Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Retour sur les cinq séminaires de Maitre Li à Guangzhou (5e Partie)

25 mars 2015 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong en Chine

(Minghui.org)

Suite de la 4e partie

Cinquième séminaire : du 21 au 29 décembre 1994

Comme de plus en plus de gens venaient s'engager dans la pratique du Falun Gong suite aux quatre premiers séminaires de Maître Li Hongzhi à Guangzhou, l’Association de Qigong de la province du Guangdong en organisa un cinquième dans un auditorium pouvant accueillir près de 1 000 personnes.

Ils furent plus de 4 000 à s'inscrire pour le séminaire.

L’Association demanda l’avis de Maître Li qui répondit que le séminaire devrait être organisé dans un établissement réputé — un bon endroit équipé d'un système de son de haute qualité.

Le cinquième séminaire fut finalement organisé dans le Stade de Guangzhou, avec une capacité de 6 000 personnes. De nombreux pratiquants de Falun Gong firent le voyage depuis d'autres provinces pour assister aux sessions. Une seconde salle fût ouverte. Cependant, plusieurs centaines de personnes durent rester à l’extérieur du stade pour écouter les conférences.

Le séminaire de neuf jours de la fin décembre 1994 s’avéra être le dernier que Maître Li donna en Chine. Dans les années qui suivirent le Maître diffusa le Fa hors de Chine.

Maître Li Hongzhi enseigne le Fa à Guangzhou, en décembre 1994.

Un pratiquant s’est souvenu avoir vu Maître Li : « En entendant que le Maître rencontrerait les pratiquants dans le parc avant que la session ne commence, je m’y suis précipité. Il semblait jeune et d'apparence soignée. Il arborait un très gentil sourire. Il était si unique. Le Maître nous donna sa carte de visite. Incapable d'en attraper une, j’ai alors dit : ''Nous sommes venus de la province du Hunan. Nous n’avons pas encore de cartes de visite.'' Le Maître m’en a aussitôt donné plusieurs. Comme le temps passe ! Nous avons tant apprécié le temps passé avec Maître Li. »

En présence d'êtres divins

La veille du début du séminaire, un pratiquant alla rendre visite au Maître dans sa chambre d’hôtel et le vit qui méditait. Il décida d’attendre à côté. Maître Li alla ensuite aux toilettes, mais il n’en était pas ressorti une demi-heure plus tard. Lorsque le pratiquant et quelques autres allèrent dans les toilettes, ils n’y virent personne. Pourtant, à leur surprise le Maître en sortit peu après.

L’assistant de Guangzhou nous raconta que Maître Li avait plus tard expliqué ce qui s’était produit ce jour-là. Qui devait assister à quel jour du séminaire, devait être décidé avant tout dans les autres dimensions. Le nombre de sièges devant être occupés par telle divinité ou bouddha, tout cela était pré-arrangé.

Les pratiquants se sont souvenus que le Maître travaillait dur pour que les conférences soient réussies. Il mangeait peu parce qu’il était trop occupé pour s’asseoir un long moment.

Un ancien pratiquant s’est souvenu que le Maître émettait beaucoup de gong lors de ces conférences et envoyait un grand Falun pour protéger le champ. Il utilisait aussi beaucoup de Falun plus petits pour nettoyer et ajuster les corps des pratiquants. Les Fashen du Maître prenaient en charge beaucoup des problèmes pour les pratiquants.

Lorsque le gong retournait au Maître, il était contaminé par le karma des pratiquants. Cet ancien pratiquant a déclaré que Maître devait nettoyer le gong. Le Maître a dit qu’il se sentait fatigué lorsque le gong lui revenait. Les pratiquants étaient très touchés en entendant cela.

Venir de loin pour chercher le Fa

Sachant que le séminaire de Guangzhou serait le dernier en Chine, de nombreuses personnes affluèrent. Un hôtel près de la gare de Guangzhou était rempli de pratiquants. Le deuxième jour de son arrivée, Maître Li rendit visite à tous les membres du personnel à l’hôtel. Beaucoup parmi ceux qui n’avaient pas pu obtenir de billets y allèrent pour le voir.

Les billets avaient tous été vendus à l’avance, mais plusieurs centaines de pratiquants y allèrent pour écouter depuis l’extérieur du stade.

Même le sol du terrain de basket du stade était rempli de monde. Plus de 5 000 personnes y assistaient le premier jour. Le stade décida de louer le studio des arts martiaux pour que nous puissions diffuser la conférence en audio en direct. Les anciens pratiquants offrirent leurs tickets à ceux qui n’avaient jamais écouté les conférences et allèrent au studio des Arts Martiaux pour écouter la diffusion audio.

Maître Li rendit visite aux pratiquants hors du stade et leur assura qu’ils obtiendraient le Fa pareillement. De nombreux pratiquants pleuraient. On pouvait sentir que le stade et le studio étaient enveloppés par le gong du Maître.

Plus de la moitié des pratiquants assistant à la conférence étaient de l’extérieur de la ville. Certains venaient des régions rurales et ne mangeaient que du pain qu’ils avaient amenés avec eux parce que la vie à Guangzhou était assez chère. Un pratiquant âgé de la province du Heilongjiang déclara : « Je suis venu depuis la ville de Jiamusi dans le nord de Guangzhou jusque dans le sud. C’est un long chemin. J’ai obtenu le Fa. J'ai vraiment de la chance ! »

Le Maître versait des larmes en entendant comment ses élèves avaient réussi à venir pour assister au dernier séminaire en dépit de leurs difficultés financières.

« Il y a ici plus de trois mille personnes qui ont parcouru de très grandes distances, les plus éloignées venant du Heilongjiang et du Xinjiang, qui sont éloignés de quatre à cinq mille kilomètres ou plus de huit mille li. C’est une longue route pour venir jusqu'ici et vous avez enduré de nombreuses épreuves. Certaines personnes n’avaient même pas suffisamment d’argent et chaque jour elles mangeaient des nouilles instantanées ou même des biscuits. » (« Enseigner le Fa et répondre aux questions à Guangzhou » dans Zhuan Falun Fajie — Le Fa du Zhuan Falun expliqué)

Cette classe pouvait être considérée comme internationale parce que les participants comprenaient des personnes de Hong Kong, de Taïwan et il y avait même des Occidentaux. Certains élèves avaient des difficultés financières et étaient aidés par d'autres élèves.

Témoins de miracles

Un élève avait deux membres de sa famille malades et dépensait tout son argent pour prendre soin d’eux. Cependant, cela ne l’avait pas empêché de se rendre à Guangzhou pour écouter le Fa. Durant son séjour, il dormait dans la rue. Les autres élèves apprirent sa situation et le mentionnèrent dans une question soumise au Maître.

Le Maître lut le morceau de papier et déclara que les deux patients étaient guéris. Le pratiquant rentra chez lui une fois les conférences terminées, et découvrit que les deux membres de sa famille allaient bien en effet. Ils lui expliquèrent avoir vu un grand Falun tournoyer dans la pièce. Tout à coup ils avaient eu faim et été capables de se lever. Le pratiquant réalisa que c'était arrivé au moment où le Maître avait lu le morceau de papier.

Souvent, les gens ne peuvent s’empêcher de pleurer lorsqu’ils rencontrent le Maître en personne parce que le Maître résout les problèmes qu’ils ne pourraient résoudre par eux-mêmes. Le Maître supporte le karma pour eux.

Quatre jeunes hommes étaient assis au second rang. Ils avaient d’étranges expressions faciales et étaient agités. Ils semblaient être sous l’influence d’une possession animale. Craignant qu’ils ne puissent causer des perturbations lors des conférences, un assistant expliqua au Maître ce qu’il en était. Le Maître sourit et répondit qu’il le savait. Le troisième jour de la conférence, les quatre jeunes gens semblaient normaux et furent capables d’écouter calmement comme tous les autres.

« Un salut sans précédent »

Après le second jour du séminaire, le Maître demanda à demeurer dans un hôtel différent près du stade où les conférences devaient se dérouler. Les pratiquants de Guangzhou changèrent de l'hôtel près du Mont Baiyun pour un autre à cinq minutes à pieds du stade.

Ainsi, l’Hôtel Hutian devint l’endroit où le Maître rencontra de nombreux pratiquants et assistants. Chaque midi, il écoutait les rapports des assistants de diverses agglomérations en Chine et donnait des conseils d'après leurs situations locales. Le Maître rencontrait chaque jour plusieurs groupes de personnes. Il était très occupé.

Tous les membres du personnel prirent un repas ensemble une fois les conférences terminées. Ils occupaient trois tables. C’était la première fois que certains élèves dînaient ensemble avec le Maître, et ils donnèrent les sièges près du Maître aux anciens pratiquants. Le Maître savait ce que chacun pensait ; il se rendit à la table la plus éloignée de la sienne.

Les pratiquants se levèrent et applaudirent. Le Maître demanda à chacun de s'asseoir, mais personne ne le fit parce que le Maître était debout. C’était en décembre à Guangzhou. Même s’il ne faisait pas aussi froid en hiver que dans le nord de la Chine, il ne faisait pas bien chaud non plus. Mais les pratiquants avaient chaud lorsqu’ils se tenaient près du Maître.

Les paroles du Maître portaient une énorme énergie, qui parcourait les corps des pratiquants. Certains élèves pleuraient de gratitude. Le Maître ne mangea pas beaucoup parce qu’il parlait tout le temps aux élèves. Des légumes verts et du tofu étaient restés sur la table. Le Maître demanda aux membres du personnel de les mettre dans une boite et de ne pas gaspiller la nourriture.

Le dernier jour des conférences, de nombreux élèves offrirent des fleurs et des bannières au Maître pour exprimer leur gratitude. Une des bannières déclarait : « Un salut et un accomplissement sans précédent depuis le début du ciel et de la terre. » À l’issue de la dernière conférence, le Maître quitta le podium en faisant les gestes de main du Bouddha. Tous les élèves se levèrent et applaudirent. Beaucoup de ceux qui étaient debout étaient en larmes longtemps même après que le Maître soit parti.

Le Maître a dit :

« Dans le passé, les nouveaux élèves ont tous eu besoin d'un processus pour comprendre le Fa. Lorsque j’enseignais le Fa à Guangzhou, pendant les deux premiers stages, les élèves ne semblaient pas comprendre de quoi je parlais. Ils savaient juste que c’était bien, mais ils ne savaient pas de quoi je parlais. Autrement dit, l’esprit des gens de Guangzhou était préoccupé par le fait de gagner de l’argent, en particulier après les réformes économiques et l’ouverture. Ce n’est qu’à partir des troisième et quatrième stages que cela avait explosé et qu'ils comprenaient soudain de quoi je parlais. C'est seulement à partir de là qu'un grand nombre d'élèves a commencé à venir. De nos jours, ceux qui ont récemment obtenu le Fa s'élèvent souvent très vite. C’est peut-être parce que l’environnement a été formé et que les conditions sont devenues adaptées dans tous les domaines ; autrement dit, les conditions extérieures sont là. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa des assistants à Changchun »)

Une compassion sans comparaison

Le Maître organisa une réunion avec quelques assistants à Guangzhou, lors de son dernier séminaire en Chine.

Le 30 mars 1998, le Maître a écrit « Falun Dafa à Guangdong » alors qu’il se trouvait aux États-Unis. Il a demandé à un pratiquant de ramener le texte calligraphié à Guangzhou en avril 1998, ainsi que deux autres textes « Falun Dafa à Guangxi » et « Falun Dafa à Zhuhai ». Beaucoup de pratiquants ont voulu voir la calligraphie. Un pratiquant a fait un millier de copies et les a distribuées à certains assistants.

Un assistant de Guangzhou s’est souvenu que la plupart des revenus de la vente des billets du séminaire sont allés à l’Association de Qigong du Guangdong. Deux personnes de l’Association de Recherche du Qigong de Chine qui assistaient aussi au séminaire se plaignirent au Maître que leur association n’avait pas eu leur part de bénéfices de la classe.

Le Maitre donna immédiatement sa part de revenus aux deux personnes.

De nombreux pratiquants allèrent voir le Maître partir à l’aéroport de Guangzhou. Les gardes de sécurité de l’aéroport étaient impressionnés par la popularité du Maître et pensaient qu’il devait s’agir d’un haut fonctionnaire de l’armée de Guangzhou.

Le Maître déclara à quelques pratiquants : « Vous avez travaillé dur. » Les pratiquants s’étranglèrent d’émotion en entendant cela. Alors qu’ils regardaient le Maître passer la sécurité, celui-ci se retourna et les salua jusqu’à ce qu’il soit hors de vue

Traduit de l'anglais en Europe