(Minghui.org) Un professeur de collège de la province du Gansu, qui a été torturé dans un camp de travail pour la pratique du Falun Gong, poursuit maintenant Jiang Zemin en justice, l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois qui a dirigé la répression de la pratique spirituelle.
M. Guan Kejian du canton de Zhuanglang a déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin le 9 août 2015 à la Cour populaire suprême, citant les dommages causés à sa santé physique et mentale et aux pertes financières encourues suite à la persécution.
Le mari et la femme sont arrêtés, torturés pour leur croyance
En suivant les ordres de Jiang Zemin de réprimer le Falun Gong le 20 juillet 1999, les policiers du poste de police du canton de Yuebao sont entrés de force chez M. Guan le 22 juillet et ont confisqué ses livres du Falun Gong. Les policiers ont menacé M. Guan et son épouse Mme Li Airong dans le but de les forcer à renoncer à pratiquer le Falun Gong.
Entre 1999 et 2008, M. Guan a été arrêté à trois reprises et torturé pendant sa détention de six mois et sa détention d'un an et demi dans un camp de travail. En 2003, il a fait une grève de la faim et a été brutalement gavé.
Sa femme a été détenue pendant plus de trois mois, au cours de laquelle elle a été enchaînée et torturée. Leurs deux fils, âgés de 13 et 9 ans à l'époque, ont été laissés seuls à la maison. À l'école, ils ont affronté la discrimination et les insultes des enseignants et des élèves.
M. Guan a perdu une partie de sa pension et subi des pertes financières de plus de 270 000 yuans, les forçant, lui et sa femme, à devoir trouver du travail après la retraite. Toutefois, les autorités ont menacé leurs employeurs et ordonné les banques de ne pas approuver leurs demandes de prêt.
Le lavage de cerveau, les abus physiques en détention
M. Guan s'est rendu à Pékin avec son épouse en décembre 1999 pour protester contre la persécution contre le Falun Gong. Il a été battu par la police sur la place Tiananmen, détenu à Pékin pendant une semaine et emmené au centre de détention du canton de Zhuanglang, dans la province du Gansu.
Comme les autres pratiquants du Falun Gong, M. Guan a été battu dès son arrivée au centre de détention. Il a été ensuite forcé de rester debout sans vêtements par temps extrêmement froid pendant deux heures.
Pour obliger les pratiquants à renoncer au Falun Gong, les gardes les ont faits regarder des vidéos de propagande, les ont affamés, gardés en isolement et ne leur ont pas permis d'utiliser les toilettes. Les gardes ont aussi imposé l'entraînement physique de style militaire et donné des coups de poing et de pied aux pratiquants qui faisaient mal les exercices.
En février 2000, le chef et le sous-chef du centre de détention ont laissé le beau-frère de M. Guan et son camarade de classe le torturer si violemment qu'il s'est évanoui et qu'il a eu trois côtes blessées. Sa demande pour un traitement médical a été ignorée.
Ce mois de juin-là, M. Guan a été envoyé pour un an et demi au premier camp de travail de Gansu (également connu sous le nom de Lanzhou Pingantai).
Les passages à tabac, les conditions difficiles au camp de travail
Au camp de travail, M. Guan a été surveillé et suivi par des toxicomanes vingt-quatre heures sur vingt-quatre. On l'a obligé à nettoyer par terre et à nettoyer les toilettes, et à faire du travail agricole lourd dans un verger. Les gardes l’ont forcé à travailler pieds nus pendant l'hiver glacial et torse nu dans le verger sous le soleil brûlant. Il a été également privé de sommeil et d’utilisation des toilettes.
Les gardes ont fréquemment ordonné aux prisonniers de battre M. Guan. L’un des passages à tabac pendant une journée d'été a percé les ampoules qu'il avait sur les épaules. La région est devenue infectée et suppurée, lui causant une douleur atroce.
En raison de la famine chronique, du surmenage et de diverses formes de torture, M. Guan était émacié quand il a été libéré en décembre 2001.
Mauvais traitements continus par la police et l’école du district
Moins d'un mois plus tard, M. Guan a été signalé parce qu'il transportait des brochures sur la persécution du Falun Gong et il a été arrêté. Il a été ensuite battu au poste de police de Yuebao pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong et il a été détenu au centre de détention du canton de Zhuanglang pendant plus d'un mois.
En juillet 2002, M. Guan a refusé d'obéir au directeur d'école qui exigeait qu'il signe une déclaration de garantie indiquant qu'il arrêtait la pratique du Falun Gong. Il a été en fait mis en résidence surveillée en septembre sous le couvert « d'apprendre des nouvelles connaissances » au centre de formation professionnelle, où il a été étroitement surveillé et isolé dans une maison particulièrement humide sans les objets nécessaire pour la vie quotidienne.
Le 9 mars 2003, les policiers en civil sont entrés de force chez M. Guan à minuit et l’ont emmené au centre de détention du canton de Zhuanglang. Pour protester contre l'arrestation illégale, M. Guan et six autres pratiquants ont fait une grève de la faim. Sept jours plus tard, ils étaient liés à un long banc et alimentés de force avec des tuyaux en plastique, ce qui leur a blessé la bouche et a entraîné une hémorragie sévère. M. Guan a été détenu pendant 19 jours.
Au cours de l'automne 2003, M. Guan a été transféré à une école élémentaire éloignée où les enseignants insubordonnés étaient envoyés comme punition. Trois ans plus tard, il a été transféré dans une autre école, où il a été fréquemment harcelé par l'administration.
Pendant les Jeux olympiques de Pékin de 2008, les autorités ont mis en place un poste de police au village de M. Guan pour surveiller les pratiquants de Falun Gong. Le harcèlement et la surveillance se poursuivent depuis.
Jiang Zemin a, sans l'aide de personne, commencé la persécution du Falun Gong en 1999. Sans tenir compte de l'avis défavorable des autres membres du Comité permanent du Politburo, il a profité de sa position en tant que dirigeant du Parti communiste chinois et a imposé sa volonté personnelle pour lancer la violente répression du Falun Gong.
La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup ont été torturés et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin et ses comparses sont directement responsables de la création et de la poursuite de la persécution.
Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a établi un organe de sécurité extralégal, le Bureau 610, le 10 juin 1999. L'organisation l'emporte sur la loi pour exécuter la politique de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les éliminer physiquement.
La loi chinoise permet aux citoyens d'être demandeurs dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants exercent maintenant leur droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.
Traduit de l’anglais au Canada