(Minghui.org) Mme Wang Junling du canton de Linxi de la ville de Chifeng, en Mongolie intérieure, a déposé une plainte pénale auprès du Parquet populaire suprême contre l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois Jiang Zemin.
Bien qu'elle ne soit pas une pratiquante elle-même, Mme Wang a soumis cette plainte au nom de nombreux parents et amis qui ont été persécutés pour leur croyance dans le Falun Gong.
Mme Wang accuse Jiang des crimes suivant : avoir infligé intentionnellement des préjudices, détention illégale, mise à sac de domicile, et privation arbitraire de la liberté de croyance des personnes en question, comme accordé en vertu de la Constitution chinoise.
La plainte demande : le droit de pratiquer le Falun Gong, que le nom du fondateur de la pratique, M. Li Hongzhi, soit blanchi et des compensations pour les pertes financières et le traumatisme psychologique.
Récépissé de la plainte pénale reçue par le général du Parquet Populaire Suprême.
Plainte pénale contre l'ancien dirigeant du PCC Jiang Zemin.
Extraits de la plainte pénale
La mère de Mme Wang Mme Ding Xiuping, sa tante Mme Ding Xiuzhen, une autre tante Mme Ding Xiuyun et une amie de la famille Mme Zhang Huimei ont commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998. Elles en ont bénéficié physiquement et mentalement.
Après que Jiang Zemin ait initié la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999, plusieurs pratiquants ont été arrêtés, incluant les quatre parentes de Mme Wang. Après leurs arrestations en février 2001, elles ont chacune été condamnées à des travaux forcés ou de la prison.
Mme Xiuping et Mme Xiuzhen ont été toutes les deux condamnées à deux ans et Mme Zhang à trois ans de travaux forcés. Mme Xiuyun a été condamnée à une peine de sept ans de prison.
Les quatre femmes ont été torturées, soumises à un lavage de cerveau et forcées à faire des travaux pénibles. Certaines de leurs familles ont été détruites et ont enduré des épreuves financières. Le Bureau 610 a harcelé et menacé les membres de leurs familles à la fois au travail et à l'école.
Données personnelles de Mme Wang
Alors que ma mère était détenue dans le camp de travaux forcés, mon père a été transféré dans une région reculée, malmené au travail, harcelé par le Bureau 610 et il lui a été interdit de rentrer chez lui. Cela a laissé mon frère cadet et moi livrés à nous-mêmes. Quand j'ai atteint l'âge légal pour rejoindre l'armée, j'ai été rejetée parce que ma mère pratiquait le Falun Gong.
Le Bureau 610 a mis à sac notre maison. Ma mère a été surveillée par les détenues 24 heures sur 24, obligée à faire des travaux pénibles pendant de longues heures et a dû s'asseoir sur un petit tabouret et regarder des programmes vidéo qui calomniaient le Falun Gong.
Ma tante Xiuzhen a été arrêtée quatre fois et a aussi eu à faire des travaux forcés. Elle a même été arrêtée quand son mari était à l'hôpital, laissant leurs deux jeunes enfants livrés à eux-mêmes. Son mari a divorcé plus tard à cause de l'énorme pression mentale.
Sa maison a été vandalisée trois fois et elle a été surveillée par les détenues dans le camps de travaux forcés, a été privée de sommeil et soumise au lavage de cerveau.
Ma tante Xiuyun était une enseignante. Quand la persécution a commencé, les professeurs et les étudiants ont été obligés de regarder des programmes qui diffamaient le Falun Gong. Tante Xiuyun a écrit deux articles pour défendre la pratique : « Bénéficier beaucoup de l'étude du Falun Gong » et « Une lettre ouverte aux responsables gouvernementaux. » Elle a été renvoyée de son travail et arrêtée.
La police locale l'a torturée pendant l'année et demi où elle a été en détention. Elle a ensuite été condamnée à sept ans de prison. Sa famille a été harcelée et menacée pendant toute cette période.
La famille de Mme Zhang Huimei a été harcelée et menacée. Ses deux enfants ont été laissés seuls à la maison et, durant sa détention dans un camp de travaux forcés, on lui a fait un lavage de cerveau.
Violation des lois existantes :
• Article 33 de la Constitution : citoyenneté
• Article 36 de la Constitution : liberté religieuse
• Article 37 de la Constitution : liberté individuelle
• Article 234 du droit pénal : Quiconque inflige intentionnellement des blessures à une autre personne doit être condamné à une peine d'emprisonnement dont la durée ne peut être supérieure à trois ans, à de la détention criminelle ou de la surveillance publique.
• Article 245 du droit pénal : Quiconque soumet illégalement une autre personne à une fouille corporelle, au saccage de son habitation ou fait irruption illégalement chez une autre personne doit être condamné à de l'emprisonnement ou une détention criminelle pour une durée de trois années maximum.
• « La déclaration universelle des droits de l'homme » qui stipule que les citoyens devraient avoir la liberté de religion, le droit de se rassembler, ils devraient être protégés de l'esclavage, de la torture etc.
• « Statut de Rome » de la Cour pénale internationale : les quatre premiers articles sur les cinq qui couvrent les crimes de guerre, le crime d'agression, les crimes contre l'humanité et le génocide.
• « Statut de Rome » de la Cour pénale internationale : tous les articles, excepté l'article 10, sur les crimes contre l'humanité.
En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, a passé outre les autres membres du comité permanent du Politburo et a lancé la violente répression du Falun Gong.
La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. La plupart ont été torturés pour leur croyance et même tués pour leurs organes.
De cette façon, Jiang Zemin est directement responsable du lancement et de la poursuite de cette brutale persécution.
Sous ses directives personnelles, le Parti communiste chinois a établi un organe de sécurité extralégal le 10 juin 1999, le « Bureau 610 ». Cette organisation outrepasse les forces de police et le système judiciaire dans l'exercice de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.
La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant leur droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.
Traduit de l'anglais en France.