(Minghui.org) Il est dit que la source des lacunes d’un enfant peut être trouvée chez ses parents. Les enfants sont des reflets du comportement de leurs parents, qu’il soit bon ou mauvais.
Les anciens Chinois étaient conscients de cette vérité et ont légué le proverbe suivant aux générations futures : « On peut voir l’avenir d’une personne dans son enfance. »
Même les chercheurs occidentaux d’aujourd’hui reconnaissent que les expériences d’une personne de la naissance jusqu’à l’âge de 5 ans établissent un cadre pour le reste de sa vie.
Ceci peut aider à expliquer pourquoi de si nombreux jeunes pratiquants de Falun Dafa, qui ont appris la pratique avant 1999, sont devenus des personnes qui ont entendu le Tao (la Voie) mais ont décidé de ne pas le suivre une fois grands.
Ce sujet doit être discuté, car il pourrait ruiner les pratiquants d’un certain groupe d’âge.
Le Maître a dit :
« Parfois les enfants à la montagne ne sont pas dans un bon état, je sais tout de suite que leurs parents à la maison ne cultivent pas bien. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de San Francisco 2014 »)
En observant les pratiquants autour de nous, nous avons découvert que les problèmes manifestés par les jeunes pratiquants peuvent être imputés aux pratiquants adultes de leur foyer.
Dévier du Fa
Il y a des adultes qui lisent simplement le Fa avec leurs yeux mais pas avec leur cœur, n’absorbant le sens qu’en surface. Par conséquent, leurs enfants ne pourront peut-être jamais comprendre le principe qu’en lisant superficiellement le Fa ils ne pourront pas en apprendre la signification plus profonde.
Beaucoup de gens lisent le Fa, mais continuent d’agir comme ils l’ont toujours fait au travail et dans leur vie quotidienne, analysant les choses du point de vue d’une personne ordinaire.
Ce n’est pas conditionné par l’âge ou le niveau d’instruction. De nombreux pratiquants âgés avec un niveau d’étude limité cultivent diligemment. On peut le voir à leur comportement dans n’importe quelle situation donnée. Être en compagnie de telles personnes pourrait être des plus profitable pour la plus jeune génération.
En nous cultivant véritablement, nous trouverons la réponse
Certains pratiquants apprennent à leurs enfants à réciter la phrase :
« Le firmament est infiniment lointain,
Une seule pensée, il se déplace là devant les yeux »
(« Immensité » dans Hong Yin)
Une fois, un enfant a demandé : « Que signifie 'Une seule pensée'? » Un pratiquant a répondu : « C’est seulement en se débarrassant des pensées d’une personne ordinaire que tu peux comprendre les significations plus profondes du Fa. »
L’enfant a dit : « Ah, je pensais que 'Une seule pensée' était une sorte d’aptitude. »
Le pratiquant a été surpris et a obtenu une compréhension plus profonde grâce aux paroles de l’enfant et a dit : « Tu as raison ! Quand les notions de bas niveaux sont enlevées, alors les capacités supranormales sur un plan plus élevé peuvent apparaître. Mais il y a encore d’autres significations plus profondes. » L’enfant a demandé : « Quelles sont-elles alors ? » Le pratiquant a répondu : « Nous devons nous cultiver véritablement et alors nous saurons la réponse. »
Ce genre d’interaction tout en étudiant le Fa éveillera l’intérêt de l’enfant.
En fait, les enfants n’ont pas les notions préconçues d’un adulte, mais ils ont leur nature innée. Par conséquent, d’une certaine façon, leurs compréhensions sont au même niveau que celles d’un adulte.
Si un enfant ne ressent pas de joie en étudiant le Fa et n’arrive pas à en obtenir une compréhension rationnelle, il pourrait grandir en recherchant les stimulations de la société ordinaire.
Endurer les épreuves
Les enfants s’éloignent du fait de prendre les épreuves comme une joie si les adultes autour d’eux ne comprennent pas la signification d’endurer les épreuves dans le Falun Dafa.
Le Zhuan Falun parle « d’endurer les épreuves ». Les pratiquants le lisent mais négligent de le mettre en pratique. Ce n’est pas véritablement cultiver.
On apprend aux enfants à réciter sous la forme d’une comptine :
« Parvenir à la plénitude parfaite, obtenir le Fruit de Bouddha,
Prendre la souffrance comme de la joie. »
(« Faire souffrir le cœur et la volonté » dans Hong Yin)
Certains pratiquants ne comprennent pas le sens d’endurer les épreuves. Lorsqu'ils cultivent leur xinxing, ils sont incapables d’atteindre le niveau de « Prendre la souffrance comme de la joie » dans Dafa.
Et puis il y a ceux qui n’ont pas de richesses et peuvent donc subir des épreuves. Ils disent avec la bouche d’endurer les épreuves comme une joie au lieu de comprendre ses véritables significations. Ils pensent à des moyens d’éviter les épreuves et recherchent les plaisirs dans la société ordinaire. Les enfants élevés par ces pratiquants rechercheront la richesse et les plaisirs quand ils seront adultes.
Les jeunes pratiquants à qui on enseigne de réciter et d’étudier le Fa superficiellement ne comprendront pas qu’endurer des épreuves est une bonne chose. Par conséquent, ils pourront éviter d’endurer les épreuves et lutteront pour des satisfactions et des plaisirs superficiels.
Faire face au karma de maladie
Les jeunes pratiquants diligents sont encouragés par leurs parents à pratiquer les exercices et à mémoriser le Fa quand ils font face au karma de maladie. Beaucoup se rétablissent après un seul jour.
Par contre, les jeunes pratiquants chouchoutés veulent souvent être cajolés et de nombreux pratiquants adultes leur font plaisir. Ils peuvent alors être malades pendant plusieurs jours. Les parents de ces enfants ne jouent pas le rôle de bons modèles.
Les enfants qui ont été choyés durant un karma de maladie ne seront pas capables de supporter les épreuves vécues sur leur chemin de cultivation et même de petits problèmes leur sembleront être des souffrances majeures. Le Maître a dit :
« Si vous endurez trop d'épreuves, vous ne parviendrez plus à cultiver. » (Zhuan Falun)
De nombreux jeunes pratiquants qui ont commencé à cultiver à un jeune âge ont quitté Dafa parce qu’ils avaient peur d’endurer des épreuves et maintenant ils recherchent le confort parmi les non-pratiquants.
La souffrance est causée par son propre karma. Cesser de cultiver et devenir une personne ordinaire procure un répit temporaire, ce qui est tentant. Cependant, la souffrance peut empirer, parce que les non pratiquants n’ont pas le Maître pour éliminer leur karma. Ils ont à en supporter le fardeau eux-mêmes.
Des parents qui sont pratiquants n’ont souvent pas conscience qu’ils gâtent leur enfant et qu’ils finiront par le ruiner. Quand ils réalisent la vérité, il est parfois trop tard.
Assimiler la bonté à la compassion
Le Maître a dit :
« Nous devons être bons avec les autres, traiter les gens avec bienveillance ; à plus forte raison vous devez le faire pour les membres de votre famille. Il faut bien traiter tout le monde, ses parents comme ses enfants, il faut penser aux autres en toute occasion ; un tel cœur n’est plus égoïste, c’est un cœur charitable, c’est de la compassion. » (Zhuan Falun)
Il y a des pratiquants qui assimilent la bonté à la compassion et croient que cela signifie fournir à un enfant des choses tangibles qui sont populaires dans la société ordinaire. Ils pensent que ce confort – au lieu d’endurer des épreuves – est bon.
Ce n’est pas seulement les pratiquants – de nombreuses personnes croient également que « prospérer dans la calamité et périr dans une vie douce » est une évidence.
Du point de vue de la cultivation, la notion de confort n’est pas viable. Cette notion fait que les enfants gaspillent leur vertu innée (ou substance blanche – De) et ruinent également leur qualité innée et leur xinxing.
Par exemple, les jeunes pratiquants qui recherchent le confort froncent les sourcils devant un jeune pratiquant qui refuse d’acheter une crème glacée et utilise cet argent pour fabriquer des documents de Falun Dafa afin de présenter la pratique à plus de gens. Ils ne réalisent pas quelle noblesse représente cet acte.
L’importance de la Tolérance
Le Maître a dit :
« Le Ren avec au cœur la colère et la haine, avec au cœur le sentiment de l'injustice, avec des larmes retenues, c'est le Ren des gens ordinaires avec l'attachement à leurs craintes, n'éprouver aucune colère et aucune haine, n'avoir aucun sentiment d'injustice c'est le Ren du pratiquant » (« Ce qu’est le Ren ? » dans Points Essentiels pour un avancement diligent)
Au départ, il est acceptable que l'on réussisse à parvenir à la tolérance rancunière d’une personne ordinaire. Après tout, on l’a enduré. Mais c’est au travers d’une constante et stricte discipline qu'on pourra graduellement atteindre la tolérance d’un pratiquant.
Les pratiquants qui ne sont pas diligents s’attardent à une compréhension superficielle du Fa et tolèrent seulement en surface.
Dafa enseigne aux pratiquants la tolérance d'une personne qui cultive. Si un parent ne peut pas atteindre ce genre de tolérance, cela pourrait être encore plus difficile pour l’enfant.
Parfois un enfant peut endurer, alors que les adultes s'en tiennent à la forme.
Par exemple, un enfant est confronté à l’école à un problème mineur. Les adultes se comportent comme si l’enfant avait été persécuté et cherchent à obtenir justice. Ils pourraient même se battre avec d’autres, confondant une tribulation dans la cultivation personnelle avec l’élimination de la perversité dans la rectification de Fa. Un enfant qui est témoin d’un tel comportement ne pourra pas comprendre la tolérance d’un pratiquant.
Il y a des enfants de pratiquants qui comprennent ce qu’implique la tolérance. Ces enfants ont appris à être moins égocentriques, plus attentionnés et pensent plus aux autres. Ils ne font pas cela pour la forme, mais ils agissent en fonction d’une profonde compréhension du Fa. N’est-ce pas là pratiquer pour abandonner tranquillement toute chose sans que le cœur en soit affecté ?
Quand les enfants n’ont pas appris la véritable endurance, peuvent-ils faire ce que le Maître exige :
« Abandonner tous les attachements et les différents désirs que possèdent les gens ordinaires » (Zhuan Falun)
La nature démoniaque d’un enfant peut avoir été nourrie par le fait d’avoir été choyé et qu’on lui ait tout permis à un très jeune âge. La nature de démon peut complètement recouvrir la nature de Bouddha, faisant que l’enfant abandonne la cultivation dans Dafa.
Ceci aurait pu ne pas se produire si les adultes avaient étudié le Fa diligemment, s’étaient efforcés de comprendre le Fa dans le Fa. Ils auraient instillé à l’enfant la capacité de découvrir la signification du Fa, ils lui auraient enseigné à être guidé par le Fa et ainsi le guider à devenir un vrai pratiquant à l’âge adulte.
(À suivre)
Traduit de l'anglais en Europe