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Une vice-présidente de banque à la retraite a déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin

31 juillet 2015 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Heilongjiang en Chine

(Minghui.org) Beaucoup de pratiquants de Falun Gong exercent maintenant leur droit légal à poursuivre Jiang Zemin, l'ancien chef du régime communiste chinois, pour avoir lancé la persécution du Falun Gong et leur avoir causé beaucoup de tort et d'énormes souffrances au cours des 16 dernières années.

La dynamique de cette nouvelle vague d'actions en justice se poursuit comme le nombre de plaintes augmente régulièrement.

D'après le site Internet Minghui, plus de 82 200 pratiquants ont déposé des plaintes pénales à l'intérieur et à l'extérieur de Chine contre Jiang entre mai et la mi-juillet 2015.

Les plaintes sont soumises au Parquet suprême du Peuple et à la Cour suprême du Peuple.

Toute la famille impliquée

Mme Ding Lihua, une vice-présidente à la retraite d'une succursale de la banque dans la ville de Daqing, âgée de 67 ans, a récemment déposé une plainte pénale contre Jiang.

Elle a été arrêtée à trois reprises entre fin 2000 et mi-2002. Peu de temps après sa libération de la détention en 2001, elle a été licenciée de son travail.

Pour éviter une nouvelle arrestation, elle a vécu loin de chez elle pendant neuf mois. Elle a développé des problèmes de santé graves à la suite de sa troisième arrestation et a été mise en libérté conditionnelle pour raisons médicales – la condition, toutefois, était qu'elle devait quitter sa ville natale.

Dans sa plainte, Mme Ding a détaillé les avantages qu'elle éprouvait à pratiquer le Falun Gong, et les trois arrestations subies pour avoir demandé justice pour la pratique. Elle a également raconté combien sa famille avait souffert à cause de la politique de culpabilité par association du régime communiste. Mme Ding Lihua a écrit :

Arrêtée en 1999 et licenciée de son travail

Auparavant, je vivais dans la douleur, souffrant de nombreux maux depuis des années, dont une infection rénale et l'artère coronaire obstruée. Tous ces symptômes ont disparu dans les quatre mois après que j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en octobre 1998. Cette cultivation et pratique m'a aussi enseigné à être gentille, honnête, tolérante et attentionnée.

Ayant tellement bénéficié de la pratique, je suis devenue déterminée à demander justice pour le Falun Gong après que la persécution a commencé en 1999.

J'ai été arrêtée et emmenée au poste de police de Qianman à Pékin le 28 décembre 2000, pour avoir pacifiquement manifesté sur la place Tiananmen pour le droit de pratiquer le Falun Gong.

Il y avait déjà des centaines de pratiquants détenus dans ce poste de police depuis le début de la persécution. Les policiers nous ont brutalement rués de coups de pied. Ils ont également fait subir des électrochocs avec une matraque électrique quiconque disait 'Falun Gong est bon'.

Beaucoup de pratiquants ont été emmenés par bus dans la soirée. On m'a emmenée au poste de police de Miyun, où de nombreux pratiquants ont été battus dans de petites cellules. On pouvait entendre dans tout le poste de police les cris d'angoisse et les sons explosifs, courts, tranchants des passages à tabac dans ces cellules d'isolement.

Un compagnon de cultivation et moi avons été menottés au petit matin du 1er janvier 2001 et emmenés en bus au centre de détention de Yixian dans la ville de Jinzhou, province du Liaoning. Au centre de détention, on m'a fait subir une fouille corporelle. J'ai été forcée de m'asseoir sur une chaise de fer et j'ai été interrogée jusqu'à minuit.

Dix pratiquants parmi nous ont fait une grève de la faim pour protester contre l'arrestation illégale.

Des policiers du poste de police de Honggang et de mon lieu de travail ont contraint mon fils et mon beau-fils à payer plus de 8 000 yuans pour mon transfert vers le centre de détention de Daqing, province du Heilongjiang. On m'a emmenée au centre de détention de Honggang, un mois plus tard.

On m'a libérée le 16 mars 2000, et renvoyée de mon travail à la succursale de Honggang de la Banque industrielle et commerciale de la ville de Daqing. J'ai également perdu un mois de salaire et ma prime annuelle. J'ai donc demandé une retraite anticipée.

Évasion et neuf mois en fuite

Des policiers du poste de police de Honggang et le Bureau 610 ont fait irruption chez moi et ont pillé toutes les pièces, le soir du 20 août 2000. Ils ont confisqué mes livres de Falun Gong et la photo du Maître. Ils m'ont aussi arrêtée, mais je me suis échappée du poste de police le lendemain matin et j'ai dû vivre loin de mon domicile pendant près de neuf mois pour éviter d'être arrêtée de nouveau.

Après mon évasion, mon fils, sa femme et mon beau-fils ont été harcelés au travail. Mon beau-fils a été détenu trois fois. Son téléphone portable a été confisqué, alors il ne pouvait communiquer avec personne.

Exilée de ma ville natale

Deux policiers m'ont arrêtée le 9 mai 2002 devant la maison d'un ami. Ils m'ont emmenée au poste de police de Zhanqian dans la ville de Daqing, où on m'a giflée, battue et ruée de coups de pied. Ce poste de police est connu pour être brutal, accusant un décès après un mois de torture.

J'ai ensuite été transférée au poste de police de Saertu, où j'ai été menottée à une chaise de fer et enchaînée à un anneau de métal au sol pendant deux jours. Toutes les fenêtres ont été maintenues ouvertes pendant une nuit froide.

Le centre de détention de Daqing, un endroit où les pratiquants ont été torturés, était ma prochaine destination, à partir du 11 mai 2002. Au cours de la journée, les pratiquants étaient forcés à rester assis, ils n'étaient pas autorisés à parler et devaient obtenir la permission pour aller aux toilettes.

J'ai été mise en liberté conditionnelle médicale, à compter du 20 mai 2002. Le centre de détention a exigé que je quitte la ville de Daqing et signe un document avec trois déclarations renonçant à ma croyance. J'ai refusé, mais ma famille a signé les trois déclarations pour éviter que je sois condamnée aux travaux forcés. Je suis allée vivre à Qingdao, province du Shandong.

Sortir d'une mise en scène

J'ai vécu avec ma fille après mon retour à la ville de Daqing. Les gens de mon ancien emploi, dont le président et le chef de la sécurité de la succursale, ont commencé à harceler la famille de ma fille.

Les fonctionnaires m'ont menacée, début 2003, d'arrestation et d'emprisonnement au centre de traitement des toxicomanies de Harbin, si je refusais de me 'transformer'. Ils ont forcé ma sœur cadette travaillant à la succursale de Jiamusi, de m'emmener à la banque pour un déjeuner d'adieu. Je me suis rendu compte, cependant, que c'était une mise en scène et je suis partie.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, en tant que dirigeant du Parti communiste chinois, a contourné les autres membres du Comité permanent du Politbureau et a lancé la répression violente du Falun Gong.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Davantage ont été torturés pour leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable du lancement et de la continuation de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé, le 10 juin 1999, un organe de sécurité extralégal, le Bureau 610. L'organisation outrepasse les corps de police et le système judiciaire dans l'exercice de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants se sont maintenant prévalus de leur droit à déposer des plaintes au criminel contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais au Canada