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Australie : Mettre fin à la persécution en Chine, une signature à la fois

9 mai 2015 |   Écrit par les correspondants de Minghui, Xia Chunqing et Mu Wenqing

(Minghui.org) La lumière des chandelles illumine le carré de la ville de Melbourne qui était immergé dans une détermination tranquille dans la soirée pluvieuse du 25 avril, parlant aux passants d’un parcours de 16 ans à la recherche de la justice et de la dignité.

Veillée aux chandelles, place de la ville, Melbourne, le 25 avril

Dix mille pratiquants de Falun Gong ont manifesté pacifiquement à l’extérieur de l’édifice du Conseil d’État le 25 avril 1999 à Pékin en faveur du droit de la liberté de croyance et pour demander la libération des pratiquants emprisonnés à Tianjin à proximité. Cette croyance en la bonté et la conscience continue malgré 16 années de persécution brutale.

Les piétons ont remarqué l'événement et se sont arrêtés. Ils ont été informés de la persécution du Falun Gong, en particulier du meurtre des prisonniers d’opinion du Falun Gong pour leurs organes, et ont signé une pétition pour demander une enquête approfondie et la fin de ces crimes.

Les piétons se sont arrêtés pour apprendre les faits et offrir leur soutien.

« Ceci [le prélèvement d’organes] est une autre tragédie dans la persécution de son peuple par le Parti communiste chinois. Nous devrions tous dire non au régime autoritaire », ont déclaré Chas et Sharon Dale. « Nous n’avons jamais douté que le Falun Gong est bon. Vous devriez tenir plus d’événements comme celui-ci et aider davantage de gens à savoir ce qui se passe en Chine. »

« Nous sommes absolument contre les prélèvements forcés d’organes. Nous espérons que la pression internationale pourra apporter des changements dans le régime », a dit Dr Wright, un dentiste.

Un soutien similaire a été exprimé à Perth en Australie-Occidentale durant la semaine du 25 avril. Les pratiquants ont installé des stands d’informations sur les prélèvements d’organes dans le district central des affaires, dans le quartier chinois et dans d’autres quartiers animés de la ville.

Suite à la diffusion sur la télévision nationale aux heures de grande écoute d’un documentaire au sujet des prélèvements forcés d’organes, les médias du courant principal australiens ont publié des reportages sur le sujet.

Apprenant les prélèvements d’organes pour la première fois, Chloe Davidson s’est demandé si c’était vrai. Mais après avoir lu les dépliants sur le sujet et apprenant qu’il y avait un documentaire, elle a pris plus de documents et a dit qu’elle les distribuerait à ses collègues.

« Je dois en parler aux autres [des prélèvements d’organes]. C’est horrible ! », a-t-elle déclaré.

Stand d’informations durant la semaine du 20 au 25 avril à Perth, Australie

Barbara Jackson a vu le documentaire et a dit que les prélèvements forcés d’organes étaient « contre l’humanité » et que « ça doit cesser ».

Morfydd McKenzie a affirmé qu’elle savait, il y a quatre ans, que les organes étaient abondants en Chine parce que son fils avait besoin d’une greffe du foie. Cependant, elle n’a pas emmené son fils en Chine après avoir appris que les organes étaient prélevés de force sur des pratiquants de Falun Gong. Plus tard, son fils a trouvé un foie compatible en Australie et il est maintenant en bonne santé.

Elle s’est considérée chanceuse d’avoir fait un choix éclairé basé sur sa conscience.

Un homme exprime son soutien en signant la pétition.

Des banderoles parlent aux passants dans les endroits animés à Perth, Australie.

Des changements ont lieu également parmi les Chinois suite aux efforts constants des pratiquants pour clarifier la vérité sur la persécution. Certains profitent de leur voyage à l’étranger pour trouver la liberté.

Par exemple, lors de l’événement durant une semaine à Perth, un ancien employé du Bureau 610, une organisation de sécurité du Parti qui est responsable de la persécution des pratiquants de Falun Gong, a rencontré Mme Zhang, une pratiquante.

Il lui a demandé de l’aider à démissionner de son adhésion de membre du Parti avec son vrai nom. Son père a aussi démissionné des organisations du Parti. Il a dit qu’il avait lu les livres du Falun Gong quand il travaillait au Bureau 610 et il s'était rendu compte que, contrairement à ce que la propagande disait, les livres ne contenaient rien d’anti-Parti ou anti-Chine. Il a commencé à se retirer des cas concernant le Falun Gong, et pour finir, il a changé d’emploi.

Un Australien d'origine chinoise a questionné sur la véracité des 200 millions de démissions du Parti. Les pratiquants ont expliqué que les 200 millions comprennent aussi ceux qui ont démissionné des organisations affiliées au parti : les Jeunes Pionniers et la Ligue de la Jeunesse.

Il a compris et a ensuite parlé de la persécution que sa famille a subie avant que cette dernière quitte la Chine. Il a adopté un pseudonyme et a démissionné de son adhésion de membre du Parti.

Traduit de l’anglais au Canada