(Minghui.org) Vénérable Maître, chers compagnons de pratique :
Je suis un jeune homme de Hongrie, qui a commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2010. J'aimerais partager certaines de mes expériences.
Abandonner les attachements à propos de mon avenir
J'ai été diplômé du secondaire en 2011 et j'ai intégré une faculté pour étudier la médecine dentaire, ce que mes parents avaient prévu pour moi depuis des années. J'ai fait de mon mieux pour suivre mes études, la cultivation et faire les trois choses, mais c'était trop. En regardant en arrière, je vois que j'étais trop attaché à obtenir de bonnes notes et incapable de réellement voir les choses d'un point de vue plus large, bien que le Maître m'ait envoyé des signes pendant cette période.
Lors d'un partage, un compagnon de pratique m'a aidé à comprendre que valider le Fa en réussissant dans mes études était une bonne chose, mais que je devais aussi travailler au salut des êtres.
« Si tu penses : Je suis encore jeune, je veux trouver du temps pour étudier, cela n'est pas un problème. Mais il faut aussi participer aux projets de Dafa et faire des choses, et en même temps tirer le meilleur parti de ton temps pour étudier. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de San Francisco 2014 »)
Grâce à cette compréhension, les choses se sont améliorées, et j'ai découvert des occasions de clarifier la vérité. Nous avons aussi modifié l'heure de notre manifestation hebdomadaire devant l'ambassade de Chine afin que je puisse me joindre à l'activité, mais en regardant les choses d'une perspective plus large, je ne pouvais toujours pas bien gérer la situation et me sentir à l'aise.
J'en suis finalement venu à la compréhension que je n'étais tout simplement pas capable de passer le temps que je voulais à sauver les êtres. Mais j'avais aussi besoin de plus de temps pour mes études, et les deux ensemble étaient tout simplement trop pour moi. Donc, j'ai commencé à penser que je faisais peut-être fausse route.
Après un semestre, j'ai essayé d'expliquer ma situation à mes parents non pratiquants, pour leur faire savoir que le métier de dentiste n'était peut-être pas fait pour moi. Mais ils ont continué à me pousser, donc j'ai entamé un second semestre.
Il y avait de plus en plus d'indications que ce domaine d'étude n'était vraiment pas pour moi, et qu'être enchaîné par des études pour les cinq années à venir semblait représenter beaucoup de temps par rapport à mon rôle dans la rectification de Fa.
Comme je suis un pratiquant, j'ai supposé que les choses iraient tout simplement bien, mais ce n'était pas le cas. C'était la première fois depuis que je pratiquais que je ne faisais pas bien dans mes études et j'ai commencé à me demander : « Si les gens ordinaires peuvent faire mieux que moi, et que je suis un pratiquant, alors peut-être que je ne suis pas à ma place. » Je me suis rendu compte que devenir dentiste était ce que mes parents voulaient, pas moi, et que j'étais attaché au fait d'être d'accord avec eux et de répondre à leurs exigences.
« Alors en tant que pratiquant, les exigences que vous vous imposez doivent se conformer à la nature de l’univers et non aux normes des gens ordinaires. » (Zhuan Falun)
Me remettre entre les mains du Maître
Un jour, j'ai eu la pensée certaine que je devais épouser la pratiquante avec qui j'entretenais des relations depuis quelques mois. Ce soir-là pendant que nous discutions, elle a dit qu'elle avait eu la même idée. Je l'ai pris comme un signe du Maître et nous nous sommes fiancés.
Nous avons décidé de nous marier dès que possible, afin de ne laisser aucune faille aux forces anciennes, car nous avions constaté quelques mauvais exemples parmi les autres pratiquants. Ils avaient éprouvé des difficultés inutiles, parce qu'ils avaient rencontré des problèmes avec les sentiments, même s'ils étaient fiancés l'un à l'autre. Le mariage est une chose, si je comprends bien, alors qu'être fiancé est quelque chose de très différent.
Nous nous sommes mariés par une belle journée de mars. Depuis lors, nous avons façonné nos vies dans une direction où nous pouvions accomplir davantage dans notre cultivation et faire les trois choses.
Surmonter les difficultés d'argent
Nous avons eu de l'argent en cadeaux de mariage, mais nos revenus couvraient à peine nos frais. J'avais quitté l'école et pris un nouvel emploi pour soutenir ma nouvelle famille, mais c'était très peu payé. Je voulais vraiment sortir de cette situation, et je dois admettre que ce fut une motivation pour moi dans ma cultivation.
Les choses ont empiré les mois suivants. Le FXH européen a organisé une réunion en Allemagne, et ma femme, sa belle-sœur et moi avons décidé d'y aller ensemble en voiture. La veille de notre départ, nous avons perdu l'argent que nous avions prévu d'emmener avec nous, aussi nous en étions réduits à nos derniers centimes.
La réunion a été très bénéfique, avec une étude du Fa intensive pendant trois jours. J'ai également acquis une compréhension utile sur la question des finances. Nous avons demandé à un pratiquant riche de bien vouloir partager sa compréhension de l'argent, après lui avoir expliqué notre situation.
Il a dit qu'il voit l'argent comme un être vivant. Il ressent qu'il y a un malentendu chez certains pratiquants, que « puisque nous sommes pratiquants, nous ne devrions être attachés à rien », de sorte que leur attitude est « Je ne suis pas attaché à l'argent » – signifiant : « Je ne veux pas de l'argent. » Mais puisque l'argent est un être vivant, s'il voit que vous ne voulez pas de lui, il ne viendra pas à vous. Ce fut utile pour moi, parce que j'ai réalisé que c'était effectivement mon attitude.
Cependant nos épreuves n'étaient pas terminées. Sur le chemin du retour, notre voiture est tombée en panne dans un autre pays. Heureusement, nous étions proches de chez nous et un compagnon de pratique est venu avec sa voiture et nous a tractés.
Mon patron m'a averti un jour que je ne faisais pas bien mon travail, et que si les choses n'allaient pas mieux, il trouverait quelqu'un d'autre. J'ai commencé à me fâcher, puis je me suis calmé et j'ai regardé en moi en tant que pratiquant. Il avait raison, et j'ai compris que le problème était que je ne voulais tout simplement pas travailler. J'avais eu une vie confortable en tant qu'étudiant, et le fait d'être sur le marché du travail était beaucoup plus difficile.
J'ai commencé à travailler de tout mon cœur, et deux semaines plus tard, un pratiquant dans un autre pays m'a contacté et m'a offert un travail. Depuis lors, notre situation s'est améliorée, et nous pouvons participer à davantage d'activités de Dafa qui nécessitent plus de déplacements. Je suis très reconnaissant envers le Maître pour cela.
Ce sont mes compréhensions à mon niveau actuel. Veuillez indiquer ce qui n'est pas correct.
Merci, vénérable Maître ! Merci, compagnons de pratique !
Traduit de l'anglais en Europe