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Les pratiquants sont torturés au-delà de la reconnaissance (partie I)

23 septembre 2015 |   Écrit par un pratiquant de la Chine

(Minghui.org) Sur les centaines de milliers de pratiquants du Falun Gong en Chine qui ont été illégalement détenus pour leur croyance dans les 16 dernières années, beaucoup ont été torturés au-delà de la reconnaissance, même pour leurs proches.

M. Geng Chunlong de la ville de Dashiqiao, province du Liaoning

Alors qu'elle se rendait à Pékin pour faire appel pour le droit à la pratique du Falun Gong, M. Geng a été arrêté par la police locale en octobre 1999, ainsi que sa mère, sa sœur, son beau-frère et leur fille. Il a été battu par le policier Zhang Haishen pendant plusieurs heures la nuit de l'arrestation, ce qui a abouti au gonflement sévère de son visage. Quand il a été emmené pour voir sa famille le lendemain, ils étaient tous stupéfaits. Sa nièce de 7 ans ne l'a reconnu que lorsqu'il a essayé de sourire et a dit : « Je vais bien. »

Mme Wu Lijun de la ville de Harbin, province du Heilongjiang

Alors qu'elle purgeait une peine de neuf ans de prison dans la prison pour femmes du Heilongjiang, Mme Wu a subi diverses formes d’abus et de tortures physiques. Elle a été battue, électrocutée avec des matraques électriques, suspendue, confinée à une petite cellule, enchaînée à une chaise de fer et elle a reçu des injections de substances inconnues. Son apparence a changé tellement gravement que sa sœur n’a pas reconnu la vieille dame aux cheveux gris qu’elle était devenue.

Mme Liu Shufen de la ville de Daqing, province du Heilongjiang

Mme Liu a été condamnée à 11 ans dans la prison pour femmes du Heilongjiang, où elle a été battue, suspendue pendant de longues périodes, privée de sommeil et privée de l'utilisation des toilettes. Pour protester contre ces mauvais traitements, elle a fait une grève de la faim de sept mois et a été alimentée de force. Sa propre mère ne l’a pas reconnue quand elle l’a vue à la prison. À ce moment-là, Mme Liu n'avait que la peau et les os.

Méthode de torture : suspension

Mme Zhang Yi de Shanghai

Mme Zhang a été illégalement détenue pendant un mois en 2013. Elle a subi des abus physiques par les détenues assignées à sa surveillance. Pour protester, elle a fait une grève de la faim, mais elle a été alimentée de force et battue. Sa fille de six ans ne l’a pas reconnue au cours de la visite et a refusé de l'appeler « maman ».

Mme Zhu Yifang de la ville de Guangyuan, province du Sichuan

Pendant son incarcération dans la prison pour femmes de Chengdu, Mme Zhu a été enfermée dans une petite cellule pendant une année complète et on ne lui a pas donné assez de nourriture. Elle a eu un œdème sévère et ne pouvait pas marcher. Le ventre de Mme Zhu était enflé par la rétention d'eau et une bosse est apparue sur son dos. Elle a reçu des injections d'une substance inconnue. Lorsque son fils adulte lui a rendu visite en juin 2009, il a pleuré en la voyant.

Une grosse bosse s'est développée sur le dos de Mme Zhu.

M. Zhang Changjiu de la ville de Fushun, province du Liaoning

M. Zhang a été soumis à des tortures brutales et des injections d'une substance inconnue alors qu'il purgeait une peine de quatre ans dans la prison de Dongling, dans la ville de Shenyang. Sa fille ne pouvait pas le reconnaître lors de sa visite.

M. Yu Huaicai de la ville de Harbin, province du Heilongjiang

M. Yu a été envoyé au camp de travaux forcés après une arrestation illégale. En seulement quatre mois, son poids est passé de 100 kg à environ 45 kg. Il souffrait d'incontinence et a perdu la voix. Son visage était tellement déformé que sa propre fille a eu peur lors d'une visite, elle a crié et est sortie en courant du parloir.

Mme Li Xiuzhen de la ville d'Anqiu, province du Shandong

Pendant son incarcération dans la prison de Jinan, Mme Li a été soumise à diverses formes de torture. Elle a fait une grève de la faim pour protester et a été alimentée de force. On ne lui a pas permis de dormir pendant quatre semaines d'affilée et elle a été battue tous les jours. Lorsqu'elle a été libérée pour raison médicale fin 2002, elle était amaigrie et sur le point de mourir. Sa fille de 13 ans s'est évanouie quand elle a vu sa mère.

Mme Wei Xinrong du canton de Mian, province du Shaanxi

Pendant sa détention illégale au camp de travaux forcés pour femmes de Xi'an, Mme Wei a découvert que sa soupe avait été empoisonnée. Après cela, elle a évité de manger la soupe. Les gardes l'ont ensuite saisie par les cheveux pour lui tirer la tête en arrière et lui verser de la soupe dans la gorge. Ils ont utilisé ses vêtements pour nettoyer la soupe renversée sur le sol, puis ils les ont jetés. Au début de l'hiver, Mme Wei n'avait qu'un chandail sale à porter. Son mari ne pouvait pas en croire ses yeux lorsqu'il l’a vue, comme elle était maigre et sale.

Mme Zhao Shuxiang de la ville de Hegang, province du Heilongjiang

Mme Zhao a été arrêtée pour avoir fait appel pour son droit à la pratique du Falun Gong et a été illégalement détenue au centre de détention du canton de Luobei. Elle a été alimentée de force après huit jours de grève de la faim. Les gardes ont inséré un gros tube dans sa gorge et l’ont alimentée avec une solution saline. Une fois, elle a craché une grande quantité de sang et était sur le point de mourir. Lorsque son mari a reçu un appel téléphonique du centre de détention, il s’est précipité pour la voir, il ne l’a pas reconnue, jusqu'à ce que le directeur l’ait assuré que c'était Mme Zhao.

Mme Yang Junying du canton de Ningxiang, province du Hunan

Après avoir été arrêtée en 2005, Mme Yang a été détenue au camp de travaux forcés pour femmes de Baimalong, dans la ville de Zhuzhou. Elle a été forcée de regarder des programmes TV calomniant le Falun Gong, privée de sommeil et on l'a empêchée d'utiliser les toilettes. Elle a été battue et assise de force sur un petit tabouret pendant 18 heures par jour, parce qu'elle refusait de renoncer à sa croyance. Plus tard, on l'a forcée à travailler pendant de longues heures chaque jour pendant deux ans. Elle a été physiquement et verbalement maltraitée, jusqu'à ce qu'elle développe une pression artérielle élevée et de l'engourdissement chronique dans les pieds. Lorsqu'elle a été libérée pour raison médicale fin 2006, elle avait l'air si âgée que son mari ne l'a pas reconnue.

Traduit de l’anglais au Canada