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Regarder à l'intérieur

14 juin 2015 |   Écrit par un pratiquant de la province du Gansu en Chine

(Minghui.org) Je suis un pratiquant âgé qui ai pratiqué le Falun Dafa pendant 17 ans. Au début de ma pratique, j'ai vu le miraculeux et le grandiose de Dafa. Je suis si reconnaissant pour la miséricorde du Maître. Des années plus tard, j'ai trébuché au sein de nombreuses épreuves et j'ai souvent senti que je n'étais qu'un débutant dans ma cultivation, même après autant d'années.

J'ai été libéré de prison en août 2011. Je savais que j'étais à la traîne. Alors j'ai porté davantage attention à l'étude du Fa et j'ai essayé de m'impliquer dans davantage de projets de Dafa. Je suis devenu un coordinateur local. J'ai coordonné et organisé plusieurs groupes d'étude du Fa et créé un site de production de documents. Je me tenais occupé et je me sentais bien.

Cependant, des problèmes et des conflits ont surgi parmi les pratiquants au cours du travail de coordination et même dans ma famille. Je voyais mes lacunes. Je savais que je n'étais pas en phase avec le Fa. C'était douloureux.

Le Fa a des critères de plus en plus élevés pour nous. Je me suis rendu compte qu'il était temps pour moi d'élever mon xinxing.

Le Maître nous a dit :

« Si vous voulez vous élever, vous devez chercher à l’intérieur de vous-même et concentrer vos efforts sur votre esprit. Et c’est seulement alors que vous pourrez vraiment vous élever et entrer dans la tranquillité pendant la méditation assise. » (Neuvième conférence dans Zhuan Falun)

Prendre conscience de ma mentalité de compétition

Je trouvais qu'il n'était pas facile de regarder à l'intérieur. Je ne pouvais m'empêcher de regarder les autres et ma première pensée était de trouver des excuses pour moi-même. Quand un pratiquant a fait remarquer que j'avais une mentalité de compétition, je me suis senti blessé. Plus tard, j'ai fait un rêve. Dans le rêve, j'ai lutté avec d'autres toute la nuit. J'étais tout en sueur, mais j'ai persisté jusqu'à ce que tous mes adversaires aient été vaincus. Quand je me suis réveillé, je savais que le Maître me donnait des conseils.

J'ai sérieusement regardé à l'intérieur. J'avais en effet une mentalité de compétition. Je soutenais souvent un point à mort soit avec des compagnons de cultivation ou des membres de la famille.

Parfois, je me retenais. En surface, je « tolérais », mais ce n'était pas « la tolérance » d'un pratiquant. C'était une « tolérance » forcée tout en me sentant lésé dans mon cœur.

Un jour, j'ai coordonné un projet de Dafa avec une autre pratiquante. La pratiquante est partie tout à coup sans m'avertir. Je l'ai cherchée partout et l'ai appelée à plusieurs reprises, mais en vain. Deux semaines plus tard, elle est revenue. Dès que je l'ai vue, j'ai perdu le contrôle. Je lui ai fait des reproches, refusant d'écouter ses explications. Ma voix était remplie de ressentiment. Le résultat, bien sûr, n'a pas été bon.

Le Maître a dit :

« ...En fait votre nature du passé était fondée sur la base de l’ego et de l’égoïsme. Désormais, quoi que vous fassiez vous devez penser d’abord aux autres, arriver en vous cultivant à l’éveil complet sans égoïsme ni ego, autrui d’abord et soi ensuite, ainsi dès maintenant, quoi que vous fassiez ou disiez, vous devez penser aux autres, et même penser aux générations futures ! Et aussi à l’invariabilité éternelle du Dafa ! » (« La nature de Bouddha sans écoulement » dans Points essentiels pour un avancement diligent)

J'oubliais totalement de regarder à l'intérieur et de penser d'abord aux autres. Je ne tenais qu'à mes propres sentiments. Je jetais mes critiques au visage de l'autre personne. Je me mettais en colère et blessais d'autres. J'étais tellement égoïste.

Je me suis souvenu d'un incident. Lors de ma libération de prison, une pratiquante était très en colère contre moi. Elle a dit que je lui avais fait mal huit ans auparavant et elle ne l'avait jamais oublié. Je lui ai demandé de quoi il s'agissait.

« Vous avez oublié après avoir blessé les autres », se plaignait-elle. « Vous m'avez appelée pour me joindre à un projet. Ensuite, vous m'avez licenciée ! »

Elle a mentionné, que c'était il y a huit ans, alors que je coordonnais un site de production de documents avec trois autres pratiquants, dont elle.

Je lui ai dit : « S'il vous plaît pardonnez-moi. Je ne savais pas que vous étiez blessée à ce moment-là. » J'étais surpris par sa réaction. J'ai essayé de lui expliquer que nous avions vu qu'elle était plus âgée et qu'elle toussait sévèrement et sifflait en respirant à l'époque. « Les deux autres pratiquants et moi avons pensé qu'il était préférable pour vous de rentrer à la maison et de vous reposer. En outre, nous avions assez de personnel. »

Elle a dit à haute voix : « C'est juste! Avez-vous remarqué que tous les trois vous avez écopé de la prison, n'est-ce pas? Et moi non. »

Être rancunier et regarder vers l'extérieur

J'étais sous le choc. Pensait-elle que tous trois nous avions été punis parce que nous lui avions conseillé de rentrer à la maison ? Ma première pensée a été la suivante : « C'est de la méchanceté ! Est-elle une pratiquante ? » Bien que je me sois contrôlé et n'aie pas discuté avec elle, je l'ai méprisée par la suite. Je nourrissais toujours de la rancune envers elle, même un an plus tard.

J'ai essayé de regarder à l'intérieur, mais c'était douloureux. Je voyais les méfaits des autres. Je m'apitoyais sur mon sort.

Un jour, je me suis rendu compte que je cherchais vers l'extérieur. Quand j'ai regardé à l'intérieur plus profondément, j'ai trouvé ma méchanceté, ma non-indulgence, ma colère et mon auto-protection, tous provenant de mes attachements humains. Ils me liaient si étroitement que je ne pouvais pas m'en libérer. Je sentais une douleur profonde quand j'essayais d'abandonner mes attachements. Regarder vraiment à l'intérieur m'a profondément touché l'âme. Ce n'était pas une mince affaire. Pourtant, quand j'ai vraiment éliminé mes attachements, je me sentais éveillé. J'avais de nouvelles perspectives.

J'ai enfin compris que si je veux atteindre un niveau plus élevé, je dois croire en le Maître et le Fa à cent pour cent. Je vais utiliser l'outil magique de « regarder à l'intérieur » pour vérifier chaque pensée – est-ce la pensée d'une divinité ou la pensée d'un être humain ? Si c'est une pensée humaine, je ne devrais pas la laisser se développer. Au lieu de cela, je dois avoir le courage d'y renoncer, pour la dissoudre et la remplacer par la pensée d'une divinité.

Être persistant en regardant à l'intérieur

Parfois, je savais que je n'étais pas en phase avec le Fa. Je le comprenais bien, mais je ne pouvais pas l'abandonner. Dans de tels cas, c'était extrêmement douloureux. Mon expérience a été de rapidement décider d'endurer la douleur d'éliminer immédiatement ce que j'« aimais ». Je me suis rappelé : « Comment pouvais-je amener tous ces attachements et rentrer à la maison avec le Maître ? »

Le Maître a dit :

« En tant qu’élève, si vous ne suivez pas ce qu’exige le Maître, ce n’est certainement pas une simple chose. Les forces anciennes ont arrangé pour tous les disciples de Dafa une série de choses qui leur appartiennent, si les disciples de Dafa n’agissent pas selon l’exigence du Maître, ils agissent nécessairement selon les arrangements des forces anciennes. » (« Soyez lucides » dans Points essentiels pour un avancement diligent III)

Je comprenais maintenant que si je « ne regardais pas à l'intérieur », je ne suivais pas les exigences du Maître. Ce n'était pas une affaire simple.

Après avoir étudié à nouveau les enseignements du Maître sur « regarder à l'intérieur », j'ai bien senti que mes pensées humaines s'affaiblissaient et mes pensées divines se renforçaient. J'ai soudain vu la lumière. Il m'a semblé avoir franchi une étape plus élevée.

Bien que j'en sois venu à comprendre le principe, je sais qu'il faut encore travailler dur pour le faire correctement. Je vais travailler dur.

Ceci est ma compréhension. Veuillez signaler avec bienveillance toutes lacunes.

Traduit de l'anglais au Canada