Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Aperçu des pratiquants de Falun Gong dont les copies de plaintes contre Jiang Zemin ont été reçues par Minghui le 24 août 2015

10 septembre 2015

(Minghui.org) De nombreux pratiquants de Falun Gong exercent aujourd'hui leur droit légal de poursuivre Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution du Falun Gong et leur avoir causé de grands torts et d'immenses souffrances au cours des seize dernières années. L'élan de cette nouvelle vague de plaintes contre l'ancien dictateur chinois s'accélère.

Chaque jour, le site Minghui reçoit les copies des plaintes pénales déposées par de nombreux pratiquants contre Jiang Zemin. Entre la fin mai et le 27 août 2015, plus de 166 000 pratiquants de Falun Gong et les membres de leurs familles ont déposé des plaintes.

Ces plaintes sont envoyées à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême, qui sont tenus de prendre en charge toutes les plaintes pénales déposées par des citoyens, selon une récente décision de la Cour populaire suprême.

Le rapport suivant présente un aperçu des plaintes reçues par Minghui le 24 août 2015. Cela laisse entrevoir la brutalité de la persécution – certains pratiquants ont été persécutés à mort, certains ont été lourdement condamnés, beaucoup ont été torturés et certains ont été privés de leurs revenus et ont souffert sans fin de menaces et de harcèlements de la police.

Les pratiquants eux-mêmes n'ont pas été les seules victimes. Certains jeunes enfants ont perdu un ou leurs deux parents. Comme beaucoup de pratiquants assuraient le revenu principal de leurs familles, la persécution dont ils ont été victimes a causé d'immenses difficultés financières aux membres de leurs familles.

M. Li Zaiji : son épouse, Mme Zu Chunrong, a déposé une plainte en son nom

Son mari est décédé après avoir été nourri de force

Mme Zu Chunrong a détaillé la mort de son mari dans sa plainte pénale.

Elle a écrit : « Cela fait 15 ans que j'ai perdu mon mari dans le génocide commis contre les pratiquants de Falun Gong par le régime communiste chinois.

« La vie a été extrêmement difficile pour moi sans lui. Étant une mère seule sans diplôme supérieur, j'ai dû faire de nombreux petits boulots afin que mon fils puisse continuer ses études.

« Il y a une vague croissante de plaintes pénales déposées contre Jiang Zemin, organisateur de la campagne sans précédent de persécution envers les pratiquants. Je voudrais le voir amené devant la justice. »

Ses plaintes appelant à la justice pour la mort de son mari ont été déposées devant la Cour populaire suprême et le Parquet populaire suprême.

M. Li Zaiji, son mari, est décédé dans un camp de travaux forcés après qu'un vétérinaire transformé en médecin l'ait gavé de force avec de l'eau hautement concentrée en sel en juillet 2000. Ses organes ont été prélevés avant que les gardes du camp l'incinèrent rapidement. Il avait 45 ans.

Photo de mariage de M. Li Zaiji et son épouse Zu Chunrong

Détails de la plainte en chinois

M. Xiao Guobing : sa mère dépose une plainte en son nom

Un garçon âgé de cinq ans perd son père

En 2000, M. Xiao Guobing, 31 ans, professeur de lycée, a été condamné à deux ans de travaux forcés pour sa pratique du Falun Gong. Les gardes du camp de travail l'ont sauvagement battu, électrocuté avec des matraques électriques et l'ont détenu dans une cellule d'isolement.

Comme il refusait d'abandonner sa foi dans le Falun Gong, les gardes ont prolongé sa peine d'un an. Il a commencé une grève de la faim pour protester contre la persécution, les gardes l'ont nourri de force.

Après sa libération, le Bureau 610 ne l'a pas autorisé à retourner travailler. Le Bureau a aussi ordonné à des policiers de le surveiller et de le harceler.

M. Xiao a de nouveau été arrêté le 26 mai 2004. Alors que 7 agents de police fouillaient son domicile, il est tombé d'une fenêtre du 5e étage et est décédé sous le choc. Les membres de sa famille suspectent que les policiers l'ont assassiné.

« Mon petit-fils n'avait que 5 ans quand son père est décédé. Sa mort n'a aucun sens », a dit la mère de M. Xiao, âgée de 65 ans. Elle a porté plainte pour demander justice pour son fils.

Détails de la plainte en chinois

M. Wu Baoku, plaignant

Le directeur adjoint du Bureau de la préservation de l'eau torturé

M. Wu Baoku a refusé d'abandonner le Falun Gong malgré la persécution sans précédent visant cette méthode de cultivation et pratique. Des policiers ont fréquemment fouillé son domicile et l'ont harcelé. Ils l'ont surveillé et mis son téléphone sur écoute. Il devait se présenter à la police deux fois par jour.

M. Wu a été arrêté en octobre 2004. Il a été condamné à 7 ans de prison après 8 mois de détention. Il a été torturé en prison. Par exemple, il a été suspendu par les poignets, attaché à un banc du tigre, ses doigts et ses orteils ont été brûlés, du sel a été frotté contre ses plaies, un sac en plastique a été placé sur sa tête. Il a frôlé la mort de nombreuses fois.

Son employeur l'a licencié alors qu'il était en prison, en dépit des nombreuses prix qu'il avait gagnés. Face aux difficultés financières, son épouse a vendu leur maison afin de pouvoir payer l'école de leur fils. Elle a erré de place en place pour éviter le harcèlement incessant de la police.

Le harcèlement et les fouilles à domicile ont terrifié son père qui est décédé en 2003.

Grâce au Falun Gong, la santé de M. Wu s'était grandement améliorée. Il n'était plus sujet aux problèmes de cœur, infections rénales ou autres problèmes d'estomac. Il est devenu plus doux et bienveillant.

Détails de la plainte en chinois

Mme Fu Huiya, plaignante

Profiter de sa fille handicapée mentale pour fabriquer des preuves

Mme Fu Huiya a été répétitivement arrêtée et son domicile fouillé parce qu'elle n'a pas abandonné sa foi dans le Falun Gong. Elle a été arrêtée en décembre 2003 et emprisonnée pendant quatre ans.

Des policiers ont trompé sa fille handicapée mentale et lui ont dit de répéter tout ce qu'ils disaient, afin de pouvoir fabriquer des preuves pour persécuter sa mère.

« C'est honteux que les policiers aient profité de ma fille et l'aient forcée à fournir un faux témoignage contre sa propre mère, » a écrit Mme Fu dans sa plainte.

« C'est une enfant spéciale, elle a davantage besoin de mon attention et de mon amour. Mais les policiers l'en ont privée et m'ont condamnée à la prison. Elle était triste et effrayée à tout moment. Elle s'est davantage renfermée et elle n'aimait pas parler aux étrangers, ce qui fait qu'il lui a été encore plus difficile de développer sa capacité à prendre soin d'elle-même. »

Les arrestations répétées de Mme Fu et le harcèlement des policiers ont aussi créé des pressions mentales sur les autres membres de la famille, en particulier son mari et ses parents.

Son mari avait eu une attaque, était hospitalisé depuis deux ans et est décédé. Sa mort a apporté davantage de difficultés financières à Mme Fu et sa famille.

En 2010, lors qu'elle s'occupait de sa sœur malade du cancer, des policiers de Hangzhou, sa ville natale, se sont rendus à Shanghai et l'ont arrêtée. Ils ont expliqué qu'ils avaient fait cela parce que Shanghai allait recevoir l'Exposition internationale. À Hangzhou, la police a ordonné au comité de quartier de la surveiller nuit et jour.

C'était une enseignante primée, qui attribue l'amélioration de sa santé au Falun Gong.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, a fait fi des autres membres du Comité permanent du Politburo et a instauré la répression violente du Falun Gong.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup ont été torturés et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable du lancement et de la poursuite de la persécution.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a établi un organe de sécurité extralégal, le Bureau 610, le 10 juin 1999. L'organisation l'emporte sur la loi pour exécuter la politique de Jiang Zemin concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les éliminer physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants exercent maintenant leur droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en Belgique