(Minghui.org) Un homme âgé de 81 ans s'est retrouvé sans pension et sans endroit pour vivre suite à sa libération après quatre années d'emprisonnement en raison de son refus de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.
Avant son dernier emprisonnement, M. Luo Zhenggui, un fonctionnaire du gouvernement à la retraite du canton de Guilin, avait déjà purgé trois ans et demi entre 2004 et 2007 pour avoir refusé de renoncer à sa foi.
La police est venue de nouveau le chercher en 2009. Bien qu'il ait réussi à leur échapper, les autorités locales ont décidé de confisquer son appartement et de suspendre sa pension. M. Luo a été contraint d'aller d'un endroit à un autre, jusqu'à ce qu'il soit de nouveau arrêté en 2012 et qu'il soit condamné à une deuxième peine d'emprisonnement.
M. Luo a déposé une demande auprès des autorités locales pour qu'on lui restitue sa pension et qu'on lui rende son appartement. Il est également en train de déposer une plainte contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution du Falun Gong qui a abouti à son calvaire.
Des violations de procédures judiciaires précédent les deux peines d'emprisonnement
Des procès remplis de violations des procédures judiciaires de la part de la police, du Parquet et du tribunal ont abouti aux condamnations à la prison de M. Lou.
La police n'a pas produit de mandat de perquisition ou d'identification lors de l'arrestation et de la mise à sac du domicile de M. Luo.
Les deux fois, le Parquet l'a accusé d'utiliser une secte pour saper l'application de la loi, un prétexte régulièrement utilisé par le régime communiste chinois pour piéger et emprisonner les pratiquants. M. Luo a fait valoir qu'aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong et qu'il n'aurait jamais dû être poursuivi pour avoir exercé son droit constitutionnel à la liberté de croyance.
Les preuves de l'accusation étaient discutables. Par exemple, quand il a été arrêté en 2012, Zhang Xianwen, chef du Bureau de la sécurité intérieure de Gulin, l'a trompé en lui faisant signer un document qui l'incriminait. Le tribunal l'a ensuite utilisé comme preuve pour le condamner.
Selon la loi, les accusés ont le droit de lire ou de vérifier les procédures judiciaires afin de demander les modifications nécessaires. M. Luo, cependant, n'a jamais eu l'occasion d'examiner les procédures judiciaires.
Appel répété sans aucune réponse
M. Luo a déposé une plainte contre le Parquet local et la cour après avoir été condamné une première fois en 2004. Il n'a jamais reçu de réponse.
Après qu'il a été arrêté en 2012, le tribunal l'a étiqueté comme étant un récidiviste probable, citant son emprisonnement précédent. Il a écrit une lettre au juge expliquant que sa première peine d'emprisonnement manquait de base légale. Il a demandé au juge de ne pas faire la même erreur en condamnant des gens innocents qui n'ont commis aucun crime.
Le juge l'a tout de même condamné à quatre ans. M. Luo a fait appel à la Cour intermédiaire de la ville de Luzhou, mais il a essuyé un refus.
M. Luo a fait appel à la Cour supérieure du peuple de la province du Sichuan le 6 juillet 2015, mais, à ce jour, il n'a pas eu de réponse.
Sa femme a aussi souffert en raison de sa croyance
La femme de M. Luo, Mme Zhang Ziqin, pratique aussi le Falun Gong. Comme son mari, elle a également été maintes fois arrêtée et emprisonnée. Comme le couple n'a pas de revenus réguliers, ils luttent pour joindre les deux bouts.
Voir aussi :
La cour de Gulin dans le Sichuan condamne illégalement trois pratiquants de Falun Gong à la prison
Trois pratiquants de Falun Gong se défendent eux-mêmes devant les tribunaux et plaident non-coupables
Account of a Trial Moved from a Courthouse to a Detention Center, Then Postponed
Entire Family Devastated as Grandfather, Mr. Luo Zhenggui, is Tortured in Guangyuan Prison
Traduit de l'anglais au Canada