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Un député canadien n'est pas étonné par les démissions à grande échelle du communisme en Chine

7 mars 2015 |   Écrit par Zhang Yun, un correspondant de Minghui

(Minghui.org) Rob Anders, un député canadien, a dit dans un entretien téléphonique récent qu'il n'était pas surpris qu'autant de Chinois aient perdu la foi et le respect dans le Parti communiste chinois (PCC).

Selon le Centre mondial pour démissionner du Parti, au moment de la rédaction de cet article, plus de 195 millions de Chinois avaient démissionné du PCC et de ses organisations affiliées. M. Anders estime que les Chinois démissionnent du Parti communiste pour deux raisons. Tout d'abord, dit-il, c'est parce que le marxisme est étranger à la Chine. « Ce n'est pas naturel pour la culture chinoise. Les écrits de Karl Marx ont été injectés dans une culture qui a des milliers d'années d'histoire et un patrimoine colossal ».

La deuxième raison de cette désillusion vis-à-vis du PCC est la corruption du Parti. M. Anders a dit qu'après avoir été au pouvoir pendant quelques décennies, il n'y a plus d'idéalisme à l'intérieur du Parti. Les responsables du Parti communiste sont aujourd'hui gravement corrompus, s'engagent dans des abus financiers et sexuels, confisquent des terres et s'enrichissent au moyen de la corruption.

« Toutes ces choses indiquent que la haute hiérarchie du Parti communiste est devenue corrompue. Ça ne m'étonne pas que beaucoup de gens aient perdu leur foi et leur respect dans un système qui vit avec autant de corruption », a déclaré M. Anders.

Pendant l'entrevue, Anders a exprimé sa conviction pour une résistance non-violente. Il a mentionné le concept qu'une fois que le nombre de personnes ayant rejoint le mouvement de résistance non-violente atteindra un certain seuil, l'armée et la police se rangeront du côté des manifestants.

Faisant référence à la tendance mondiale des démissions du Parti communiste chinois, Anders a souligné : « Ils [les Chinois] doivent trouver une façon non-violente d'exprimer publiquement leur opposition au régime. »

Rob Anders, député canadien

La Grande muraille de la vérité

Les pratiquants de Falun Gong de Toronto organisent souvent des activités sur des sites touristiques pour parler de la persécution du Falun Gong par le Parti communiste avec le public et particulièrement les visiteurs en provenance de Chine. Ils offrent une avenue aux Chinois pour annoncer publiquement leur démission du Parti.

Mme Zhang, une bénévole du Centre de service pour démissionner du Parti, a déclaré : « Nous pouvons tous ressentir le changement dramatique chez les Chinois. Il y a quelques années, les touristes chinois ne nous répondaient pas avec enthousiasme. Parfois, nous avons même dû faire face à la violence. Mais de nos jours, la plupart des touristes sont amicaux et sont prêts à nous écouter. Plusieurs d'entre eux sont heureux d'avoir la chance de démissionner du Parti ».

Le 2 mars 2015, les pratiquants ont organisé un événement intitulé la « Grande muraille de la vérité » à l'intersection des rues St-George et Bloor au centre-ville de Toronto. Des dizaines de banderoles, placées bien en évidence, dévoilaient les crimes du Parti communiste chinois, y compris les prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong encore vivants soutenus par l'État.

En l'espace de quelques heures seulement, des centaines de passants ont signé la pétition condamnant la persécution du Falun Gong en Chine. De nombreux touristes chinois et des étudiants ont démissionné du Parti avec l'aide des pratiquants.

La Grande muraille de la vérité

Signer la pétition pour soutenir la résistance pacifique du Falun Gong.

Bien que l'hiver ne soit pas la saison touristique à Toronto, il y a de nombreux fonctionnaires des autorités chinoises qui connaissent très bien la corruption du Parti. Beaucoup d'entre eux ont regardé attentivement les documents des pratiquants et certains ont déclaré leur démission du PCC.

Un groupe de touristes en provenance de Tianjin, Chine, a parlé aux pratiquants pendant longtemps et a exprimé son soutien.

Un autre Chinois a dit aux pratiquants : « Vous m'avez dit beaucoup de choses. Ce que j'aime le plus c'est que le Ciel va éliminer le Parti communiste. C'est un pouvoir tyrannique et violent. Personne ne l'aime. J'espère que vous allez continuer votre travail. »

Anthony Scott, un étudiant de l'Université de Toronto, a dit que quelque soit le type de répression d'une croyance, c'est inacceptable. Il a dit que si le Parti communiste utilise la violence pour réprimer une croyance, « alors c'est une bonne chose que les gens en démissionne. Ce serait mieux si le Parti était renversé », a-t-il dit.

Scott espère que la société occidentale, y compris les gouvernements américains et canadiens, se serrent les coudes et disent : « Non ! » au communisme chinois.

Traduit de l'anglais au Canada