(Minghui.org) Suite de la 1re partie.

V. Les commentaires de Yu Yingzong sur la médecine traditionnelle dans l’Ancien Livre des Tang

L’histoire suivante est tirée de l’Ancien Livre des Tang, une des plus importantes chroniques historiques officielles de l’ancienne Chine. Xu Yingzong était un fonctionnaire sous la dynastie Tang et également médecin dans une clinique gouvernementale. Au cours de l’année 618, il y eut une épidémie de tuberculose dans la province de Shaanxi qui tua de nombreuses personnes. Alors que la maladie laissait de nombreux médecins perplexes, le taux de succès de la thérapie de Xu Yingzong était de presque 100 %.

Un des amis de Xu lui dit : « Ta thérapie est vraiment stupéfiante, pourquoi n’en rends-tu pas compte par écrit sous la forme d’un livre ? »

Xu Yingzong répondit : « L’efficacité de la thérapie dépend du jugement et des pensées du médecin. Utiliser le diagnostic de la ‘prise de pouls’ est très délicat, parce que la situation change d'un cas à l'autre. Il n’y a pas de diagnostic ou de thérapie universelle. Il est par conséquent difficile de transmettre les compétences de thérapie et de diagnostic en utilisant des mots. On ne peut atteindre une bonne compréhension qu’en pratiquant beaucoup et en y réfléchissant profondément. »

« Il y a eu de nombreux médecins dans l’histoire. La différence entre les bons et les mauvais réside dans leurs compétences de diagnostic, parce que le diagnostic est la première étape et la plus importante du traitement entier. Si le médecin fait un diagnostic correct, alors seulement une ou deux herbes médicinales guériront la maladie. Mais si le médecin ne peut trouver la cause véritable de la maladie, le traitement ne fonctionnera pas, peu importe le nombre d’herbes utilisées. »

C’est comme chasser sans savoir où se trouvent les lapins. Si vous envoyez beaucoup de chasseurs tirant au hasard, vous pourrez peut-être attraper un ou deux lapins. Mais c’est seulement de la chance. Ne serait-ce pas trop désinvolte de traiter les patients de cette façon ? »

« Tout ce que j’essaie de dire est que le diagnostic de la ‘prise de pouls’ est très subtil et complexe. Cela ne peut être enseigné ou transmis par des mots. Je ne peux dont pas écrire de livres sur mes thérapies. »

VI. L’histoire de Sun Simiao dans l’Ancien Livre des Tang

Sun Simiao est un des médecins chinois traditionnels les plus célèbres et influents dans l’histoire. Il a été appelé le « roi des herbes » ou le « médecin divin ». L’empereur de la dynastie Sui essaya de l’engager comme fonctionnaire, mais Sun rejeta l’invitation.

Il déclara à ses amis : « Je ne travaillerai pas pour ce gouvernement. D’ici cinquante ans, il y aura une nouvelle dynastie et nous aurons un sage comme empereur. Seulement alors, je sortirai et l’aiderai. »

Cinquante ans plus tard, Tang Taizhong, l’Empereur le plus révéré de l’histoire chinoise, devint empereur. Il invita Sun Simiao à la capitale. L’empereur Tang fût stupéfait de la jeune apparence de Sun.

Tang Taizhong déclara : « J’ai toujours respecté ceux qui cultivent. Aujourd’hui, je suis très impressionné par M. Sun et ceci confirme mon respect. »

Sun Simiao naquit au cours de l’année 581 et décéda en 682. Un mois après son décès, son apparence n’avait pas changé et son corps ne s’était pas décomposé, mais était devenu très léger. Lorsqu’il fût mis dans un cercueil, les personnes qui le portaient ne sentirent que le poids de ses vêtements. Chacun était stupéfait.

(À suivre)

Traduit de l'anglais en Europe