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Écosse : L’auteur Ethan Gutmann dénonce le prélèvement criminel d’organes en Chine

23 septembre 2015 |   Écrit par Tang Xiuming

(Minghui.org) L’auteur et journaliste d’investigation Ethan Gutmann s’est rendu le mois dernier en Écosse pour promouvoir son dernier livre The Slaughter (La boucherie) qui détaille le prélèvement systématique d’organes par le régime chinois sur des prisonniers de conscience du Falun Gong de leur vivant.

Le livre explique quel part du monde libre est complice des crimes de type génocide en Chine en autorisant les patients adeptes du tourisme d’organes à acheter des organes provenant de victimes. M. Gutmann s’est exprimé lors de trois événements à Édimbourg et Glasgow. Le populaire Festival d’Art d’Édimbourg se déroulait à ce moment.

Le 28 août M. Gutmann a parlé de son enquête sur le prélèvement d’organes en Chine à la Librairie Waterstones à Glasgow. Il a ensuite pris la parole à l’Université d’Édimbourg, le 29, suite à la diffusion de Hard To Believe (Difficile à croire), un film documentaire sur le prélèvement d’organes en Chine, dirigé par Ken Stone. Enfin le30 août, c’est au Just Festival à Édimbourg que M. Gutmann été invité à exposer son sujet sous le titre « Assassinats de masse, Prélèvements d’organes et la Solution Secrète de la Chine pour régler son problème de dissidents ».

L'affiche des événements

M. Gutmann a souligné lors des trois événements, que le régime chinois continue à tuer des prisonniers de conscience pour leurs organes, en dépit de nombreuses déclarations depuis 2006, selon lesquelles on ne prendrait que les organes de donneurs consentants. En réalité, M. Gutmann a rappelé que le régime avait réagi à la publication de son livre l’an dernier en affirmant que dès janvier 2015, il ne prélèverait des organes que sur des donneurs consentants.

« Il y a un moyen assez simple de réfléchir à ce sujet », a déclaré Gutmann. « Quel est le temps d’attente pour un rein au Royaume-Uni ? Il est de trois ans. Mais en Chine, il est de trois semaines ou moins. Ce qui signifie que nous sommes face à un énorme approvisionnement constant de donneurs avec des types sanguin compatibles sur demande. Cela a été une des indications signalant que quelque chose se passe réellement en Chine. »

« Une autre trajectoire inquiétante sont les prix », a-t-il dit. « Si la Chine cessait d’utiliser des organes de prisonniers de conscience, nous devrions nous attendre à voir les prix des organes augmenter considérablement. Mais ce n’est pas le cas et nous ne voyons pas non plus les temps d’attente changer. Il semble, à tout le moins, que cette affaire se poursuit comme d’habitude. »

M. Gutmann a déclaré qu’en réalité, le régime chinois annonçait un nombre de greffes d’organes inférieur à ce qu’il est : « Ils modifient les chiffres à volonté. Ils mentent comme ils respirent. »

Il a dit que le nombre de greffes volontaires ne représentait auparavant qu'environ 1 pour cent des 10 000 greffes par an en Chine. Mais le nombre de volontaires est tout à coup passé à des milliers après que le régime a annoncé que les organes des prisonniers exécutés ne seraient plus utilisés. M. Gutmann a déclaré que les affirmations du régime restaient infondées.

Il a encouragé les membres du public à parler du prélèvement forcé d’organes en Chine à leurs médecins . Il a raconté l’histoire du médecin israélien Jacob Lavee, qui a proposé d’interdire que les Israéliens se rendent en Chine pour des greffes d’organes. Par conséquent, la loi a été votée et il est à présent illégal pour les Israéliens de subir des greffes en Chine. M. Gutmann a déclaré espérer que l’Écosse prendrait des mesures similaires. Les membres du public ont ensuite discuté là-dessus.

M. Gutmann motive une conseillère municipale à agir

Martha Wardrop (à droite), conseillère municipale

Une conseillère municipale de Glasgow, Martha Wardrop était invitée à l’exposé de M. Gutmann à la Librairie Waterstones. Elle a déclaré que les conseillers municipaux devraient être informés sur ce qui se passe en Chine et a demandé une liste des livres d’Ethan, afin de demander à sa bibliothèque de les acheter.

Une pratiquante de Falun Gong de la ville de Dalian a expliqué à Wardrop que certains de ses amis à Dalian ont été torturés à mort pour leur pratique du Falun Gong. Elle a ajouté qu’il semblerait que les expositions de corps qui voyagent à travers le monde utilisent les corps de pratiquants de Falun Gong qui ont été torturés à mort. « À Dalian, il y avait deux usines de corps », a déclaré la pratiquante à Wardrop. « Les corps des pratiquants de Falun Gong torturés à mort étaient transformés en cadavres à des fins lucratives. »

Wardrop a déclaré à la pratiquante : « Glasgow et Dalian sont villes jumelles. J’aimerais avoir plus d’informations, puis en parler avec le Lord Provost de Glasgow. » Wardrop a ajouté qu’elle inviterait aussi des pratiquants à s’exprimer au Conseil municipal.

Alex Lennox, un habitant de Glasgow assistant à l’événement, a dit qu’il avait transmis des informations sur le prélèvement d’organes à vif en Chine au conseiller municipal Andy Doig, de Renfreshire. Le conseiller a répondu à son courriel en disant : « La Chine est un géant économique, mais nous ne pouvons utiliser cela comme excuse pour fermer les yeux sur leurs abus à l’encontre des droits de l’homme, ni au Tibet ni contre le Falun Gong. »

Doig est un chrétien. Il a rencontré des pratiquants de Falun Gong collectant des signatures quelques années plus tôt. Il a signé la pétition et demandé aux pratiquants quelques formulaires vierges et des imprimés pour les partager avec ses amis à l’église.

« Laissez-moi vous aider »

Claire Russell, une bénévole de Freedom from Torture, a reçu des invitations aux événements des pratiquants de Falun Gong. Elle a dit envisager d’envoyer l’information à tous les autres bénévoles de l’organisation. Elle a insisté sur le fait que les médecins de l’organisation devaient être au courant du prélèvement d’organes en Chine.

La directrice d’une bibliothèque de Glasgow a été très touchée par le discours d’Ethan Gutmann à la Librairie Waterstones. « Laissez-moi vous aider », a-t-elle déclaré, « c’est vraiment bien, car davantage de personnes peuvent connaître la situation actuelle en Chine. » La directrice de la bibliothèque a demandé plus d'imprimés et d’affiches de façon à pouvoir les distribuer à d’autres bibliothèques de la ville.

Un professionnel médical : Le film incite à la réflexion

Une projection du film documentaire Hard To Believe s’est déroulée au Centre de Conférence John McIntyre, dans la soirée du 29 août, à l’Université d’Edimbourg. Le public comprenait des infirmières, des assistants de l’université et des employés du service national de santé. Beaucoup ont exprimé leur horreur que le régime chinois puisse prélever des organes sur des prisonniers de conscience et beaucoup ont été choqués qu’un tel crime contre l’humanité ait pu se produire.

Emma, chercheur au Collège Royal des Chirurgiens d’Edimbourg et à l’Université de St. Andrews, a déclaré que ses recherches étaient liées à l’éthique médicale. « Je connais certains membre du Parlement Écossais et certains chirurgiens », a-t-elle dit. « Je contacterai les membres du Parlement et verrai si une diffusion du film peut être organisée au Parlement. »

Ethan Gutmann est un analyste de la Chine. Son premier livre Perdre la nouvelle Chine : Une histoire américaine de commerce, de désir et de trahison détaille ses expériences et points de vue personnels sur la corruption et la séduction auxquelles sont poussés les étrangers qui vivent et font des affaires en Chine. M. Gutmann a vécu trois ans à Pékin, où il a été témoin de certains des comportements les plus avilis du monde de l'entreprise en Chine.

Traduit de l'anglais en Europe