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Un pratiquant de 12 ans : Chérir la chance de cultiver dans Dafa

22 septembre 2015 |   Écrit par un jeune pratiquant au Royaume-Uni

(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître et compagnons de cultivation,

Mon nom est Wang Zixuan et j’ai 12 ans. C'est un grand honneur pour moi de partager avec les pratiquants de Falun Dafa certaines de mes expériences de cultivation.

Nous sommes relativement des nouveaux venus, étant donné que ma mère et moi avons immigré au Royaume-Uni en janvier de l'année dernière.

Grandir avec le Fa

Quand j'étais petit, j'assistais avec ma mère à un groupe d'étude du Fa et écoutais les conférences audio du Fa du Maître, la musique de Dafa et ma mère m'aidait à mémoriser des poèmes de Hong Yin. Quand j'ai commencé à parler, je pouvais réciter la plupart des poèmes. Ma mère échangeait avec moi et nous discutions ensemble des principes du Fa.

Quand j'ai eu trois ans et demi, le Parti communiste chinois (PCC) a organisé une fête nationale. L'enseignante de la maternelle a donné à chaque enfant un drapeau national rouge sang. Quand elle ne regardait pas, je l'ai jeté à la poubelle dans les toilettes.

Je craignais que mon professeur me demande ce qui était arrivé au drapeau, alors j'ai trouvé une excuse et j'ai dit à mes parents ce que je dirais si mon professeur me demandait quelque chose. Mon père m'a dit que j'étais plus intelligent que ma mère. Cependant, ma mère a dit que je devais émettre la pensée droite et empêcher l'enseignant de me questionner.

À l'école primaire, ma mère me rappelait souvent d'émettre la pensée droite pendant les activités du lever de drapeau. Cela éliminerait les facteurs pervers du Parti et empêcherait le spectre communiste d'empoisonner les enseignants et les élèves. Bien que j'émettais la pensée droite, j'ai remarqué que le drapeau rouge sang ne s'est abaissé qu'une seule fois. Il est très probable que mes pensées droites n'étaient pas assez fortes parce que le drapeau n'est pas tombé par terre.

Quand j'ai eu cinq ans, ma mère a commencé à me lire Zhuan Falun tous les soirs. Il a fallu trois mois pour lire le livre en entier la première fois. Mon œil céleste s'est ouvert et j'ai pu entendre la musique dans d'autres dimensions.

La persécution interromp l'étude du Fa

À l'âge de 7 ans, ma mère a été arrêtée et emprisonnée pendant deux ans. J'ai perdu l'environnement de cultivation et mon œil céleste s'est fermé. Plus personne ne lisait le Fa pour moi ni ne faisait les exercices avec moi. Je ne trouvais pas les livres de Dafa et j'ai été quelque peu contaminé par le courant de la société ordinaire.

Quand ma mère a été libérée de prison, ma charge de travail à l'école a augmenté, ainsi que mes attachements humains. Je n'ai pas cultivé diligemment.

Après mon arrivée au Royaume-Uni début 2014, j'ai beaucoup regretté avoir perdu autant de temps et j'ai décidé de rattraper mon retard et de cultiver diligemment.

Vivre dans un pays libre

Mon esprit a été affecté par la persécution de ma mère, cependant après avoir vécu au Royaume-Uni, un pays libre, j'ai commencé peu à peu à abandonner ma peur. Nous sommes allés au quartier chinois de Londres et au British Museum pour clarifier la vérité à propos du Falun Dafa et distribuer des dépliants.

En Chine, ma mère m'apprenait à réciter Hong Yin sur le chemin de l'école. Je gardais les yeux ouverts et nous changions de sujet chaque fois que nous croisions quelqu'un.

Au Royaume-Uni, nous sommes allés avec mon grand-père distribuer des dépliants de Dafa. J'étais heureux quand quelqu'un acceptait un dépliant et j'ai abandonné ma peur après un certain temps.

Grand-mère nous a emmenés au quartier chinois le samedi suivant notre arrivée chez elle. C'était super de voir de nombreux pratiquants. Je me suis senti très à l'aise, parce que j'ai toujours considéré les pratiquants comme des membres de famille.

Ma mère m'a également emmené à l'ambassade de Chine pour faire les exercices et émettre la pensée droite. Il faisait froid et nous étions habillés légèrement, car c'était, après tout, un jour d'été. Nous grelottions, mais nous étions dans un pays libre, donc cela ne nous dérangeait pas.

Des épreuves différentes en dehors de Chine

L'environnement de cultivation en dehors de la Chine diffère de celui à l'intérieur de la Chine. Les pratiquants qui valident le Fa à l'intérieur de la Chine sont soumis à une grosse pression et risquent d'être persécutés. Mais, les pratiquants à l'étranger affrontent un autre type d'environnement de cultivation, et endurent aussi des difficultés et des tribulations d'une manière différente.

Je suis plutôt timide. Lorsque nous parlions aux gens de Dafa, je me sentais gêné et j'avais très peur que les gens n'acceptent pas mes dépliants. Je ne donnais des dépliants qu'aux personnes qui paraissaient gentilles.

Après avoir étudié le Fa et échangé avec la mère d'un pratiquant, j'ai compris que je suis un jeune pratiquant qui est ici pour aider la rectification de Fa du Maître. Je ne devrais pas être timide, et encore moins me sentir gêné.

J'ai regardé en moi et trouvé de nombreux attachements. Je voulais me protéger, me sentir fier et j'étais inquiet de perdre la face. J'avais pour habitude de m'éloigner immédiatement quand les gens refusaient mes dépliants. Je m'inquiétais que cela touche ma fierté. Bien que j'ai abandonné des attachements, il y en a encore certains dont il est difficile de se débarrasser.

Une pensée détermine le résultat

Je suis allé avec ma mére au British Museum pour distribuer des dépliants de Dafa. Je portais un T-shirt jaune de Dafa. C'était la saison touristique et il y avait beaucoup de Chinois parmi les touristes.

Quand j'ai traversé la route, un camion de crème glacée m'a heurté et mon esprit s'est vidé. Quand j'ai ouvert les yeux, le camion avait disparu.

Comme je portais un T-shirt de Dafa, j'étais inquiet que les gens aient une impression défavorable de Dafa. Je ne pensais qu'à la façon de protéger l'image de Dafa. Bien que je ressentais un peu de douleur, je n'ai pas été blessé et la douleur a disparu le lendemain.

Le Maître a dit :

« Nous disons que le bien ou le mal surgit d’une seule pensée, une différence dans la pensée provoque un résultat différent. » (Zhuan Falun)

Des attachements difficiles à abandonner

J'ai souvent des conflits avec ma mère. C'est parce que je perds beaucoup de temps et que je suis distrait. Je ne suis pas non plus diligent dans mon étude du Fa, pour faire les exercices et émettre la pensée droite. Ma mère me le rappelle toujours. Je veux changer, mais quand je m'amuse, j'oublie tout simplement.

Quand ma mère me critiquait, je sentais que son ton n'était pas bienveillant, aussi je ne voulais pas accepter ses critiques. Je me suis excusé auprès d'elle pour cela et elle a dit qu'elle aussi devait changer. Elle a accepté de ne plus me critiquer.

J'ai encore des attachements. J'aime bien manger, m'amuser, et suis toujours sur la défensive pour éviter d’être blessé. Quand je fais les choses, je ne pense pas aux autres d'abord. Je dois regarder en moi et respecter le principe de Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Le Maître a dit:

« Pour un pratiquant, regarder à l'intérieur est un trésor de la Loi. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 »)

Je dois cultiver véritablement, m'élever et respecter les principes de Dafa.

Faire de plus grands efforts

Je sais que je dois étudier le Fa et pratiquer les exercices chaque jour. Cependant, je ne peux pas le garantir. Parfois, quand j'étudie le Zhuan Falun, je sens que je ne suis pas concentré. Il semble que les mots ne pénètrent pas en moi et je ne me souviens pas ce que je l'ai lu.

Étudier le Fa comme ça ne m'aide pas à m'éveiller au Fa. Au contraire, c'est irrespectueux envers le Fa et le Maître. Cela pourrait être l'interférence de mon karma de pensée. Cela pourrait être également dû à mon attachement à passer du bon temps. Je ne peux pas calmer mon esprit quand mes attachements surgissent. Ma mère m'a demandé de me nettoyer en émettant la pensée droite.

Depuis que nous sommes arrivés au Royaume-Uni, je n'aime plus faire les exercices. Je me sens très fatigué après avoir fait les positions de porter le Falun debout. Mes jambes me font mal quand je fais la méditation les jambes croisées. Je saute même les exercices. Je pensais qu'aussi longtemps que j'étudiais bien le Fa, ça irait bien.

Après avoir échangé avec ma mère, j'ai compris que ce n'était pas un bon état d'esprit. Étudier le Fa et pratiquer les exercices sont essentiels à la cultivation. Je dois fournir un plus grand effort.

Chérir l'opportunité de cultiver

J'ai lu un article de partage d'un compagnon de cultivation appelé « La ligne minimum pour la Plénitude » et il m'a beaucoup touché. Je me suis fixé une ligne minimum qui est assez moche. Je n'ai pas bien fait dans ce qu'un pratiquant doit faire et suis incapable de calmer mon esprit. J'ai beaucoup d'attachements.

J'ai commencé à me poser des questions : Est-ce que cela peut être compté comme la cultivation authentique ? Puis-je encore être considéré comme un pratiquant ?

Le poème du Maître « Chimère » m'a beaucoup éveillé :

« La vie humaine est courte

Ce n'est qu'un séjour à l’auberge

N’oubliez pas le serment fait avant de venir

Si la renommée, l'intérêt, le sentiment et la vengeance tout au long du chemin vous font vaciller

Quand vous réveillerez-vous et retournerez-vous à la maison »

(Hong Yin III)

J'ai de la chance d'être un pratiquant de Dafa. Alors que j'écrivais cet article, je me suis dit : je dois chérir cette opportunité et faire tout ce qui est requis par le Maître.

Merci Maître. Merci compagnons de cultivation.

(Présenté à la Conférence de partage d'expériences de cultivation de Falun Dafa du Royaume-Uni 2015)

Traduit de l'anglais en Europe