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Fahui de Minghui | Regarder à l'intérieur et sauver les gens dans le processus de venir en aide aux compagnons de cultivation

11 novembre 2016

(Minghui.org)

Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

L'automne dernier, ma belle-sœur a été illégalement arrêtée après avoir déposé une plainte contre Jiang Zemin. La police a saccagé son domicile et a emporté des livres de Dafa et des centaines d'exemplaires de la revue Minghui ainsi que des DVD et des livrets d'information. J'ai engagé un avocat pour elle.

Ici, je voudrais partager ce que j'ai appris pendant tout ce processus de travail pour obtenir la libération de ma belle-sœur.

1. Abandonner les émotions humaines

Ma belle-sœur était très occupée à travailler à la ferme et parfois elle n'étudiait pas le Fa. Après avoir été arrêtée, elle avait tellement peur qu'elle a signé une lettre déclarant qu'elle ne continuerait pas à pratiquer le Falun Dafa.

Ma belle-sœur est un membre de ma famille ainsi que ma compagne de cultivation. Je savais donc que je devais l'aider. Le Maître ne reconnaît pas la persécution et je ne le devrais pas non plus. J'ai donc engagé un avocat.

Après avoir rencontré ma belle-sœur pour la première fois, l'avocat semblait très malheureux. Il m'a dit : « Votre belle-sœur ne pratique pas vraiment, elle n'est pas honnête. »

L'avocat représentait également plusieurs autres pratiquants locaux détenus. Un jour, il m'a appelée pour aller le chercher à la gare. Il a dit qu'il rencontrerait ma belle-sœur ainsi qu'une autre pratiquante qui devait comparaître devant le tribunal le lendemain. Je l'ai conduit au centre de détention. Deux heures plus tard, il est sorti et m'a dit qu'il n'avait pas eu le temps de rencontrer ma belle-sœur.

Il a expliqué : « L'autre pratiquante a une forte pensée droite, alors j'ai eu une conversation plus longue avec elle. »

Je me suis sentie mal à l'aise. C'était la troisième fois que l'avocat venait au centre de détention, mais il n'avait pas rencontré ma belle-sœur. Deux heures auraient dû suffire pour rencontrer les deux, ai-je pensé, et le visage malheureux de l'avocat, après sa première rencontre avec ma belle-sœur, était toujours dans ma tête.

Pourquoi l'avocat n'avait-il pas voulu rencontrer ma belle-sœur ? J'ai essayé de regarder vers l'intérieur. Chaque fois que l'avocat venait dans ma ville, je le conduisais toujours. J'essayais de rendre son travail plus facile et plus efficace, que ce soit pour ma belle-sœur ou pour d'autres pratiquants (certains que je n'avais jamais rencontrés). J'ai passé beaucoup de temps et d'argent à faire ces choses. Parfois, je n'avais pas le temps de déjeuner. Je savais que les familles des autres pratiquants traversaient des moments difficiles, alors j'essayais d'alléger une partie de leur fardeau.

Soudain, j'ai compris : dans mon cœur au plus profond, je pensais que comme j'avais tant donné, l'avocat devrait accorder plus d'attention et donner plus d'attention à ma belle-sœur. J'ai trouvé mon égoïsme et mes sentiments humains envers ma belle-sœur. Le Maître a profité de cette occasion pour me révéler ces attachements.

En pensant plus profondément, j'ai réalisé : la raison pour laquelle j'ai embauché un avocat était non seulement pour sauver un membre de ma famille, mais aussi pour clarifier la vérité à ceux qui travaillent dans le système judiciaire. L'arrestation des compagnons de cultivation est une mauvaise chose. Mais nous allons transformer cette mauvaise chose en quelque chose de bien !

J'ai décidé de ne plus penser à ceux que j'aidais. Que ce soit ma belle-sœur ou d'autres pratiquants, peu importe. La seule chose que je suis censée faire est de sauver les gens. Je devais aider inconditionnellement.

Quelques jours après être arrivée à cette compréhension, j'ai reçu un appel téléphonique de l'avocat qui a dit qu'il allait rencontrer ma belle-sœur dans le centre de détention. Il a dit qu'il était arrivé dans la ville la nuit précédente et avait pris un taxi.

J'ai été témoin du résultat puissant de regarder à l'intérieur.

2. Tous les pratiquants sont des membres de ma famille

Un matin, je suis passée prendre l'avocat et la fille d'une autre pratiquante détenue (que je ne connaissais pas) et je les ai conduits au centre de détention. L'avocat a rencontré séparément ma belle-sœur et l'autre pratiquante. L'autre pratiquante devait comparaître devant la cour cet après-midi-là.

La fille de la pratiquante m'a demandé si j'irais à la cour avec elle. Elle a dit : « Je suis le seul membre de la famille ici. » L'avocat m'a également invitée à entrer. J'ai pensé, tous les pratiquants sont des membres de ma famille, alors j'ai accepté et je me suis rendue dans la salle d'audience.

Je me suis assise dans un siège désigné pour les membres de la famille. La pratiquante détenue a été amenée par deux officiers par une entrée directement face à moi. Je ne l'avais jamais rencontrée auparavant, mais d'une certaine manière elle semblait familière. Je lui ai souri et elle m'a remarquée et m'a souri. J'ai émis la pensée droite pendant toute la procédure judiciaire. Je sentais un champ d'énergie très fort. Je savais que le Maître m'encourageait !

Au cours de la procédure, l'avocat a réfuté les accusations du procureur et a souligné qu'il était en fait illégal de persécuter les pratiquants de Dafa. Il a dit que la liberté de croyance est garantie par la Constitution chinoise. L'avocat a également donné de nombreux exemples d'avocats chinois plaidant non- coupable au nom de leurs clients pratiquants de Falun Dafa, et la façon dont de plus en plus d'organismes du Parquet et des tribunaux ont retiré les dossiers de Falun Dafa. La déclaration de la fille de la pratiquante était également très puissante.

Je sentais que la salle d'audience était remplie d'énergie juste. Le juge, deux jurés, trois greffiers et trois procureurs écoutaient tranquillement, comme des étudiants écoutant leur professeur dans une salle de classe.

L'audience a duré trois heures. En fin de compte, le juge a condamné la pratiquante à une peine d'un an. Cependant, comme elle était détenue depuis près d'un an déjà, elle a été libérée sans tarder.

Pendant le temps où je me suis coordonnée avec l'avocat, cinq pratiquants sont passés devant les tribunaux. Le juge les a condamnés à un an, dix mois ou six mois respectivement, selon la durée de la détention du pratiquant. Tous ont été rapidement libérés des centres de détention.

Au début, j'ai embauché un avocat pour aider ma belle-sœur. En fin de compte, nous avons aidé plus de pratiquants et clarifié la vérité à la cour à plusieurs reprises. Je suis si reconnaissante pour l'arrangement du Maître !

3. Le pouvoir de la pensée droite

Nous avons reçu un avis urgent que ma belle-sœur devait comparaître devant le tribunal dans deux jours. J'ai contacté immédiatement mon avocat, mais il était à l'extérieur du pays et incapable de revenir avant trois jours. Il a dit que la cour était censée envoyer un avis au bureau de l'avocat au moins trois jours à l'avance. Mais ils ne se sont pas conformés au processus légal. Il a dit qu'il contacterait le juge pour changer le moment de la comparution, et il m'a demandé de faire la même chose.

J'ai appelé le bureau du juge à plusieurs reprises, mais personne n'a répondu. La date de la comparution était le lendemain. Que devais-je faire ?

Dans le même temps, j'ai reçu deux appels téléphoniques d'un avocat de Pékin et d'un autre avocat de Chongqing. Ils m'ont dit que mon avocat leur avait demandé de communiquer avec le juge, mais leurs appels ne passaient pas. Ils ont tous deux suggéré que je demande immédiatement au tribunal de demander au juge de reporter la date.

J'ai pensé demander à certains pratiquants de venir avec moi, ou de leur demander d'aider en émettant la pensée droite. À bien y réfléchir, je savais que tous étaient extrêmement occupés avec divers projets de Dafa, donc je ne voulais pas les distraire.

Alors j'ai pensé que rien n'est accidentel. Le Maître est toujours ici avec moi. J'ai demandé au Maître dans mon cœur de me donner la force et de renforcer ma pensée droite. Je sentais que ma pensée droite se renforçait et j'étais prête à faire face à tout ce qui pouvait arriver.

Sur le chemin vers le palais de justice, l'avocat de Chongqing m'a rappelée. Il était très inquiet et il m'a suggéré de demander à un avocat local de rencontrer ma belle-sœur et de lui dire de ne pas comparaître devant un tribunal sans la présence d'un avocat.

J'ai été très touchée par ces avocats qui se sont montrés très préoccupés. Je pensais à toutes les vies venant sur la terre pour le Fa. Je pensais à la miséricorde du Maître. J'ai pensé à la façon dont les juges sont également ici pour le Fa après des millions d'années de réincarnation. Ils attendent d'être sauvés par les pratiquants de Dafa. Malheureusement, certains d'entre nous ne cultivent pas bien et les forces perverses utilisent nos lacunes. Ils contrôlent les juges et leur causent vraiment du mal. Je pensais : « Je suis tellement désolée, juge » pendant que des larmes coulaient sur mon visage.

Quand je suis arrivée au palais de justice, j'ai expliqué au greffier pourquoi j'y étais. Le greffier a appelé le juge qui est bientôt arrivé. Le juge a été amical et a accepté de reporter la date de la comparution.

Dans le passé, j'avais demandé à être le défenseur de la famille pour le cas de ma belle-sœur, mais le juge avait rejeté ma demande parce que je n'étais pas considérée comme un membre de la famille immédiate. Cette fois, j'ai profité de l'occasion pour dire au juge pourquoi ma belle-sœur avait intenté un procès contre Jiang Zemin et à quel point elle avait profité mentalement et physiquement de la pratique du Falun Dafa. Le juge a écouté attentivement et a dit gentiment : « Vous m'avez dit sa situation et la raison du procès. Je sais ce que vous voulez dire. »

Avec l'aide du Maître, une situation impossible a été résolue. Je suis si reconnaissante envers le Maître !

Je me suis souvenue de ce que le Maître a dit :

« Cultiver et pratiquer cette méthode n’est en soi pas difficile, élever son niveau n’est en soi pas difficile; on a seulement de la peine à abandonner ce cœur humain, alors on dit que c’est difficile. » (Zhuan Falun)

Un mois plus tard, nous avons reçu la date reportée de la comparution. Malheureusement, l'avocat défendait un autre pratiquant dans une autre ville a cette même date. L'avocat a demandé aux deux parties de changer les dates, mais sans succès.

J'ai gardé une pensée : je ne suivrai que les arrangements du Maître. Je savais que l'avocat devait être présent dans les deux cas.

Un matin, après l'étude du Fa, je me suis demandé : « Pourquoi continuons-nous à avoir des problèmes avec les dates de comparution ? Ai-je fait quelque chose de mal quand j'ai embauché l'avocat ? Ai-je trop compté sur lui ? » J'ai demandé au Maître de me donner un indice.

J'ai réalisé que l'embauche d'un avocat contribue à combler les lacunes que nous avons eues dans la clarification de la vérité aux ministères concernés. Le cas de ma belle-sœur était le quatrième cas impliquant des pratiquants, et c'était la première fois qu'un avocat essayait de plaider l'innocence. Nous avons engagé un avocat pour réveiller la conscience du personnel judiciaire. Je sentais qu'il n'y avait rien de mal à embaucher un avocat, et que les forces anciennes n'avaient aucune raison de saboter cela.

Je me suis assise et j'ai commencé à émettre la pensée droite. J'ai demandé au Maître de me renforcer - aucune perversité ne devrait empêcher l'avocat de venir pour la comparution.

Le lendemain, l'avocat m'a dit que le problème des dates était résolu. Il a dit : « C'est un miracle ! Je leur ai demandé de changer de date et ils ont continué à me refuser. Puis tout à coup, ils m'ont appelé et m'ont demandé quand je voulais la date de la comparution. Je n'ai jamais entendu un tribunal demander à un avocat quand il aimerait avoir une audition ! Alors j'ai fixé la date à deux jours plus tard. »

4. Clarifier la vérité et sauver les gens

Pendant un certain temps, plusieurs phrases se sont répétées dans ma tête. Je savais donc qu'il était temps de dire au personnel judiciaire qu'ils seraient bénis s'ils ne persécutaient pas de bonnes personnes. Il était temps pour moi de leur écrire des lettres et de le leur dire.

Il y a des caméras de surveillance partout près des tribunaux, il est donc difficile de parler aux gens qui y travaillent. Si vous leur parlez, ils vous arrêtent immédiatement ou même ils crient. Sous une surveillance constante, ils ont trop peur pour écouter la vérité. Par conséquent, leur envoyer des lettres est une bonne méthode.

J'ai utilisé mon vrai nom et leur ai envoyé des lettres par courrier express. J'ai conçu la lettre sur ordinateur, puis j'ai copié à la main chaque lettre. Je sentais que les lettres manuscrites étaient plus personnelles.

Ma première lettre a été adressée au directeur de la Division de la sécurité intérieure. Je me suis souvenue quand je l'avais rencontré auparavant à quel point il avait refusé de m'écouter. Il criait : « Sortez ! Sortez ! » Je sentais alors que c'était une personne méchante.

Comme je lui écrivais, j'ai senti qu'il criait parce qu'il était contrôlé par les forces perverses, mais il exprimait aussi son désespoir parce que nous lui avions parlé. J'ai senti ma compassion atteindre son côté qui savait et dissoudre les éléments maléfiques derrière lui.

Avant de commencer à écrire la lettre, je demandais toujours au Maître de me fortifier. Je voulais que chaque caractère ait la compassion et l'énergie des pratiquants de Dafa. J'ai continué à réciter le Fa du Maître :

« … laissera de l’énergie sur tout ce qu’il touchera sans avoir à en émettre intentionnellement, et cela brillera. » (Zhuan Falun)

Écrire chaque caractère était un test pour mon xinxing, et c'était un processus d'élimination de la nature démoniaque. Si je ne me concentrais pas, je pouvais faire des erreurs. Parfois, je faisais des erreurs quand j'écrivais le tout premier caractère. Je changeais pour un nouveau morceau de papier et je recommençais. Parfois, je faisais des erreurs au milieu de la page, alors je recommençais. Parfois, quand je terminais une page, je remarquais que l'espace entre les lignes n'était pas le même ; alors je recommençais. Parfois, je m'arrêtais, je posais ma plume et j'émettais la pensée droite, avant de continuer. Après de nombreuses réécritures, j'ai terminé la première lettre.

Quand j'ai copié la deuxième lettre, mes erreurs ont été réduites de manière significative. Pendant la troisième et la quatrième lettre, j'ai souvent vu les caractères briller. Je savais que c'était l'encouragement du Maître.

J'ai envoyé les lettres aux juges et au président de la cour.

Lorsque nous sommes arrivés à la comparution pour ma belle-sœur, le président de la cour a salué chaleureusement la famille. Il a même dit que la direction centrale actuelle n'est pas contre la liberté de croyance et n'a rien dit au sujet du Falun Dafa.

Quelques-uns des parents et des voisins de ma belle-sœur sont également venus. En raison de l'espace limité, je ne suis pas allée à l'intérieur. Je voulais que ses parents proches et ses voisins aient la chance d'entendre la défense de l'avocat et en apprennent plus au sujet du Falun Dafa.

Pendant la séance, j'ai entendu une femme parler très fort, et la voix de l'avocat était forte aussi. C'était très intense. J'ai continué à émettre la pensée droite à l'extérieur. Je me demandais qui était la femme.

Ensuite, l'avocat m'a dit qu'elle était la juge présidente. Je regrettais de ne pas bien connaître le système judiciaire, car j'avais oublié d'envoyer une lettre au juge président. J'ai cherché son nom et par la suite je lui ai envoyé une lettre.

Ma belle-sœur a été libérée un mois plus tard.

J'ai vu la puissance de la vérité par des lettres - tant que nous les écrivons avec compassion et un cœur pur pour sauver les gens.

Ci-dessus est mon expérience de cultivation et pratique de cette année. Veuillez signaler tout ce qui est inapproprié.

Traduit de l'anglais au Canada