(Minghui.org) Mme Li Chunying, une ancienne ingénieur primée, a été congédiée de son poste en 2000 pour avoir fait appel pour le droit à pratiquer le Falun Gong.
Dans les années qui suivirent, cette femme de 56 ans de la ville de Langfang, province du Hebei, a été détenue puis libérée pour avoir refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong. Elle a été arrêtée à six reprises et torturée en détention.
Sous la pression des autorités locales, le mari de Mme Li a divorcé et a même établi de faux documents pour pouvoir prendre la pleine possession de la maison commune du couple et transférer son permis de résidence légal de la province du Hebei à la province du Shanxi sans son consentement.
Le Bureau du Pipeline de pétrole de Langfang a refusé de rétablir la position de Mme Li et a refusé de traiter sa demande de retraite. N'arrivant pas à réclamer sa pension et sans carte de résidence, ce qui est nécessaire pour trouver un emploi, elle fait maintenant des petits boulots et est dans une grande détresse financière.
Mme Li poursuit l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin pour avoir lancé la répression contre le Falun Gong, qui lui a coûté son emploi et sa famille.
Elle a envoyé sa plainte pénale contre Jiang au Parquet suprême du Peuple et à la Cour suprême du Peuple le 10 juin.
Debout dans la neige les pieds nus
La police a arrêté Mme Li en janvier 2001, alors qu'elle protestait pacifiquement à Pékin en demandant justice pour le Falun Gong. Elle a été détenue au centre de détention de Huairou, où elle a été battue. Malgré l'hiver, il y n'avait aucun chauffage dans sa cellule. Comme elle refusait d'être prise en photo et fouillée, les gardes l'ont obligée à rester debout dans la neige les pieds nus.
Arrêtée et torturée pour avoir refusé de calomnier le Falun Gong
En mai 2002, Mme Li était dans un autobus lorsqu'un membre d'équipage a ordonné à tous les passagers d’insulter le Falun Gong. Elle a refusé et a été arrêtée. Les policiers du département de police de Zhenglanqi, de Mongolie intérieure, l’ont interrogée vingt-quatre heures sur vingt-quatre pendant sept jours.
Elle a été emmenée au centre de détention et torturée pendant plus de 40 jours. Elle a été alimentée de force avec les mains et les pieds attachés. Quand elle était sur le point de mourir, la police de Zhenglanqi l’a libérée pour raison médicale.
Envoyée en camp de travail après que l'employeur ait appelé la police
Mme Li a demandé plusieurs fois à son employeur de réintégrer son poste en août 2005. Ils ont exigé d'elle qu'elle renonce au Falun Gong pour récupérer son emploi. Elle a refusé et son employeur a appelé la police pour l'arrêter. Elle a été condamnée à deux ans au camp de travaux forcés de Kaiping, sans procédure légale.
Les gardes l’ont gardée en isolement, parce qu'elle avait fait une grève de la faim pour protester contre l'incarcération illégale. Le médecin du camp de travail lui a ouvert de force la bouche et l’a nourrie de force, pendant que les prisonniers la maintenaient.
Après un mois de torture, Mme Li était de nouveau au seuil de la mort. On lui a injecté des substances inconnues, après quoi elle a commencé à se contracter et à se sentir des démangeaisons insupportables. Les fonctionnaires l’ont libérée quand elle était dans un état critique.
Sa résidence secrètement annulée, sa pension refusée
Alors que Mme Li était incarcérée, son ex-mari a travaillé avec les autorités pour déplacer sa résidence légale au canton de Jishan, dans la province du Shanxi, et annuler sa résidence à Langfang, Hebei, en juillet 2008.
En 2013, son lieu de travail a rejeté sa demande de retraite et de pension.
Historique
Jiang Zemin a, sans l'aide de personne, commencé la persécution du Falun Gong en 1999. Malgré que les autres membres du Comité permanent du Politburo ne soient pas d'accord, il a profité de sa position en tant que dirigeant du Parti communiste chinois et a imposé sa volonté personnelle pour lancer la violente répression du Falun Gong.
La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup ont été torturés et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin et ses comparses sont directement responsables de la création et de la continuation de la persécution.
Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a établi un organe de sécurité extralégal, le Bureau 610, le 10 juin 1999. L'organisation l'emporte sur la loi pour exécuter la politique de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les éliminer physiquement.
La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants exercent maintenant leur droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.
Traduit de l’anglais au Canada