(Minghui.org) J’ai été arrêtée avec une autre pratiquante pendant que je distribuais des informations sur la persécution du Parti communiste chinois envers le Falun Dafa. La plupart des gens à qui nous avons parlé ce jour-là étaient contents de recevoir nos dépliants. Certains se sont immédiatement assis pour lire, tandis que d’autres nous ont donné de la nourriture et nous ont remerciées.
Cependant, quelqu’un nous a signalées à la police, qui nous a saisies avant qu’on ait la chance de contacter les quelques dernières familles du village.
Les officiers faisant les arrestations ont adouci leur attitude
En chemin vers le poste de police, nous avons parlé aux officiers du Falun Dafa et qu’il est pratiqué dans plus de 100 pays. Nous leur avons aussi parlé des bienfaits de Dafa et du principe que le bien est récompensé et que le mal est puni.
Les officiers ont vite changé leur attitude envers nous. Un jeune officier semblait être indécis, se demandant si, pour commencer, il aurait dû nous arrêter. Un autre officier a agit moins agressivement et nous a laissé seules.
Nous étions enfermées dans un endroit où les pratiquants ont été sévèrement persécutés dans le passé. Au début, cela m’a inquiétée, mais ensuite j’ai réalisé que c’était une occasion en or pour parler de la persécution aux gens.
Ma peur et mon ressentiment envers les officiers qui faisaient les arrestations ont disparu. En même temps, j’ai senti la compassion et la dignité de Dafa.
L’interrogateur a arrêté de me questionner
Au poste de police, un officier a tenté de m'obliger à fournir des renseignements sur un autre pratiquant, mais je lui ai dit : « Ce que je fais est mon propre choix. Cela n’a rien à voir avec quelqu'un d’autre. Tu n’obtiendras rien de moi. »
Lorsqu’il a entendu mes premiers mots, il s'est instantanément changé en une autre personne et il a arrêté de me questionner. Il m’a demandé de remplir des formulaires. J’ai écrit « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance–Tolérance est bon » sur ces formulaires. Il a commenté que c’était bien répondu.
En expliquant la persécution, je peux voir que de nombreux officiers de police respectent les disciples de Dafa dans leur cœur. Certains d’entre eux croient que le bien sera récompensé et que le mal sera puni.
Certains admirent le caractère noble des disciples de Dafa. Même si quelques-uns avaient encore des pensées négatives, en tant que pratiquante, je les traitais avec compassion et la glace a progressivement fondu.
Un cuisinier du centre de détention : « Je t'en prie ! »
Le lendemain de notre arrestation, nous avons été transférées au centre de détention local. Un cuisinier dans la soixantaine était responsable de préparer des repas pour les détenus. Il criait impatiemment : « C’est le repas ! » lorsqu’il livrait la nourriture aux cellules.
On nous donnait des restes mêlés avec de l’eau. Parfois, il y avait des morceaux de poulet et des tranches de viande dans la nourriture. Étant végétarienne, j’ai dit au cuisinier avec un sourire : « Je n’ai pas mangé de viande depuis que je suis jeune. Pourrais-tu ne pas mettre de viande dans ma nourriture ? »
Il a froncé des sourcils et a répondu en colère : « Comment oses-tu être difficile en cet endroit ! » Même le cuisinier était hostile ici.
J’ai réalisé que je devrais valider le Fa et sauver tout le monde en montrant la gentillesse des disciples de Dafa.
J’ai observé que d’autres détenus demandaient beaucoup de nourriture et ensuite ils jetaient ce qu’ils ne pouvaient finir. En tant que pratiquante, je savais que je ne devrais pas gaspiller la nourriture. Lorsque j’avais des restes, je les gardais pour le repas suivant.
Une fois, avec des restes dans mon bol, j’ai demandé une petite portion de soupe aux légumes. Les détenus et le cuisinier m’ont demandé : « Tu n’as pas jeté tes restes ? »
« Nous ne devrions pas gaspiller la nourriture. De plus, vous faite un effort chaque jour pour préparer la nourriture », ai-je dit.
Ils ont baissé la tête et n’ont rien dit. Peu de temps après, j’ai remarqué que chaque fois que le cuisinier lançait « C’est le repas », sa voix était plus douce et il parlait plus amicalement. J’ai reçu de la nourriture avec plus de légumes.
Chaque fois que je recevais la nourriture, je le remerciais mais il répondait rapidement : « Tu n’as pas à me remercier. »
D’autres prisonniers ont aussi commence à dire « Merci » quand ils recevaient leur nourriture et le cuisinier répondait « Je t'en prie. »
Tout l’environnement a graduellement changé.
Une pétitionnaire se réjouit
Il y avait une femme âgée dans ma cellule. Elle avait été arrêtée pour avoir pétitionné auprès du gouvernement. Elle était stressée, s’inquiétait sur tout et rien et ne pouvait dormir la nuit. Elle marchait de long en large de façon agitée dans la cellule.
Je voyais qu’elle était au bord d’un effondrement mental et je suis allée lui parler. Je lui ai parlé de Dafa et que si elle suivait les principes d'« Authenticité-Bienveillance-Tolérance », le malheur et la douleur pouvaient être évités.
Elle a remarqué que les pratiquants de Dafa étaient toujours contents et ne se considéraient pas comme des prisonniers. Elle a graduellement abandonné ses inquiétudes et s’est réjouie. À sa libération, elle a demandé le numéro de téléphone de ma famille et a dit qu’elle leur dirait comment j’allais.
Dafa change les gens
Alors que j’étais détenue, je me suis souvenue de me comporter selon les principes de Dafa et de traiter tout le monde avec gentillesse. Je voulais seulement que plus de gens soient informés sur la persécution envers le Falun Dafa pour qu’ils puissent briser leurs liens avec le régime communiste violent.
De nombreuses personnes, des officiers de police au cuisinier du centre de détention et aux détenus, ont changé leur attitude envers le Falun Dafa et les pratiquants pendant ma détention. Certains ont même démissionné du Parti communiste chinois et de ses organisations affiliées.
Traduit de l’anglais au Canada