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Une jeune pratiquante : apprendre des erreurs passées pour faire mieux

22 mars 2015 |   Écrit par une pratiquante en Chine

(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Mon chemin de cultivation était plutôt cahoteux. Je sais que parfois, je n'ai pas bien fait.

Mais en avançant, je vais apprendre de mes erreurs passées et mieux faire.

J'étais inscrite dans une prestigieuse école secondaire, je vivais dans un dortoir et je rentrais à la maison une fois par mois. Lorsque j'étais à la maison, j'écoutais les cassettes des conférences du Maître avec ma mère. Je ne comprenais pas encore bien comment cultiver, mais je savais que les pratiquants respectent le principe d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je voulais être une bonne personne.

Passer l'épreuve de l'authenticité

Après un examen, j'ai été première de la classe et j'ai obtenu le maximum de points en mathématiques. Mais plus tard, je me suis rendu compte que j'avais fait une erreur que le professeur n'avait pas remarquée. Comme j'étais constamment dans les trois premiers de la classe, le professeur n'y avait jeté qu'un œil rapide.

Je me suis demandé si je devais passer cela sous silence. Je me suis souvenue du principe de Dafa d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance et j'en ai donc parlé au délégué de classe. Il a dit : « Si tu ne parles pas de l'erreur, tu seras première de ton niveau et tu obtiendras la gloire pour notre classe. Si tu leur dis, tu ne seras que troisième avec tes points qui seront revus à la baisse. Tu dois y réfléchir. »

Je sentais que ce n'était pas juste de ne pas parler de mon erreur et j'en ai parlé au professeur le jour suivant. Ma note a été baissée, mais au cours de la cérémonie des récompenses, le directeur a fait l'éloge de mon honnêteté.

À cette époque, c'est seulement grâce à ma mère que je me rappelais des enseignements du Maître pour être une bonne personne et respecter le principe d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

J'ai finalement commencé à cultiver Dafa à l'automne 1998. Lorsque j'avais le temps, j'étudiais le Fa. Lorsque ma mère m'a demandé combien j'avais retenu du Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa, j'ai récité la « Première Leçon » sans oublier un seul mot.

En réalité, je n'avais pas mémorisé le livre, mais je l'avais lu tant de fois que je l'avais retenu par cœur sans le vouloir – tel était le pouvoir du Fa.

Sans domicile, pauvre et détenue

Le régime communiste chinois a commencé à persécuter Dafa en 1999. En conséquence, j'ai aussi été persécutée.

En 2001, j'ai été arrêtée, détenue et torturée. J'ai été frappée au visage jusqu'à ce qu'il soit gonflé et méconnaissable et comme j'avais été fouettée avec une canne de bambou, mes jambes étaient couvertes de plaies. J'ai débuté une grève de la faim pour protester des tortures et j'ai été rapidement libérée. Mais je suis devenue sans domicile et pauvre.

Cependant, j'ai décidé que je devais protéger le Falun Dafa. Donc, je suis allée sur la place Tiananmen à Pékin. Comme il y avait tant d'agents de police, j'ai marché autour de la place Tiananmen en me demandant que faire.

Ce soir-là, je me suis souvenue que j'avais des documents du Falun Dafa dans mon sac et je les ai déposés partout autour de la place. J'ai été attrapée par la police et alors que j'étais traînée vers une camionnette de police, j'ai crié « Falun Dafa est bon ! »

Ils m'ont emmenée au poste de police de la place Tiananmen, où un policier m'a balancé une chaîne en métal à travers le visage. Je n'avais pas peur et j'émettais la pensée droite pour éliminer les facteurs malins derrière le policier. Il s'est calmé et m'a emmenée dans une autre pièce où il a essayé de découvrir mon adresse dans mon village natal. Au lieu de répondre, je lui ai expliqué les faits au sujet du Falun Dafa.

Un autre policier est entré dans la pièce et a essayé de me brûler avec une cigarette allumée. Le premier policier a levé un doigt vers lui et lui a dit : « Ne la touche pas et sors ! » L'agent a quitté la pièce. Après cela, j'ai été emmenée dans l'entrée où il m'a menotté les mains à une chaise. Je lui ai dit que les chaînes étaient trop serrées et il a desserré les menottes. J'ai même pu libérer mes mains, mais j'avais trop peur de m'échapper car c'était le milieu de la nuit.

Le jour suivant, j'étais toujours illégalement détenue, j'ai recommencé la grève de la faim. J'ai été libérée au bout de quinze jours.

Suivre le courant

Après 2001, j'ai été arrêtée et condamnée dans un camp de travail. J'ai été libérée en 2007. Mais à ce moment, cela a été difficile de gagner ma vie. Face à de nombreuses complications, je me sentais impuissante et au lieu de résoudre mes problèmes en m'appuyant sur le Fa, je suis redevenue une personne ordinaire.

Je n'étudiais pas le Fa diligemment et je n'avais pas de compagnon de cultivation avec qui partager des expériences. J'étais démoralisée et je recherchais la vie confortable d'une personne ordinaire. Je luttais, me posais des questions, suivais le courant et pendant un moment, je me suis laissée emporter dans la société ordinaire.

Mais le Maître ne m'a pas abandonnée et m'a donné de nombreux indices au sujet de la solennité de la cultivation et pratique. J'ai pensé : « Comment ai-je pu me détruire et me vautrer dans l'apitoiement ? »

Laisser la colère au passé

J'ai décidé de ne plus me tracasser et d'abandonner le passé. J'ai acheté une imprimante et j'ai produit des documents de Falun Dafa comme des CD, des DVD de Shen Yun et des calendriers portant des informations au sujet de Dafa. Je les distribuais après le travail et mon salaire est passé de quelques centaines de yuans à 5 000, 6 000 et parfois 8 000 yuans.

Une grande entreprise m'a embauchée et il y avait plus de dix personnes dans mon service. Je leur ai parlé du Falun Dafa et j'ai d'abord rencontré une certaine opposition. J'ai émis la pensée droite et senti que l'environnement s'améliorait.

Une collègue qui m'a dit de ne pas parler du Falun Dafa a ensuite commencé à parler de la pratique. Elle a contourné le pare-feu informatique avec les liens que je lui avais donnés et elle a acquis une certaine compréhension de Dafa en lisant des informations sur les sites web étrangers.

Se libérer des chaînes du Parti

Un de mes collègues vivait près de chez moi. Il se confiait souvent à moi et je le guidais sur la base du Fa lorsqu'il s'agissait de l'aider avec ses amis.

Je lui ai expliqué les faits au sujet du Falun Dafa et je l'ai encouragé à démissionner du Parti. Il a accepté et a dit qu'il croyait ce que je lui disais, car à ses yeux j'étais une personne bonne et droite. Lui et ses amis ont démissionné du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées.

Pendant un repas, il m'a dit qu'il voulait être un membre honorable du PCC mais comme je lui ai parlé des faits, il a voulu se libérer de ses chaînes. J'ai dit qu'il devait se souvenir que le Falun Dafa est bon et que Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. Je lui ai donné des amulettes, à lui et à ses amis.

Essayer de gagner ma vie est devenu secondaire lorsque j'ai créé une petite entreprise, ce qui m'a donné du temps pour me concentrer pour étudier mieux le Fa, pratiquer les exercices, émettre la pensée droite et parler de Dafa et des démissions du Parti aux gens que je rencontrais au travail.

Le Maître m'a donné la sagesse d'aider les compagnons pratiquants

Comme il n'y avait pas de pratiquant possédant des aptitudes spécifiques dans la région, je devais apporter de l'aide technique. À partir d'avril 2014, j'ai commencé à aider les compagnons de pratique à mettre leurs systèmes informatiques à jour.

J'avais encore beaucoup de choses à apprendre en termes de besoins techniques. Mais quels que soient mes efforts, je n'ai pas réussi à résoudre un seul problème technique. Mais une nuit en rêve, le Maître m'a expliqué comment résoudre certains problèmes. J'ai écouté le Maître, mais après m'être réveillée, je ne pouvais simplement plus me souvenir de rien. Je savais que cela avait quelque chose à voir avec mes problèmes du moment, j'ai donc allumé mon ordinateur, ai balayé la souris ici et là et ai, par accident, cliqué sur un fichier système.

Soudain, j'ai compris quelques principes de base du logiciel système. Je savais que c'était la sagesse que le Maître m'avait donnée. J'ai donc commencé à aider les compagnons pratiquants avec leurs problèmes. Même les pratiquants éloignés me demandaient de réparer leurs ordinateurs et j'ai réalisé que cette compétence devait être partagée.

J'ai acheté un petit disque dur portable et y ai chargé tous les logiciels. J'ai donné les informations que j'avais sauvées aux pratiquants qui voulaient apprendre et je leur ai patiemment appris étape par étape.

Une dame âgée de plus de 50 ans qui n'avait aucune expérience pour réparer les systèmes a voulu apprendre. Lorsque je lui ai enseigné, elle a écrit chaque mot, y compris les indications de clic gauche ou clic droit. J'ai été touchée par sa volonté d'apprendre et j'ai ressenti une plus grande responsabilité de lui apprendre. Chaque fois qu'elle rencontrait des problèmes, je les identifiais et lui enseignait jusqu'à ce qu'elle puisse le faire elle-même. Elle a été d'une grande aide pour les pratiquants de sa région.

Dans l'ensemble, j'ai chuté de nombreuses fois depuis que j'ai posé le pied sur mon chemin de cultivation. Je n'ai pas bien fait certaines choses et je me sens plutôt coupable. Mais je suis certaine que je ne peux qu'avancer en étudiant diligemment le Fa, en pratiquant les exercices, en émettant les pensées droites et en parlant autour de moi de la bonté du Falun Dafa.

Traduit de l'anglais en Belgique