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Un cadre d'une banque de Hohhot poursuit Jiang Zemin pour l'avoir soumis aux chocs électriques et autres tortures dans un camp de travail

19 août 2015 |   Écrit par un correspondant de Minghui en Mongolie intérieure, Chine

(Minghui.org) Un cadre d'une banque de Hohhot, Mongolie intérieure, poursuit l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution du Falun Gong, ce qui lui a valu d'être incarcéré pendant trois ans dans un camp de travail, période durant laquelle il a été répétitivement électrocuté avec plusieurs matraques électriques.

M. Yun Zhuyi a été arrêté quatre fois au total entre 2002 et 2007. Il a été libéré le lendemain du jour de sa première arrestation en août 2002, pour être de nouveau arrêté deux mois plus tard. Il a reçu une peine de trois ans de travaux forcés après avoir été incarcéré en centre de détention pendant six mois.

La police l'a transféré vers le camp de travail le jour suivant la naissance de son fils. Il n'a pas pu voir son fils avant plus d'un an, lorsque sa famille a finalement été autorisée à lui rendre visite. À cette époque, sa fille de huit ans n'a pas pu le reconnaître.

Pendant que M. Yu était torturé dans un camp de travail, son épouse luttait pour faire vivre à elle seule sa famille. Souvent, il n'y avait pas suffisamment à manger. Leur fils a montré des signes de malnutrition dès sa naissance et leur fille a dit qu'elle se réveillait souvent affamée au milieu de la nuit.

Cette épreuve n'a pas pris fin quand il a été libéré du camp de travail fin janvier 2005. Il a été arrêté deux fois de plus en 2006 et de nouveau en 2007. Chaque fois, il a été détenu pendant un mois environ et son domicile a été mis à sac.

Bien qu'il soit libre maintenant, lui et sa famille vivent toujours dans la peur chaque jour, ne sachant pas quand pourrait avoir lieu la prochaine arrestation. S'il rentre tard à la maison, son épouse et ses enfants commencent à s'inquiéter pour lui.

M. Yun tient Jiang Zemin responsable des tortures et des souffrances ainsi que du stress émotionnel subi par sa famille. Dans sa plainte pénale, il a détaillé certaines des tortures qu'il a endurées :

Premier mois au camp de travail : coups violents et autres formes de tortures

Dès que j'ai été emmené au camp de travail le 11 avril 2003, les gardes ont poussé plusieurs toxicomanes à me frapper sans retenue. L'un d'eux m'a donné un coup de poing si violent dans la poitrine que je ne pouvais plus me tenir droit. Au cours de la semaine qui a suivi, je n'ai pu ni manger ni boire.

Un médecin du camp m'a examiné et m'a dit que j'allais bien. En réalité, mon sternum avait été fracturé et tordu vers l'intérieur (je me suis fait examiner dans un hôpital après avoir été libéré).

Je ne pouvais pas me tenir droit, mais ils m'ont forcé à rester debout toute la journée et toute la nuit. Ils m'ont privé de sommeil et ne m'ont donné qu'un morceau de pain à la vapeur par jour. Ils se relayaient pour me surveiller nuit et jour, même dans les toilettes. Ils ne me laissaient pas fermer les yeux un moment ni parler à personne.

Plusieurs jours plus tard, mes jambes étaient violet foncé et aussi dures que du fer.

Électrocuté avec deux matraques électriques pour avoir refusé d'accomplir des travaux forcés

Un mois plus tard, j'ai été transféré dans le groupe 3 du camp de travail et ai reçu l'ordre d'accomplir des travaux forcés. Je leur ai dit que je ne le ferais pas car je n'étais pas un criminel.

La première nuit, un jeune capitaine et un responsable m'ont emmené dans un bureau isolé et ont dit qu'ils allaient m'« éduquer ». Le jeune capitaine a dit : « Éradiquer le Falun Gong est une politique nationale. Ici, c'est un camp de travaux forcés. Si vous êtes ici, cela signifie que vous êtes coupable. »

Ensuite, ils ont utilisé deux matraques électriques pour m'électrocuter sur le cou, les bras, les voûtes plantaires, les cuisses et autres zones sensibles. Je souffrais et tout mon corps était engourdi. Ma chair était meurtrie. La douleur était si forte que je suis devenu incontinent. Du sang, de la sueur, de l'urine et des selles se sont mélangés sur le sol et m'ont recouvert. Ils ont tout de même continué de m'électrocuter.

Plus tard, ils ont ordonné à un détenu de me laver et de nettoyer le sol. Le détenu m'a emmené dans les sanitaires, m'a enlevé mes vêtements et a versé de l'eau sur ma peau fraîchement écorchée. La douleur dépassait l'entendement. Ensuite, il m'a fait rester debout dans un bureau jusque tard dans la nuit avec seulement un sous-vêtement et une veste légère. C'était l'hiver.

Électrocuté avec quatre matraques électriques pour avoir crié « Falun Dafa est bon »

En 2003, une réunion a été organisée pour critiquer le Falun Gong dans la cour du camp de travail. Les pratiquants qui avaient été transformés par la torture ont chacun dû lire leurs « confessions » à voix haute. Plusieurs d'entre nous qui avions refusé d'être transformés se sont levés et ont crié « Falun Dafa est bon ! Falun Dafa est droit ! »

Les gardes se sont précipités sur nous, nous ont frappés au sol, menottés, forcés à nous agenouiller et nous ont forcés à baisser la tête dans le couloir.

La nuit, nous étions séparés, chaque détenu dans une cellule d'isolement. De nouveau, j'ai été forcé à m'agenouiller face au mur. Ils m'ont enlevé tous mes vêtements au-dessus de la taille et ont emporté ma ceinture.

Environ sept gardes ont commencé à me torturer. Quatre d'entre eux tenaient des matraques électriques. Le directeur du camp de travail a crié : « Je ne crois pas que je ne puisse pas vous obliger à vous rendre. Je dois vous transformer aujourd'hui ! »

Deux gardes ont utilisé une corde pour m'attacher les bras derrière, ils ont ensuite tendu la corde autour de mon cou. J'ai perdu connaissance en quelques minutes seulement.

Lorsque je suis revenu à moi, un médecin écoutait mon cœur et prenait ma tension artérielle. Je pensais qu'il pourrait m'aider parce qu'il était médecin, alors j'ai dit : « Je vous en prie, dites-leur d'arrêter de me torturer. Je ne le supporte plus. » À ma grande surprise, il s'est tourné vers les gardes et a dit : « Pas de problème. Vous pouvez continuer. »

Les quatre gardes avec des matraques électriques, ont alors commencé à m'électrocuter sur tout le corps. Je souffrais tellement que je me tordais sur le sol. L'un deux m'a attrapé par les cheveux et m'a fourré une serviette dans la bouche. J'étais écorché comme un canard rôti. Mes paupières écorchées étaient si gonflées que je ne pouvais plus ouvrir les yeux. Mes lèvres abîmées étaient aussi gonflées qu'une banane. Mon visage et mon cou avaient aussi enflé.

Je dégoulinais de sang et de sueur et mes vêtements collaient à mes blessures. Ma veste, mes sous-vêtements et mon pantalon de survêtement étaient trempés de sang.

Un garde m'a donné des coups de pied dans les jambes et les genoux, ce qui m'a rendu infirme pendant un an.

Placé en cellule d'isolement et transformé

Après cela, ils m'ont placé dans une cellule d'isolement et ont essayé de me forcer à abandonner mes convictions. Ils m'ont menotté à une chaise, les mains derrière le dos. Je ne pouvais ni m'asseoir ni dormir. J'avais l'impression que les os de mes bras étaient brisés et la douleur était insupportable. Ils se relayaient pour me surveiller et la caméra dans la cellule était allumée nuit et jour.

La nuit, ils m'ont emmené dans un bureau, m'ont menotté et m'ont fait tenir debout devant plusieurs gardes armés de matraques électriques. Ils m'ont menacé en allumant les matraques et en m'ordonnant de rédiger des déclarations selon lesquelles je promettais d'abandonner ma foi dans le Falun Gong.

Un responsable du département de la santé du camp de travail m'a dit : « Des gens comme vous, nous ne vous enterrons même pas si nous vous frappons à mort. Nous vous mettrons simplement dehors et nous vous donnerons à manger aux chiens. »

En me souvenant de la façon dont j'avais été torturé auparavant, j'ai éclaté en sanglots et contre ma volonté, j'ai promis de me transformer. J'ai ensuite été placé en cellule d'isolement pendant plusieurs mois et plus tard, deux mois supplémentaires ont été ajoutés à ma peine de travaux forcés.

Électrocuté avec deux matraques électriques pour avoir refusé de me « confesser »

En 2004 dans le camp de travail, un pratiquant âgé de 60 ans a été électrocuté avec des matraques électriques pour avoir expliqué aux gardes combien il avait bénéficié du Falun Gong. Plus de dix pratiquants – parmi lesquels je me trouvais – ont commencé une grève de la faim pour protester contre ces maltraitances. Les gardes se sont vengés.

J'ai été détenu dans un petit bureau. Un directeur adjoint m'a ordonné de confesser mes « crimes ». Je lui ai expliqué les faits au sujet du Falun Gong et la raison pour laquelle je n'étais pas coupable. Il m'a crié : « Vous êtes si éloquent ! Je peux vous obliger à vous confesser de nombreuses façons ! »

Il a ensuite ordonné à un toxicomane de me passer un uniforme de détenu. J'ai refusé de coopérer et plusieurs toxicomanes m'ont frappé et donné des coups de pied.

Ensuite, ils m'ont tiré vers un grand bureau, m'ont attaché à un grand poteau et m'ont fourré une serviette dans la bouche. Plusieurs gardes m'ont frappé au visage plusieurs fois. Le sang a coulé de mon nez et de ma bouche. Ils m'ont aussi donné des coups de pied et battu sans merci.

Deux gardes ont utilisé des matraques électriques pour m'électrocuter le cou, les aisselles, l'intérieur des cuisses et les parties génitales. Ensuite, ils m'ont placé dans une cellule d'isolement pendant plus de 20 jours.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, a fait fi des autres membres du Comité permanent du Politburo et a instauré la répression violente du Falun Gong.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup ont été torturés et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable du lancement et de la poursuite de la persécution.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a établi un organe de sécurité extralégal, le Bureau 610, le 10 juin 1999. L'organisation l'emporte sur la loi pour exécuter la politique de Jiang Zemin concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les éliminer physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants exercent maintenant leur droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en Belgique