(Minghui.org) Dix jours seulement après la condamnation du père d'un citoyen canadien à huit ans pour sa croyance dans le Falun Gong, le régime communiste chinois cible la mère d'une autre résidente canadienne, elle aussi pratiquante de Falun Gong.
Le procès de Mme Tang Huafeng, 55 ans, mère d'Alice Zhang, une résidente de Vancouver, était fixé au 30 avril 2015 à la cour de Chengqu.
Avant de déposer l’affaire auprès du tribunal, le parquet de Chengqu a rejeté le cas de Mme Tang à trois reprises, citant des preuves insuffisantes.
La police s’est alors évertuée à fabriquer davantage de preuves et a soumis l'affaire au parquet une quatrième fois en mars 2015. Le parquet a accepté l'affaire et déposé un dossier auprès du tribunal.
Mme Tang Huafeng (à gauche)
Mme Tang a été arrêtée en février 2014 lors de la visite d'un ami pratiquant de Falun Gong pendant le Nouvel An chinois. Elle a été mise en isolement cellulaire et s’est vue refuser toutes les visites familiales pendant plus de 420 jours dans le centre de détention de Jinzhong.
Shen Jianjun, un policier de la division de la sécurité intérieure, l'a menacée de lui « prendre le cœur, le foie et les reins », en l'interrogeant dans le centre de détention.
La fille appelle à la libération de sa mère
Pendant ce temps, la fille de Mme Tang, Alice Zhang, travaille dur au Canada pour obtenir sa libération.
Lors d'un rassemblement à Vancouver le 25 avril 2015, elle a appelé à l'aide pour sa mère et tous les autres pratiquants de Falun Gong illégalement détenus.
« J’espère que le fait de parler ouvertement de la situation difficile de ma mère va sensibiliser à la persécution et encourager davantage de gens à aider à arrêter les abus en Chine » a-t-elle dit après le rassemblement.
Alice Zhang appelle à aider à secourir sa mère Tang Huafeng lors d'un rassemblement à Vancouver le 25 avril 2015
Articles connexes
Traduit de l'anglais en Europe