Mme Jia Naizhi poursuit l'ancien dictateur Jiang Zemin

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Mme Jia Naizhi poursuit l'ancien dictateur Jiang Zemin

12 juin 2015 | Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Liaoning en Chine

(Minghui.org) Mme Jia Naizhi de la ville de Fushun, province du Liaoning, a déposé une plainte contre l'ancien dictateur Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution des pratiquants de Falun Gong.

Elle a envoyé sa plainte à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême de Pékin le 25 mai par courrier express et courrier régulier.

Dans sa plainte, le dame de 66 ans accuse Jiang de lui avoir causé d'énormes tracas ainsi qu'à sa famille au cours des 16 dernières années. Tout simplement parce qu'elle pratiquait le Falun Gong, Mme Jia a été arrêtée six fois et a passé plus de dix ans en détention, au cours de laquelle elle a été cruellement torturée.

Ses biens personnels ont été confisqués. Sa mère, qui est maintenant décédée, s'est ennuyée d'elle chaque jour de son emprisonnement. Son mari a été contraint de divorcer. Son enfant a grandi sans les soins d'une bonne mère.

Le compte rendu de persécution de Mme Jia

Dans le passé, Mme Jia avait été informée qu'il lui restait moins de 100 jours à vivre après qu'on lui a diagnostiqué une maladie en phase terminale, causant une grave atrophie musculaire. Mais peu de temps après avoir commencé la pratique du Falun Gong en 1997, elle a non seulement survécu, mais s'est bien porté.

Lorsque la persécution du Falun Gong a commencé le 20 Juillet 1999, Mme Jia n'a pas perdu de temps pour faire appel pour la pratique qui avait transformé sa vie. Elle est arrivée à Pékin deux jours plus tard et a été arrêtée à la place Tiananmen pour avoir dit aux gens que la persécution était injuste.

Mme Jia est allée à Pékin à deux autres reprises, le 2 mars et le 18 juillet de l'an 2000. Elle a été arrêtée et détenue chaque fois, battue et gavée de force pendant sa détention.

Elle a été de nouveau été arrêtée le 25 août 2000 et condamnée à deux ans de travaux forcés. Elle a été détenue au premier camp de travaux forcés de Wujiadianzi. Comme elle refusait de renoncer au Falun Gong, même après les coups, Mme Jia a été transférée au tristement célèbre camp de travaux forcés de Masanjia le 20 septembre 2000, où elle été privée de sommeil à long terme, a subi la torture de suspension et a brutalement a été gavée de force.

Elle a de nouveau été arrêtée le 8 janvier 2002, lors de son appel à Pékin et a été détenue dans un centre de lavage de cerveau pendant 15 jours avant d'être transférée au camp de travaux forcés de Fushun. Dans une subtile invitation pour abuser les pratiquantes, les gardes laissaient la porte de sa cellule ouverte la nuit avec un détenu qui « montait la garde et la surveillait » elle et d'autres pratiquantes.

Mme Jia a protesté et demandé que la porte de sa cellule reste fermée pendant la nuit pour préserver son intimité et son sommeil. Les gardes ont répondu à sa demande en ordonnant aux détenus de lui attacher les bras et les jambes au mur, ce qui l'a forcée à se tenir debout pendant de longues périodes.

Un garde du nom de Liu Baocai lui a piétiné et roulé la tête comme si elle était une balle. Cette torture lui a fait perdre conscience.

Les policiers de Fushun ont de nouveau arrêté Mme Jia le 8 octobre 2002. Elle a été condamnée à 10 ans de prison le 29 mai 2003. Elle a été détenue au second centre de détention de Fushun pendant plus de trois ans. Elle a été transférée à la prison pour femmes du Liaoning en 2007.

Là, les gardes ont incité les criminelles à la battre ainsi que d'autres pratiquantes. La toxicomane Liu Yun et la condamnée à mort Shi Liyan l'ont une fois frappée à la tête à plusieurs reprises, lui provoquant des saignements abondants à la bouche et au nez. Elle a eu une côte de cassée et a perdu conscience suite à un autre passage à tabac.

Ces faits ne sont qu'une toute petite partie de la torture endurée par Mme Jia. Elle exige que Jiang soit traduit en justice pour la torture, la détention et la souffrance qu'elle a subies.