(Minghui.org) J'ai appris une leçon très importante alors que je distribuais des calendriers de Minghui.
En passant des calendriers, j'explique généralement que le calendrier dénonce les faits sur la persécution du Falun Gong. Quand je fais la distribution des calendriers, j'en profite pour parler du Falun Dafa et aider les gens à démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées.
J'ai récemment apporté plus de 50 calendriers avec moi, mais étant seule, il m'a été difficile de distribuer tous les calendriers. J'ai été en mesure d'aider environ quinze personnes à démissionner du PCC.
J'ai partagé plus tard avec une autre pratiquante sur comment j'avais fait et je lui ai demandé comment on pouvait faire mieux. Elle pensait qu'il était inefficace de distribuer des calendriers comme je le faisais. Selon son point de vue, nous devrions parler de la démission du PCC avant de leur donner le calendrier.
J'ai lu un article sur le site Internet Minghui qui décrivait comment un pratiquant parle habituellement de démissionner du PCC d'abord, puis donne ensuite un calendrier à la personne. Je sentais que cela était logique et j'ai décidé de le faire différemment à l'avenir.
Je suis sortie avec environ une vingtaine de calendriers et certains DVD. J'ai parlé aux gens du Falun Gong et de la persécution avant de leur remettre un calendrier. Une fois le calendrier accepté, j'abordais le sujet de la démission du PCC. Ça s'est bien passé pendant un certain temps.
Un jour, j'ai parlé à deux hommes. Un homme en feuilletant le calendrier a commenté qu'il avait l'air très bien. À ce moment-là, je lui ai suggéré de démissionner du Parti communiste. Il a dit qu'il voulait lire le calendrier d'abord.
« Ce que je vous demande de faire est pour votre propre bénéfice », lui ai-je dit. « Si vous ne voulez pas démissionner du Parti communiste, alors je suis désolée, mais vous ne pouvez pas garder le calendrier. »
Il ne voulait pas le remettre, mais je ne lui ai laissé aucun autre choix. Quand il m'a remis le calendrier, il accusait un air de désespoir mélangé avec de la rancune dans les yeux. Son regard m'a fait réaliser que je venais de ruiner sa chance d'être sauvé. J'étais stupéfaite.
L'expérience m'a fait comprendre que l'approche que je cherchais à utiliser n'était pas bonne et je lui avais refusé l'opportunité de connaître la vérité et d'être sauvé. Si je lui avais permis de garder le calendrier et de le lire à son gré, il aurait pu en venir à comprendre la vérité sur Dafa et être sauvé.
Même si je pensais faire la bonne chose en lui demandant d'accepter ma suggestion de démissionner du Parti, il s'est avéré que cela a eu l'effet inverse. Je ne lui ai pas donné le temps nécessaire pour réfléchir et finalement être sauvé.
J'ai regretté profondément l'incident. Je n'ai pas traité cet homme de la même façon que le Maître m'a traitée. Le Maître m'a sauvée avec sa compassion sans limite. Je sentais que j'avais déçu le Maître.
Le Maître a dit :
« Donner le salut aux gens c’est donner le salut aux gens, les choisir ça n’est plus la compassion. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de la grande région de New York 2009 » dans Enseignement de Fa dans les conférences IX)
N'étais-je pas sélective ? Le Maître sauve tout le monde, même les espions. Cet homme voulait lire le calendrier et apprendre la vérité. J'aurais dû lui laisser le calendrier.
Aujourd'hui, les gens qui vivent en Chine sont tous profondément empoisonnés par le PCC pervers. Est-il possible de les sauver tous après avoir parlé du Falun Gong une seule fois ? S'il avait appris la vérité en lisant le calendrier quand il en avait l'occasion, il aurait pu accepter de démissionner du PCC quand l'opportunité se serait représentée.
J'en suis venue à comprendre que donner aux gens l'occasion d'apprendre la vérité et les aider à se sentir à l'aise à propos de Dafa est ce qui est important.
J'ai promis au Maître que je ferai mieux à l'avenir et je veux que le Maître soit assuré que je ferai de mon mieux pour sauver davantage de gens.
Traduit de l'anglais au Canada