(Minghui.org) En janvier 2012, j'étais très malade et mon mari m'a emmenée à l'hôpital. On m'a diagnostiqué un cancer à un stade très avancé, qui s'était propagé au système lymphatique, au péritoine et autour des poumons.
Le médecin a dit à mon mari qu'on ne pouvait pas me guérir et lui a demandé de me ramener à la maison.
Mon mari était désespéré et n'avait pas la moindre idée quoi faire. Quand ma sœur en a entendu parler, elle m'a dit que le Falun Dafa pourrait changer quelque chose à ma vie. Mais que cela relevait entièrement de ma décision si je voulais ou non le pratiquer.
En 1999, on lui avait diagnostiqué un cancer du sein et elle a retrouvé la santé après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa.
En 1998, elle m'avait donné un exemplaire du Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa, mais il m'a fallu longtemps pour le lire. La seule chose que j'avais compris était que ça expliquait aux gens comment être bon. Je pratiquais les exercices de temps à autre.
Après le début de la persécution je n'ai pas vraiment cultivé, bien que ma sœur m'y encourageait et me pressait d'être diligente. Au lieu de ça, je me suis laissé aller aux désirs des gens ordinaires et parfois je me conduisais de façon encore pire qu'une personne ordinaire. Dans mon cœur je me moquais de ma sœur parce que je pensais que la vie n'avait aucun sens sans les plaisirs des gens ordinaires.
Plus de dix années de gâchées
Après le départ de ma sœur, j'ai réfléchis sérieusement à ma vie et en un éclair elle s'est déroulée dans mon esprit comme dans un film. Les êtres humains sont si petits et dénués de force devant Mère Nature. Avant j'étais heureuse et pleine d’énergie, mais maintenant j'avais un cancer inguérissable. J'avais gâché plus de 10 ans, pendant lesquelles je pensais être heureuse.
J'ai regretté d'avoir perdu tant de temps. Je me suis mise à genoux devant la photo du Maître et j'ai pleuré. J'ai dit que je regrettais beaucoup et que dorénavant je serais diligente.
J'ai regardé la photo du Maître et il semblait sourire. Je n'arrivais pas à y croire. Je me suis frotté les yeux et j'ai regardé de nouveau le Maître. Oui, c'était vrai, le Maître souriait. Je savais que le Maître ne m'avait pas laissé tomber et qu'il m'avait pardonné. Je savais que je pouvais de nouveau cultiver.
Une cultivation diligente
Je me suis levée tous les jours pour faire les exercices, émettre la pensée droite et lire les livres de Dafa et les articles du Maître.
Ma sœur m'a donné les outils pour briser le blocus Internet du régime chinois pour que je puisse lire les articles sur le site Internet Minghui. Dès l'instant de la publication des nouveaux articles du Maître, je les lisais ainsi que les reportages sur les activités des élèves à l'étranger. À travers le site Internet Minghui, j'ai appris grâce aux partages des pratiquants.
Ma santé s'est amélioré et je ne me mettais plus en colère. Cela faisait que mon mari soutenait ma cultivation et pratique de tout son cœur.
Ma sœur m'a demandé de l'aider à envoyer des lettres clarifiant la vérité et à distribuer des documents du Falun Dafa. Elle a dit ensuite que le Maître avait parlé de l'importance des sites de production de documents en Chine et elle se demandait si nous pourrions en établir un. Nous avons acheté une imprimante et un graveur de DVD. Avec l'aide de pratiquants locaux, nous avons appris à graver des DVD et à imprimer des documents. Nous avons essayé de produire des documents de qualité supérieure et d'en produire autant que nous pouvions en distribuer.
Trop d'attachements
Quand des pratiquants disaient que j'avais une bonne qualité d'éveil et que j'étais presque aussi bien que les anciens pratiquants, j'étais contente et satisfaite de moi. Je me trouvais meilleure que les autres et plus efficace. Le résultat était que je méprisais les autres pratiquants et j'avais l'esprit de compétition.
Cela me contrariait quand des pratiquants prononçaient mal certains mots lors de l'étude du Fa. Je méprisais ceux qui ne tenaient pas correctement les mains lors de l'émission de la pensée droite et je me demandais pourquoi ils faisaient comme ça après tant d'années de cultivation et pratique.
J'en riais dans ma tête quand des pratiquants parlaient de cet attachement-ci ou cet attachement-là. Mais j'en devenais jalouse quand ils montraient une meilleure qualité d'éveil que moi.
Il y avait encore tellement d'autres attachements qui venaient des sentiments, y compris la luxure, me valider moi-même, être fière de mon fils et le désir d'être le centre d'attention pendant les vacances ou d'autres activités.
Ces attachements-là étaient cachés au plus profond de mon cœur et je n'en faisais jamais mention devant la présence des compagnons de pratique. En fait, je voulais vivre la vie d'une personne ordinaire.
Le Ma ître m'a donné une indication quand il a vu que mon état de cultivation n'était pas bon. Un jour, je suis tombée deux fois au même endroit. C'est alors que je me suis enfin rendu compte que j’avais un problème, mais j'étais incapable de trouver ce que c'était.
Le coup de semonce
En janvier 2014, je manquais de force et j'ai commencé à me sentir malade. Je n'avais aucune force ni dans les jambes ni dans les bras et je n'arrivais pas à respirer comme il faut. Je savais qu'il s'agissait d'une interférence des forces anciennes, j'ai donc émis la pensée droite pour l'évacuer. Je savais qu'il ne fallait pas le reconnaître.
Je n'en ai pas parlé à mon mari pour ne pas lui causer de souci. Mais quand il s'en est rendu compte, il a voulu que j'aille voir le médecin. J'ai refusé d'y aller, expliquant qu'il ne s'agissait pas d'une maladie mais d'une interférence des forces anciennes, et que je ne le reconnaîtrais pas.
Cette situation est difficile à comprendre pour des non-pratiquants et il pensait que j'étais seulement butée. Il a demandé à ma sœur et à des am proches de me persuader d'aller à l'hôpital. J'ai encore refusé.
Une pratiquante d'une autre région a rendu visite à ma sœur à cet époque, qui lui a parlé de mon cas. À l'instant ou j'ai vu cette pratiquante, je savais que la rencontre avait été arrangée par le Maître. Cette pratiquante est venue m'aider. C'était une pratiquante de longue date et elle était claire quand aux principes du Fa.
Nous avons étudié le Fa ensemble, ce qui m'a aidé à déraciner certains de mes attachements. J'ai réalisé qu'une interférence en particulier était une interférence démoniaque venant de mon propre esprit.
Diagnostic à l'hôpital
Je suis allée à l'hôpital afin de rassurer mon mari.
Le scanner a montré qu'il y avait une effusion dans la plèvre, c'est-à-dire un excédent de fluide dans l'espace autour des poumons. On a prélevé une grande quantité de fluide et le médecin a dit à mon mari que mon état était grave.
Je savais que c'était une illusion, je refusai donc de le reconnaître. Les forces anciennes ont essayé de me tirer vers le bas.
Je me suis agenouillée devant la photo du Maître en disant : « Maître, je demande pardon de n'avoir pas bien fait. Les forces anciennes ont profité de mes failles. Je n'ai pas peur de la mort, mais je ne peux pas mourir parce qu'il y a encore tellement à faire et tant d'êtres à sauver. Puisqu'il y a tellement de gens qui ont besoin d'entendre les faits sur Dafa, je cultiverai avec diligence pour aller de l'avant. »
J'ai passé des heures à étudier le Fa et à faire les exercices, et j'ai confronté mes pensées et mes actes avec les principes du Fa. J'ai émis la pensée droite afin d'éliminer mon karma de pensée, mes désirs et la luxure.
J'ai quitté l'hôpital rapidement. Mon mari ne se sentait plus de joie quand il m'a vu faire des progrès. Il a déclaré : « Dafa est vraiment extraordinaire. Faites bien attention de pratiquer avec encore plus de diligence. »
Maintenant, il étudie le Fa avec moi pendant une heure tous les soirs. Il récite aussi des poèmes de Hong Yin, et la nuit, il distribue des documents de Falun Dafa avec moi.
Quand j'étudie davantage le Fa, je comprends plus en profondeur les principes du Fa. Dès qu'un attachement fait surface, je le reconnais et j’émets la pensée droite pour l'éliminer.
Maître, je vous remercie ! Compagnons de pratique je vous remercie. Et un remerciement tout spécial à ma sœur pour ton aide importante.
Traduit de l'anglais en France