(Minghui.org) Un habitant du canton de Pujiang a été arrêté dix jours avant l'ouverture du sommet du G20 à Hangzhou, une ville à 120 km de la ville où il habite. M. Chen Hualiang a été détenu pendant quinze jours et a été exilé le jour de sa mise en liberté. La police de la localité a visé M. Chen parce qu'il refusait de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle qui est actuellement persécutée par le régime communiste chinois.
Il était occupé à travailler à son entreprise, la société d'électricité magnétique de Huapu, le 24 août, quand Fu Fukang, le chef du Service de la sécurité intérieure, est apparu et a exigé qu'il retourne chez lui pour y avoir un entretien.
M. Chen a refusé et il a été emmené directement au poste de police de la localité, où les agents ont essayé de lui mettre la pression afin qu'il renonce à sa croyance en Falun Gong. Il a refusé et il a été envoyé au centre de détention du canton de Pujiang où les gardiens ont essayé sans succés de lui faire changer d'idée.
Fu a averti M. Chen : « Si vous continuez à garder fermement votre croyance, vous devrez quitter Pujiang ! » Le menace de Fu a pris forme le jour de la mise en liberte de M. Chen, le 8 septembre. Plusieurs agents ont conduit M. Chen hors de Pujiang et l'ont déposé dans un endroit inconnu.
La mère de M. Chen qui vivait avec lui a 86 ans et elle a failli être arrêtée quand la police est allée piller son domicile peu de temps après son arrestation. La femme âgée a refusé d'être enlevée et les agents se sont radoucis. Maintenant, elle habite là toute seule, sans personne pour prendre soin d'elle.
Le sort de M. Chen n'est que le prolongement de la persécution qu'il endure aux mains des autorités depuis des années. Il a été condamné à trois ans en 2004 et a été congédié de son emploi d'enseignant dans une université de la commune. Ensuite, il a trouvé un emploi dans la société d'électricité magnétique de Huapu, mais on a mis fin à son contrat peu de temps après sa dernière arrestation.
Traduit de l'anglais en Belgique