(Minghui.org) Bonjour, vénérable Maître ! Bonjour, compagnons pratiquants !
J'ai 21 ans. J'aimerais partager mon expérience de cultivation après être arrivée au Canada.
Mon cœur agité a trouvé refuge en Dafa
Je suis arrivée à Montréal en avril 2013. Je me souviens encore combien je débordais de joie du plus profond de mon être, lorsque j'ai participé pour la première fois à la Journée du Falun Dafa. Ce jour-là, je me suis décidée à bien me cultiver, parce que je m'étais éloignée de Dafa depuis trop longtemps. Les dix années précédentes, j'avais été une personne ordinaire. Il était nécessaire que je me dépêche de rattraper. Ce n'était pas une surprise que j'allais rencontrer beaucoup plus de tribulations que ceux qui ont marché fermement sur leur chemin de cultivation.
Ayant été immergée dans la grande cuve de teinture des gens ordinaires sans suivre les principes du Fa pendant des années, j'étais devenue très impétueuse. Lorsque je suis arrivée, j'ai rencontré des difficultés à être acceptée dans les universités et mon cœur errant était encore plus agité. Le Zhuan Falun était juste là sur mon bureau, mais je ne me souvenais pas de la dernière fois que je l'avais touché. Je ne pouvais pas abandonner l'attachement à aller à l'école. Tout mon karma qui aurait dû être éliminé par la cultivation au cours des années a refait surface. C'était comme une grande montagne au-dessus de moi qui m'empêchait d'étudier le Fa.
Heureusement, peu après que je suis arrivée, quelques-uns des membres de ma famille qui sont aussi des pratiquants de Dafa sont venus au Canada et nous avons pu créer un environnement de cultivation au sein de notre famille. Au début, ma mère devait me forcer à étudier le Fa. Progressivement, comme j'étudiais le Fa, la matière noire en moi a été éliminée et j'ai pu tourner mon attention sur le Fa. Lorsque mon cœur a été rempli du Fa, j'ai abandonné mon attachement à aller à l'université. Ensuite, en mai 2014, j'ai reçu la lettre d'admission à l'Université McGill.
Je me suis sentie plus posée après avoir été admise à l'université. Rapidement, j'ai participé aux neuf jours de séminaire du Falun Dafa pour les jeunes, dont j'ai grandement bénéficié. Le coordinateur exigeait que nous apprenions le Fa par cœur et le cours a continué tout l'été pour l'étude et les exercices en groupe. Au cours de cette période, tout s'est déroulé sans accroc pour moi, y compris l'étude du Fa, les exercices, la pratique d'un instrument de musique et aider d'autres projets. J'étais immergée dans le Fa et je n'avais aucune inquiétude. Chaque jour, j'étais heureuse et je me sentais comblée.
Lorsque l'école a commencé, j'ai été plus occupée. J'ai quitté la maison pour vivre seule. Au début, j'étudiais le Fa chaque jour et j'essayais aussi de mémoriser le Fa. Chaque jour, je m'améliorais dans le cinquième exercice. Après un certain temps, j'ai commencé à me chercher des excuses. J'avais beaucoup de devoirs et d'examens. J'ai commencé par abandonner la mémorisation du Fa, ensuite j'essayais de rattraper lorsque je n'avais pas étudié le Fa le soir précédent. Finalement, j'allais me coucher sans avoir du tout étudié le Fa et j'avais l'impression qu'il n'y avait rien de mal à cela.
En décembre, j'ai parlé de ma situation avec mon cousin, qui est aussi un pratiquant. Je me suis soudain éveillée au fait que je devais changer mon état d'esprit. Je ne peux pas me relâcher dans ma cultivation. Le jour suivant était un dimanche. Tout le monde participait à la distribution de porte à porte des dépliants de Shen Yun. Je n'avais pas prévu d'y aller parce que j'avais un examen le lundi suivant pour un cours dans lequel je n'avais pas bien fait, même si j'avais beaucoup étudié. Mais après avoir partagé avec mon cousin, mon côté divin a pris le dessus et a écarté mes excuses et mes attachements. J'ai passé toute la journée à distribuer des dépliants. Le Maître était avec moi et me protégeait, car je n'ai ressenti ni froid ni fatigue. Au contraire, j'avais chaud et je me sentais bien. Le lundi, je suis allée directement à l'examen et j'ai obtenu un A pour ce cours.
De cette expérience, j'ai appris que nous pouvons équilibrer l'école, la cultivation personnelle et ce que les pratiquants de Dafa doivent faire. Nous devons être de bons étudiants et même si nous avons fait de grands efforts, nous ne devrions pas être attachés aux résultats. Lorsque nous sommes appelés à faire ce que les pratiquants de Dafa doivent faire, nous devons y accorder la priorité. Je comprends que Dafa nous donne la sagesse et que nous devons avoir confiance en le Maître et le Fa et je peux même dire que « nos aptitudes nous sont données par Dafa », mais au fond de mon esprit, j'étais satisfaite de mon « intelligence ». Lorsque j'étais occupée par l'école, je trouvais des excuses pour ne pas étudier le Fa ou pratiquer les exercices. Je trouvais cela acceptable.
En avril 2015, je suis rentrée à la maison pour diverses raisons. Lorsque je regarde en arrière, je suis reconnaissante envers la grâce du Maître qui a arrangé que je retrouve un environnement de cultivation avec ma famille. Beaucoup de membres de ma famille sont des pratiquants. J'ai eu la chance de naître dans une telle famille. J'ai honte de moi d'avoir été empêchée par mes attachements ou la matière noire d'étudier le Fa avec un esprit calme et de n'avoir pas été à la hauteur de la protection et des arrangements du Maître. Lorsque j'étais petite, mon grand-père m'enseignait les poèmes de Hong Yin et des articles des Points essentiels pour un avancement diligent, que je pouvais mémoriser. Aujourd'hui, lorsque je lis ces passages que j'avais mémorisé, mes yeux se remplissent de larmes. J'ai honte de n'être même pas aussi bonne que quand j'étais petite. Mais avoir honte ne suffit pas dans la cultivation. Je dois m'élever, au lieu d'abandonner. Cela serait vraiment mauvais et honteux. Je ne pourrais pas faire face au Maître et aux êtres de mon monde. Avec un bon environnement de cultivation à la maison, le champ d'énergie est différent. Dès que je m'assieds pour étudier le Fa, je deviens calme et je peux absorber le Fa. Ayant vécu loin de ma famille, j'ai réalisé qu'il était facile de me relâcher sans être pressée par ma famille. Je chéris donc encore plus cet environnement.
Dès que je suis rentrée à la maison, les tribulations ont commencé. Pour le dire simplement, nous endurions des difficultés financières et nous pouvions à peine survivre. Et c'était plutôt difficile. À Pékin, d'un point de vue matériel, j'étais très satisfaite. Je pouvais me permettre tout ce que je voulais faire. Mais la fortune que j'avais comme personne ordinaire n'était définitivement pas une bonne chose pour mon être véritable.
Lorsque ma mère m'a dit qu'elle avait été licenciée, j'étais calme et je lui ai dit : « C'est une bonne chose. » Mais c'était une épreuve supplémentaire pour notre famille.
Le Maître a souligné :
« Certains trouvent que l’épreuve rencontrée dans la cultivation est très grande, en réalité, elle ne l’est pas. Plus vous la jugez grande, plus elle devient grande et plus vous devenez petit. Si vous avez l’esprit détaché, si y êtes indifférents, « tant que la montagne sera là, la bûche ne nous manquera pas ». Le Maître est là, la Loi est là, qu’est-ce qu’il y a à craindre ? Ne vous en occupez pas ! Une fois abandonné, vous trouverez que ce malheur sera devenu petit et que vous serez devenus grands, vous le dépasserez d’un seul pas et ce malheur sera réduit à rien, je vous l’assure. Si l’on ne peut pas le dépasser, c’est en réalité qu’on n’a pas abandonné son attachement ou qu’on ne croit pas à la Loi. » (« Enseignement de Fa à Sydney »)
Comme j'étudiais davantage le Fa, j'ai senti que je pouvais abandonner et tout laisser au Maître et au Fa. Je n'ai jamais pensé échapper à cette vie difficile pour retourner à ma « bonne » vie en Chine. Bien que nos tribulations semblent insurmontables, je suis plus grandes qu'elles. J'ai renforcé mes pensées droites et je suis devenue plus forte. Je ne m'en fais pas trop. Lorsque cela ne m'affecte pas autant que cela devrait, j'ai passé l'épreuve. Je pense que l'épreuve que je traverse est ma chance.
Je suis reconnaissante envers le Maître qui veille sur moi. Puisque nous avons obtenu le Fa, comme dit le dicton :
« Entendre le Tao le matin, pouvoir mourir le soir. » (« Se fondre à la Loi », Points essentiels pour un avancement diligent)
Ce n'est pas un problème d'endurer des épreuves. Nous devrions traiter
« les souffrances comme une joie ». (« État d'esprit », Points essentiels pour un avancement diligent)
N'est-ce pas une bonne chose ?
Dès que « Lunyu [À propos de Dafa] » a été publié, j'ai accédé au site Internet Minghui. Lorsque j'ai lu « Dafa est la sagesse du Créateur », j'ai été ébranlée. J'ai senti mes aptitudes s'étendre. Je pouvais sentir l'enthousiasme au plus profond de mon être. J'ai réalisé que je devais constamment me rectifier et endosser les responsabilités comme une pratiquante de Dafa et marcher résolument sur le chemin divin.
J'ai appris et gardé en mémoire « Lunyu [À propos de Dafa] » aussi souvent que j'ai pu. Avant de le lire, je me douchais et me changeais. C'est ma compréhension que nous devons nous préparer avant d'étudier le Fa. Le Maître a enseigné :
« […] de hautes aspirations occupent son esprit et son cœur mais il s’astreint aussi aux formalités » (« Le Saint » dans Points essentiels pour un avancement diligent)
Les Chinois de l'Antiquité jeunaient, se lavaient et se changeaient (avant de faire quelque chose d'important). Face à cet immense Fa de l'univers, nous devrions témoigner le respect qu'il mérite. J'ai réservé un moment pour mémoriser « Lunyu [À propos de Dafa] ». Vers la fin, j'étais si touchée que j'avais des difficultés à respirer. Je disais aux êtres de mon monde de se calmer avant que je récite la dernière phrase :
« […] pour quelqu’un qui cultive et pratique, si tu t’y assimiles tu es alors un éveillé – une divinité. » (« Lunyu [À propos de Dafa] »)
Lorsque je me suis levée après, je me sentais très légère. Le Maître a enseigné :
« Ils font la distinction entre le juste et le mauvais, obtiennent les vrais écrits, allègent leur corps, enrichissent leur sagesse, remplissent leur cœur, ils prennent tranquillement le bateau de la Loi. Comme cela est bon ! Ils font tout leur possible pour progresser, jusqu’à la plénitude parfaite. » (« Éveil » dans Points essentiels pour un avancement diligent)
J'étais née dans le Fa. J'avais un cœur très pur lorsque j'ai rencontré Dafa. Je pense que mon désir de mémoriser « Lunyu [À propos de Dafa] » était le sentiment de
« cultiver et pratiquer comme au début. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de la grande région de New York 2009 »)
J'ai commencé à le mémoriser sur le chemin de l'école et de la pratique de la Fanfare du pays céleste. Plus je le récitais, plus mes pensées droites étaient fortes et plus je devenais diligente.
Être une particule du Fa dans les projets de Dafa
Je suis membre de la Fanfare du pays céleste. Je m'y suis jointe trois mois après être arrivée au Canada. Participer aux projets est aussi un processus de cultivation pour moi. Mon premier défilé a eu lieu le 24 juin 2013. C'était il y a trois ans et je m'en rappelle encore très bien.
Je faisais partie de la fanfare seulement depuis un mois lorsque nous sommes allés au défilé. Je jouais de la timbale. Cela a été une expérience difficile. Il pleuvait fort et j'ai dû émettre la pensée droite tout le long du parcours pour pouvoir arriver à la fin du défilé. À partir de là, c'est devenu de plus en plus facile. Je pensais que je jouais très bien de la timbale et je me sentais plutôt fière de moi lorsque je mettais mon uniforme et marchais dans la première section de la fanfare. Lorsque j'ai pris conscience de cet attachement à me faire valoir, j'ai essayé de me concentrer sur le jeu pendant les répétitions ou les prestations au lieu de vouloir faire valoir mes compétences ou moi-même. Quand je pratique, la timbale donne une sonorité plutôt ennuyeuse, mais mon esprit devient plus calme. Lorsque je participe à un défilé, chaque fois que je fait résonner ma timbale, on dirait qu'un lotus éclot.
Dès que j'ai éliminé l'attachement à me faire valoir, on m'a demandé de jouer des cymbales à la place d'une autre personne dans trois défilés en 2014. Les cymbales étaient très lourdes. Mais avec de la persévérance, j'ai ressenti la force de jouer des cymbales. Je pouvais sentir que dans les autres dimensions, c'était très puissant. J'étais remplie de pensées droites pour la Fanfare du pays céleste.
Ensuite, on m'a donné un trombone. J'avais étudié la musique pendant un certain temps lorsque j'étais plus jeune, mais j'en avais oublié une grande partie. De plus, c'était un cuivre dont je n'avais jamais appris à jouer. J'ai beaucoup hésité. Mais dès que j'ai essayé, cela sonnait bien. Je pouvais jouer des gammes. Avec la pratique, je me suis améliorée. Mes connaissances et mon sens de la musique sont revenus et j'ai une très bonne ouïe. Je pense que cela m'a été donné par Dafa afin que je puisse apporter plus de soutien au projet. Un mois plus tard, j'ai joué du trombone dans un défilé à Toronto. Je ne pensais pas que j'avais des talents, mais j'ai continué de pratiquer au moins deux heures par jour. J'ai appris quatre morceaux en un mois et j'ai réussi à me familiariser avec d'autres morceaux.
Aujourd'hui, je joue du trombone depuis près d'un an. Les pratiquants de la fanfare savent tous le rôle important que joue le trombone et je vois aussi son impact dans la représentation de la fanfare. Je me suis donc demandé de pratiquer plus et me suis assurée de pratiquer seule pendant six heures avant de rencontrer le reste de la fanfare. J'ai joué de plusieurs instruments dans la fanfare et maintenant, le trombone m'a choisi. Chaque fois que j'ai dû changer d'instrument, c'était pour les besoins de la fanfare. Je devais abandonner mon ego afin d'être vraiment une particule du Fa. Nos instruments sont nos outils. Je les traite comme s'ils étaient vivants. Après la pratique, je nettoie précautionneusement le bec, essuie la coulisse et l'oint jusqu'à ce qu'elle brille. Je suis certaine qu'il en est très heureux.
Le trombone doit avoir été fier de moi pour les progrès que j'ai fait dans ma pratique et pendant les défilés. Je me sens aussi heureuse de son existence. En réalité, un jour, j'ai essayé, pendant que personne ne regardait, de jouer du cor, car je me souvenais que lorsque j'étais plus jeune, un professeur de musique pensait que j'avais du talent pour cet instrument. Je m'en suis bien sortie. J'ai pensé en moi-même : « Mon professeur avait donc raisons. J'avais du talent pour cet instrument. » J'ai ensuite voulu changer pour jouer du cor. J'ai ensuite fait plusieurs rêves, chacun impliquant le cor. J'ai réalisé que le Maître me donnait quelques indices pour que j'abandonne mon ego et que je m'harmonise avec le projet.
L'autre projet dans lequel je suis impliquée est la diffusion de la radio Sound of Hope. Lorsque j'ai commencé, pour un programme de 15 minutes, j'ai dû le préparer pendant des heures et le soir, j'ai fait une crise après l'autre. C'est grâce à l'aide d'un pratiquant que j'ai réussi à le télécharger à minuit. Plus tard, je me suis obligée à étudier le Fa pendant au moins une heure avant de commencer à travailler sur cette tâche. Maintenant, je peux accomplir cette tâche en deux heures. Accomplir une tâche est une question de cultivation. Nous devons être très précis avec le temps pour cette tâche. Mon programme doit durer exactement 15 minutes, ni plus ni moins, car cela influence la longueur des autres programmes et provoque des contretemps pour les autres pratiquants. Je devais souvent passer beaucoup de temps pour éditer le fichier pour qu'il fasse exactement 15 minutes. Cela pouvait parfois être très frustrant pour que cela soit juste. Un jour, alors que j'accomplissait la tâche de façon normale, le fichier a fait exactement 15 minutes, sans aucun besoin d'ajustement. Mes larmes ont coulé.
Le Fa est sans limite,
« […] ce qu'il englobe est immense et infime à l’extrême » (« Lunyu [À propos de Dafa] »)
Je me suis éveillée à la signification plus profonde de cette phrase.
En cultivant dans les projets de Dafa, j'ai progressivement fini par comprendre les responsabilités et la gloire d'être une particule de Dafa. Je me suis également éveillée au fait que je ne peux pas baisser dans la cultivation personnelle afin de pouvoir coopérer avec les autres pratiquants dans les projets de Dafa. Mon implication dans les projets de Dafa m'a aidée dans ma cultivation personnelle. Je suis devenue de plus en plus diligente, et en retour, je peux m'harmoniser avec les projets de Dafa. Je suis déterminée à être une pratiquante de Dafa jeune et digne, à bien faire mon travail et à m'élever afin de marcher sur mon chemin divin mieux et plus rapidement.
Ce qui précède est mon expérience de cultivation de l'an dernier. Soulignez avec bonté tout ce qui n'est pas approprié.
Merci Maître ! Merci compagnons de cultivation !
(Présenté à la Conférence de partage d'expériences de cultivation du Falun Dafa 2015 du Canada)
Traduit de l'anglais en Belgique