(Minghui.org) En même temps que les plaintes contre Jiang Zemin, l'ancien chef du régime communiste chinois, gagnent constamment en nombre, six pratiquants de la ville de Yueyang, province du Hunan, ont porté plainte individuellement contre lui.
Six plaignants, deux hommes et quatre femmes, ont accusé Jiang d'emprisonnement illégal, de torture et d'avoir causé la mort, parmi d'autres crimes.
Récépissé du courrier express de la plainte envoyée au Parquet suprême du Peuple
Mme Li Gehui, la femme de M. Hu Heping, a déposé la plainte au nom de son mari qui est décédé le 7 août, 2008, moins de deux mois après sa libération d'un centre de détention.
M.Hu a été condamné au travail forcé et détenu 5 fois au cours de cette persécution.
M. Hu a été arrêté le 12 mars 2003, condamné à deux ans de travaux forcés au camp de travaux forcés de Xinkapu dans la province du Hunan et relâché à la fin de 2004.
Parce qu'il avait refusé de renoncer à sa croyance, on lui a injecté des substances inconnues à trois reprises. Après les injections, M. Hu est tombé malade avec une toux persistante et des saignements. Mais le gardien Cai Hejun n'a tenu aucun compte de sa détresse et a donné ordre au détenu Huang de le frapper au visage avec ses chaussures, de le forcer à se tenir debout sans bouger et de le priver de sommeil pendant sept jours.
Le 18 mars 2008, il a de nouveau été arrêté et emmené au poste de police due Luowang. Tôt dans l'après-midi, on l'a emmené depuis le poste de police à l'Hôtel Dongting où il a été interrogé toute la nuit. Le lendemain, il a été transféré au centre de détention de la ville de Yueyang.
Pendant sa détention, la santé de M. Hu s'est détériorée. Il souffrait, ses urines sont devenues rouge, ses jambes étaient enflées, il ne pouvait plus s'arrêter de tousser et son poids est passé de 57 kilos à 40 kilos.
Le 16 juin 2008, on l'a emmené dans un hôpital. Les médecins ont signalé qu'il avait une accumulation anormal de fluide dans l'abdomen et que ses organes s'infectaient.
La Division de la sécurité intérieure du district de Yeyanglou et le Bureau 610 ont refusé de le libérer jusqu'au moment où il était mourant. Le 18 juin 2008, on l'a libéré sous caution. Il ne s'est jamais remis et il est décédé le 7 août, tôt le matin.
Mme Fang Yue'e et M. Xu Yunsi : Des fonctionnaires du Parti communiste sont venus nous harceler chez nous
Récépissé du courrier express (EMS) de la plainte envoyée au Parquet suprême du Peuple
Mme Fang Yue'e et son mari M. Xu Yunsi habitent le quartier résidentiel de Luowang, district de Yueyanglou, ville de Yueyang.
Parce qu'ils pratiquaient le Falun Gong, M. Xu a été détenu trois fois et Mme Fang cinq fois.
Selon Mme Fan, son domicile a été saccagé à de nombreuses reprises entre 1999 et 2008. Les persécuteurs ont confisqué des objets personnels, y compris une télévision, un enregistreur vidéo et des livres. Lors des journées dites « politiquement sensibles », les agents du régime communiste envahissaient leur domicile et les suivaient même jusqu'aux toilettes.
Mme Fu Guifang : Détention, harcèlement et lavage de cerveau
Récépissé du courrier express (EMS) de la plainte envoyée au Parquet suprême du Peuple
Mme Fu Guifang habite le quartier résidentiel de Luowang du district de Yueyanglou, ville de Yueyang. Elle a été détenue illégalement cinq fois, son domicile a été pillé deux fois et on l'a emmenée dans un centre de lavage de cerveau une fois.
Elle a été emmenée le 19 avril 2015 au centre de détention de Lengshuipu par sept ou huit policiers du poste de police de Luowang et le Bureau 610, où elle a été détenue toute la nuit.
Le lendemain matin on l'a transférée au centre de lavage de cerveau du village de Xiuhuayuan, district de Rongjiawan, canton de Yueyang. Elle a subi des menaces pendant 20 jours et elle a été obligée de regarder des vidéos calomniant le Falun Gong et son fondateur, que les pratiquants appellent « Maître ».
Bien qu'elle ait refusé d'écrire ou de signer une déclaration disant son regret d'avoir pratiqué le Falun Gong, et promettant de renoncer au Falun Gong et de ne plus jamais entrer en contact avec d'autres pratiquants ni d'aller à Pékin faire appel pour le Falun Gong, ils ont appuyé de force ses doigts sur de tels documents.
Les autorités l'ont libérée après avoir extorqué de l'argent à sa fille et son gendre. Ils ont continué à la surveiller chez elle et à la harceler.
Zhu Chunxiu, 66 ans retraitée du Bureau de la construction du district de Junshan, ville de Yuanyang, explique qu'elle a été arrêtée à la gare ferroviaire en décembre 2000 pour avoir essayé d'aller à Pékin pour demander paisiblement le droit de pratiquer le Falun Gong. Ils ne l'ont relâchée qu'après avoir extorqué 4 000 yuans à son gendre.
En juillet 2002, des policiers du poste de police de Luowang l'ont emmenée dans un centre de détention et lui ont extorqué 5 000 yuans.
En essayant de rendre visite à sa fille en juillet 2003, elle a été arrêtée et emmenée dans un poste de police. La police a extorqué 2 000 yuans à son mari. Ils ont pillé son domicile et confisqué ses livres du Falun Gong. Ils ont également gardé à peu près 5 000 yuans, la valeur d'une année de son salaire.
Son mari a été contraint de divorcer, sous la pression.
Récépissé du courrier express de la plainte postée au Parquet suprême du Peuple
Mme Li Junzhi, 64 ans, habitant le district de Yeyanglou a été arrêtée par la police et détenue pendant 15 jours en août 2011 pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong.
Historique
En 1999, Jiang Zemin, en tant que chef du Parti communiste chinois a outrepassé la volonté des autres membres du comité permanent du Politburo pour lancer la répression violente du Falun Gong.
La persécution a conduit aux décès de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. D'autres encore ont été torturés à cause de leur croyance et même on a tué des pratiquants pour prendre leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la création et de la continuation de la persécution brutale.
Le 10 juin 1999, sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a établi un organe de sécurité extralégal, le Bureau 610. Cette organisation a autorité sur la police, et le système judiciaire pour ce qui est de suivre les directives de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.
La loi en Chine permet aux citoyens d'être plaignants dans des affaires criminelles, et de nombreux pratiquants exercent aujourd'hui ce droit pour porter plainte en droit criminel contre l'ancien dictateur.
Traduit de l'anglais en France