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Fahui de Minghui | Rejeter la persécution, lâcher les gains personnels

19 novembre 2016 |   Écrit par une pratiquante de Dafa de la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

Je voudrais partager quelques-unes de mes expériences de cultivation sur comment, avec une croyance ferme en le Maître et en Dafa, j'ai vaincu les difficultés l'une après l'autre.

La persécution a détruit ma famille

Je vivais à la campagne et mon mari et moi pratiquions tous les deux le Falun Dafa. Après le début de la persécution en 1999, notre famille a été complètement déchirée pendant une période de dix ans. Mon mari et moi avons été illégalement détenus de nombreuses fois dans un centre de lavage de cerveau, un centre de détention et un camp de travaux forcés. Mon mari a été emprisonné pendant quatre ans et j'ai été forcée à devenir sans-abri pendant de nombreuses années.

Après que mon mari et moi ayons été arrêtés, nos deux enfants (une fille de quinze ans et un garçon de neuf ans) ont perdu leur domicile ainsi que des sources de revenus. Ils ont erré de la maison d'un parent à une autre et ont dû assumer divers emplois à temps partiel pour subvenir à leurs besoins. Mes beaux-parents, tous deux dans les quatre-vingts ans, sont décédés au cours de ces années à cause de l'arrestation de leur fils et de leur belle-fille.

Garder la pensée droite

J'avais été mise deux fois dans un camps de travaux forcés. J'ai été contrainte à faire de lourds travaux d'esclave avec les autres prisonnières. Nous travaillions jour et nuit et parfois tout au long de la nuit. Nous n'étions pas autorisées à dormir tant qu'un certain quota n'était pas atteint.

Un jour, je me suis souvenue du Fa du Maître :

« En aucune circonstance on ne doit coopérer aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. » (« La pensée droite des disciples de Dafa est puissante » dans Points essentiels pour avancer avec diligence II)

J'ai décidé de ne pas suivre les exigences de la perversité. Quand j'ai vu la première personne qui avait fini son quota aller se coucher, je me suis aussi levée.

Le garde s'est avancé vers moi et a dit : « Avez-vous terminé votre tâche ? »

J'ai répondu : « Je n'ai aucune tâche ici. »

Le garde a menacé : « Si vous ne finissez pas votre quota, nous prolongerons votre peine ! »

J'ai dit calmement : « Ma persécution est illégale, qu'elle soit prolongée ou non. »

Le garde s'est éloigné et n'a plus jamais fait allusion à la « prolongation » de ma condamnation.

Une fois, les prisonnières étaient en train de compter le reliquat de peine de chacune et quand chacune serait libérée. Elles ont conclu que je serais la dernière à partir. « Je suis différente de vous toutes », ai-je dit, « je peux partir n'importe quel jour. »

Elles pensaient toutes que c'était impossible. En fait, je suis partie un peu plus tôt que les autres. Exactement comme le Maître l'a dit : « La pensée droite des disciples de Dafa est puissante. »

En 2003, j'ai à nouveau été arrêtée et condamnée à deux ans de travaux forcés. Pendant les deux mois passés en centre de détention avant d'être envoyée au camp de travail, j'ai mémorisé « Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-unis 2002 » donné par le Maître. J'ai compris qu'en tant que pratiquant, nous devions rejeter et repousser tous les arrangements des êtres pervers.

Dans le camp de travail, j'ai eu des symptômes de maladie graves. Les policiers ne voulaient pas en prendre la responsabilité alors ils ont appelé les membres de ma famille pour me ramener à la maison. Ils ont rédigé une note pour « cinq jours de congé de maladie ».

Le troisième jour qui a suivi mon retour à domicile, certains parents et pratiquants étaient très inquiets. Ils m'ont conseillé de quitter la maison et entrer dans la clandestinité pour éviter d'être ramenée au camp de travail.

Profondément dans mon cœur, je rejetais tous les arrangements des êtres pervers. J'ai décidé une fois pour toute qu'ils ne pouvaient pas me contrôler, parce que seul le Maître pouvait faire des arrangements pour moi !

« Si les disciples sont emplis de pensées droites

Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »

(« La grâce entre Maître et disciples », dans Hong Yin volume II)

J'ai déchiré la note de la police. Je n'irai nulle part !

Les policiers n'ont jamais appelé ni ne se sont manifestés.

À l'origine j'avais été condamnée à une peine de deux ans mais j'étais dehors au bout de huit mois, grâce à ma pensée droite et ma ferme croyance en le Maître.

Rejeter la persécution

En 2009, le terme de quatre années de détention de mon mari était sur le point de se terminer. J'avais été forcée de quitter mon domicile parce que j'avais été mise sur la liste des « personnes recherchées » par la police. Je me demandais si je devais emmener mon mari avec moi dans la clandestinité. Devais-je rentrer chez moi avec lui et mener une vie normale de sorte que nous puissions étudier le Fa, faire les exercices et participer à des projets pour sauver les êtres ? J'ai eu du mal à décider.

J'ai demandé au Maître de me renforcer et d'augmenter mon étude du Fa. J'ai lu :

« Ce n'est pas parce qu'il y a des insectes que nous ne devons plus nous laver ; ce n'est pas parce qu'il y a des moustiques que nous devons aller vivre ailleurs. » (Zhuan Falun)

J'ai fini par comprendre que nous ne devions pas devenir sans-abri à long terme à cause de la liste des personnes recherchées et du harcèlement. Nous devions rejeter ces « insectes » et ces « moustiques » et les faire partir.

J'ai décidé de suivre le chemin que le Maître avait arrangé pour moi. J'ai décidé que je devais retourner chez moi, vivre honorablement, me cultiver et valider le Fa.

Malgré les inquiétudes de quelques compagnons de cultivation, à la date « sensible » du 25 avril, je suis rentrée chez moi.

Je n'avais pas été à la maison depuis longtemps et voir la maison a été une expérience surprenante. La cour était couverte de mauvaises herbes. Il y avait de grands trous dans la toiture et les toiles d'araignée étaient partout. À peu près tout dans la maison avait été enlevé à l'exception de quelques objets lourds comme les cuves, les armoires et les tuyaux d'eau cassés. J'ai presque eu envie de partir, mais je savais au fond du cœur que c'était mon chemin. Pour nous sauver, le Maître endure lui-même des épreuves au-delà de ce que l'on peut imaginer. Comparé à cela, est-ce que nettoyer et réparer la maison est une grosse affaire ?

J'ai immédiatement commencé à faire les trois choses et, entre, je nettoyais la maison et la cour dévastées.

Mon mari a été libéré en août. Il était très faible physiquement mais de bonne humeur. Sa santé s'est rapidement rétablie après avoir étudié le Fa et fait les exercices.

Nous voulions rejeter la persécution financière des forces anciennes et convaincre plus de personnes de changer leur vision négative sur Dafa.

Avant la persécution, nous possédions une boutique florissante. Pendant la persécution, elle a été gérée par un parent pendant près de dix ans. Quand mon mari et moi avons exprimé le souhait que la boutique nous soit restituée, le parent en a raisonnablement convenu.

Les affaires allaient bien. En l'espace d'un an, nous avons soldé toute la dette pour la scolarité de mon fils. Nous sommes restés avec environ 50 000 yuans d'économies. Le Maître a été si miséricordieux pour nous aider à surmonter les difficultés économiques !

Abandonner l'attachement aux gains personnels ; bien faire les « trois choses »

Alors que les affaires marchaient bien, nous avons rencontré un nouveau problème. Nous passions tellement de temps dans la boutique que nous n'avions pas assez de temps pour étudier le Fa et parfois nous n'arrivions pas à émettre la pensée droite à l'heure. Nous nous sentions très anxieux.

Un jour, j'étais sensée remplir un seau d'eau. Le village où nous vivions ne fournissait l'eau que pendant une courte période dans la journée, mais j'avais été occupée à quelque chose à ce moment là. Quand j'ai tourné le robinet, l'eau n'a rempli le seau qu'à moitié. J'ai vraiment regretté de ne pas avoir rempli plus tôt le seau d'eau.

J'ai soudain pensé à ma cultivation. J'avais été si occupée à gagner de l'argent que je n'avais pas eu beaucoup de temps pour faire les trois choses que le Maître nous demande de faire. Avec quoi avais-je été occupée ? Je n'avais pas chéri le temps que le Maître a prolongé pour nous dans le but de sauver les êtres. Le temps pour la rectification de Fa est limité et quand il cessera, ce pourrait être comme si l'eau du robinet s'arrêtait de couler. Il n'y aurait plus de temps pour regretter de ne pas avoir fait plus ! Gagner de l'argent est bien. Mais si cela nous affecte dans la réalisation des trois choses, nous devons effectuer certains changements.

J'ai commencé à discuter avec mon mari et j'ai suggéré de fermer la boutique. Il n'était pas d'accord et il était préoccupé par le fait que nous ne devions pas aller aux extrêmes, de sorte que les gens n'aient pas une mauvaise compréhension des pratiquants. Nous avons discuté avec quelques pratiquants locaux et la plus part d'entre eux nous ont conseillé de ne pas le faire.

J'ai réfléchi davantage à la situation. Si nous continuions à faire tourner la boutique, nous ferions du bon argent. Mais nous ne pourrions pas bien faire les trois choses et nous ne pourrions pas émettre la pensée droite chaque jour au quatre moments fixés au niveau mondial.

Je me suis souvenue de l'enseignement du Maître :

« À votre travail, dans la société, des gens diront peut-être que vous êtes mauvais, mais il n’est pas sûr que vous le soyez vraiment ; d’autres diront que vous êtes bon mais vous ne l’êtes pas forcément. » (Zhuan Falun)

J'ai pensé qu'aussi longtemps que je serais sur le droit chemin, il y aurait un chemin pour survivre. Aussi longtemps que nous marcherions sur le chemin que le Maître a arrangé pour nous, quoi que le Maître ait arrangé ce serait toujours le mieux !

J'ai partagé mes réflexions avec mon mari, lequel a finalement été d'accord avec moi.

Dès que nous avons pris la décision de vendre la boutique, une vieille cliente s'est renseignée à ce sujet. Quand elle a entendu que nous voulions la vendre, elle a immédiatement dit qu'elle serait intéressée de l'acheter. Quelques jours plus tard, l'affaire était conclue et nous avons obtenu un très bon prix pour la boutique.

Nous savions que le Maître avait tout arrangé.

En 2013, nous avons utilisé l'argent pour restaurer notre maison et aussi pour acheter une camionnette et un tricycle. Mon mari a commencé son nouveau travail de chauffeur, où il prend et dépose des élèves. C'était un poste fractionné en matinée et soirée, et le salaire n'était pas mauvais. Il conduit aussi souvent les compagnons de cultivation au marché pour clarifier la vérité ou dans d'autres régions pour distribuer des documents pour clarifier la vérité. C'était exactement comme nous l'avions espéré : nous avions assez de temps pour faire les trois choses et pour subsister avec un travail à temps partiel. Le Maître a tout arrangé pour nous ! Exactement comme le Maître l'a dit :

« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître. » (Zhuan Falun)

(Treizième conférence de partage d'expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais en France