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Récits historiques de la médecine traditionnelle chinoise (1re partie)

5 juin 2015

(Minghui.org) La médecine traditionnelle chinoise, partie intégrante de la culture traditionnelle chinoise, estimée être de transmission divine, est une perle parmi les nombreuses différentes facettes de la civilisation chinoise.

De célèbres médecins chinois et leurs traitements miraculeux ont été officiellement enregistrés dans l'histoire orientale. Cependant, l'athéisme, tel que promu par le Parti communiste chinois, ajouté à la présomption de la science moderne, rend difficile pour la plupart des Chinois de voir la vérité derrière la médecine traditionnelle, y compris l'étroite relation entre la médecine chinoise et la cultivation et pratique.

Ce qui suit sont quelques annales officielles tirées de l'histoire chinoise.

I. La capacité supranormale de Bian Que dans mémoires du Grand Historien

Bian Que était un médecin réputé dans l'histoire chinoise. D'après les mémoires du Grand Historien, une histoire monumentale de la Chine antique et du monde, Bian Que était né avec le nom de Qin Yueren. Il était originaire de l'État de Zheng. Bian Que travailla un jour dans un hôtel où il rencontra un hôte nommé Chang Sangjun. Bian Que sentit que Chang était extraordinaire et il traita Chang avec un grand respect. Chang tenait aussi Bian Que en haute estime.

Après une décennie d'amitié Chang demanda un jour à Bian Que de s'asseoir avec lui et lui dit : « J'ai un remède secret. Je souhaite te le transmettre car je me fais vieux. Gardes le confidentiel je te prie. »

Il sortit des herbes médicinales et déclara : « Prends cela avec de l'eau de l'étang de Shangchi pendant 30 jours. Cela te permettra de voir à travers n'importe quel objet. » Après l'avoir donné à Bian Que, avec toutes ses autres recettes secrètes, Chang s'évanouit soudainement.

Bian Que prit ce remède selon les instructions de Chang et obtint la capacité de voir à travers les objets, y compris le corps humain. Il devint dès lors un excellent diagnosticien. Bien qu'il semblât faire ses diagnostics en prenant le pouls de ses patients, il pouvait en réalité voir les problèmes dans leurs organes. Cette capacité supranormale est appelée clairvoyance.

Bian Que n'était pas le seul médecin doté de la clairvoyance. D'après l'histoire, un autre médecin réputé, Sun Simiao, qui était aussi un pratiquant de l'école du Tao, avait aussi cette capacité supranormale.

II. L'esprit de Zhao Jianzi visita les Cieux

D'après mémoires du Grand Historien, un homme du nom de Zhao Jianzi avait perdu conscience depuis cinq jours. De nombreux médecins l'examinèrent, mais leurs résultats n'aboutissaient à rien, aussi demandèrent-ils à Bian Que de l'examiner.

Lorsque Bian Que ressortit de la chambre du patient, il déclara : « Son pouls est normal. Ne vous inquiétez pas. Le Duc Mu de Qin est passé par cet état et il s'est réveillé sept jours plus tard. Les symptômes de Zhao sont exactement semblables à ceux du Duc Mu. Il se réveillera d'ici trois jours avec une histoire à raconter. »

Zhao se réveilla après deux jours et demi, tout comme Bian Que l'avait prédit. Il déclara à ses médecins : « J'ai fait un merveilleux voyage pour voir les divinités des cieux. J'ai visité les cieux et j'ai vu des centaines de déités... »

Ce rapport historique montrait l'exactitude des diagnostics de Bian Que.

III. Le Livre des Han postérieurs a enregistré un cas consistant à différencier une femme d'un homme seulement à partir d'un pouls

Le Livre des Han postérieurs a consigné un cas du Dr Guo Yu déchiffrant le sexe de son patient à partir de la seule lecture du pouls. Guo était originaire de Guanghan. Son professeur, Cheng Gao, était un élève du légendaire Fuweng, un homme âgé qui pouvait soigner instantanément les maladies avec une aiguille de pierre. Les livres de Fuweng Canons de l'Acupuncture et Méthode de diagnostic par le pouls se sont transmis aux générations ultérieures.

Guo Yu servait comme médecin royal pour l'empereur He de Han (79–105 apr. J.-C.). Ses prescriptions fonctionnaient très bien, aussi l'Empereur était-il curieux des capacités de Guo. Il ordonna à un serviteur qui avait des mains féminines et à une servante, de se cacher derrière un drap, puis il demanda à Guo Yu de prendre la lecture des pouls de la main gauche de l'homme et de la main droite de la femme.

Lorsqu'on lui demanda quelle maladie avait ce patient, Guo Yu répondit : « La main gauche montrait un pouls Yang et la main droite montrait un pouls Yin. Il est étrange qu'une personne puisse avoir à la fois le pouls d'un homme et le pouls d'une femme. Je réfléchis à la raison. » L'Empereur fut assez impressionné.

IV. Le Jeu des cinq animaux de Hua Tuo dans les Chroniques des Trois Royaumes

D'après les Chroniques des Trois Royaumes, Wu Pu de Guangling et Fan Er de Pengcheng étaient tous deux élèves du célèbre médecin Hua Tuo. Hua Tuo dit à Wu Pu :

« Le corps humain a besoin d'exercices, mais il ne doit pas être surmené. Les exercices permettent aux grains d'être digérés, à l'énergie de bien circuler et tient les maladies à distance. C'est comme une charnière de porte qui ne devient jamais mangée par les vers. Les anciennes déités savaient ainsi guider le flux de leur énergie. Étirer vos muscles et faire bouger vos articulations peut ralentir le processus de vieillissement. J'ai une série d'exercices appelée le Jeu des cinq animaux, lesquels imitent le tigre, le daim, l'ours, le singe et les oiseaux. »

« Ces exercices peuvent éliminer les maladies, vous garder souple et guider votre flux d'énergie. Lorsque vous ne vous sentez pas bien, levez-vous et faites un des exercices. Lorsque votre sueur mouille vos vêtements, appliquez sur votre corps une poudre médicinale et vous vous sentirez léger, avec un appétit sain. » Wu Pu faisait ce que lui disait son professeur. ll a vécu jusqu'à quatre-vingt dix ans avec des dents solides, une audition aiguisée et une bonne vision.

(À suivre)

Traduit de l'anglais en Europe