(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !
Je cultive et pratique le Falun Dafa depuis 1996, donc depuis une vingtaine d'années. En raison de la persécution lancée par Jiang Zemin, j'ai été emprisonnée pendant dix ans pour ma croyance, de 2006 à avril 2016. Ce sont dix ans de ma cultivation et pratique.
J'ai vu comment les gardiens de prison et les détenus font tout leur possible pour écraser l'esprit des pratiquants. Certains pratiquants ont été battus à mort, certains ont été handicapés, certains sont devenus malades mentalement, certains ont vu leurs familles déchirées, certains ont renoncé à leur croyance contre leur volonté et certains ont été endoctrinés avec succès par le Parti communiste chinois et maintenant ils prennent position contre Dafa.
J'ai moi-même enduré énormément de difficultés et j'ai presque perdu la vie. Pourtant, en raison du Fa et en raison de la protection du Maître, j'ai survécu. Avec l'aide du Maître, j'ai été en mesure de me débarrasser de mes conceptions humaines et de sauver les gens autour de moi.
Je me suis rendu compte au cours des dix dernières années que, lorsque l'état de cultivation d'un pratiquant est bon, c'est parce qu'il a moins de conceptions humaines et comprend bien les principes du Fa. Lorsque son état de cultivation n'est pas bon, c'est parce qu'il ne fait pas ce que le Fa nous demande ou ne peut ni trouver ses conceptions humaines ni la raison derrière ces attachements. Ma croyance en Dafa n'a pas changé au cours de mes dix ans d'emprisonnement. En fait, elle est devenue encore plus ferme.
Demeurer résolue dans Dafa
Les dix dernières années en prison ont été longues et difficiles. J'ai été torturée brutalement. La perversité a une forte emprise sur les gardes et les détenus et renforce leur côté démoniaque lorsqu'ils sont avec les pratiquants de Dafa. Ils attaquent et lavent le cerveau des pratiquants de Dafa qui refusent de renoncer à leur croyance.
Dès mon arrivée, dix personnes m'ont entourée et ont essayé de me laver le cerveau avec les histoires et les mensonges fabriqués par le Parti communiste chinois (PCC) calomniant le Falun Gong. Ils m'attaquaient à tour de rôle dans une tentative de me « transformer ».
Je me suis détournée d'eux, ne les ai pas regardés, ne les ai pas écoutés et les ai complètement ignorés. Ils ont dit : « Tu vois, tu ne peux même pas nous regarder dans les yeux. » Mais quand je les ai regardé dans les yeux pour leur montrer que je ne les craignais pas, ils ont fait marche arrière. « Pourquoi vous éloignez-vous ? Revenez. Regardez-moi dans les yeux. » Ils n'osaient pas me regarder et sont vite partis.
Un jour, plusieurs détenus m'ont entourée et ont essayé de me faire renoncer à Dafa. J'ai utilisé les principes auxquels je m'étais éveillée dans le Fa pour réfuter leurs théories et mensonges ridicules, les laissant sans voix. Ils ne pouvaient pas me convaincre et ont commencé à m'injurier.
En tant que pratiquante, je ne pouvais pas les injurier en retour, alors j'ai commencé à répéter : « Falun Dafa est bon » à plusieurs reprises, avec ma voix devenant de plus en plus forte. Ils ont figé, ont regardé droit dans les airs et ne pouvaient pas dire un mot. Le gardien m'a entendue et est venu pour vérifier. Il ne m'a rien dit, mais a crié contre les détenus.
J'ai écrit une lettre de vingt pages dénonçant les mensonges du PCC, donnant des exemples de la façon dont les pratiquants bénéficiaient de Dafa et expliquant pourquoi il fallait démissionner du Parti pervers. Mais le gardien à qui je l'ai envoyée ne m'a pas laissée tranquille. Au lieu de cela, les choses ont empiré.
Coupée du monde extérieur et torturée
Pendant les Jeux Olympiques de 2008, la perversité était intense. La prison pouvait contenir jusqu'à 300 pratiquants de Dafa chaque jour au cours de son apogée. Tous ceux qui sont restés fermes dans Dafa étaient détenus dans une section secrète du bâtiment.
Cette section était sombre et lugubre et complètement coupée du reste de la prison. Une porte en métal à l'entrée était verrouillée en tout temps. Chaque cellule était verrouillée en tout temps avec les rideaux tirés. Personne n'osait demander qui y était détenu.
Mais quand les pratiquants étaient torturés, on pouvait entendre les injures, les sons des coups et les misérables cris des pratiquants qui donnaient des frissons dans le dos. Les gardiens et les détenus ne voulaient pas que personne entende les cris, alors parfois, ils montaient le volume du téléviseur pour les dissimuler.
Les méthodes de torture utilisées comprenaient nous attacher, nous suspendre, la position de l'aigle aux ailes déployées et rester assis sur un petit tabouret pendant de longues périodes. Ces tabourets sont vraiment petits et étroits et ont de petits trous au milieu. Des objets durs étaient insérés dans ces trous, et les pratiquants étaient forcés de s'asseoir sur eux sans bouger pendant de longues périodes, même lorsque nos fesses développaient des plaies infectées remplies de pus.
Pour me « transformer » les gardiens et les détenus ont attaché mes membres aux quatre coins d'un lit et à plusieurs reprises tiraient sur mes bras et mes jambes. La douleur était atroce. Les os dans mes bras se sont séparés au niveau des articulations. Les os disloqués sortaient sur les côtés de mes épaules, et ce, pendant des années.
J'ai été attachée au lit dans cette position pendant deux mois consécutifs et n'ai pas été autorisée à utiliser les toilettes. Les détenus me nourrissaient à la cuillère tous les jours. La douleur était insupportable et m'a conduite au bout de mon endurance. J'ai fait deux tentatives pour mettre fin à ma vie qui ont échoué. J'ai presque perdu la raison et ai finalement abandonné.
Je suis tombée dans une profonde dépression et j'avais le moral à zéro. Mais les choses se transforment en leur contraire après avoir atteint la limite. Ma détermination à cultiver et pratiquer s'est lentement réveillée. Je me suis dit : « Eh bien, si tu ne peux pas mourir, alors continue à cultiver. » Mon chemin de cultivation arrangé par le Maître n'était pas conçu pour prendre fin, alors j'ai laissé au Fa le soin d'être mon guide et je suis allée de l'avant.
J'ai commençé à passer beaucoup de mon temps à réciter tout ce dont je pouvais me souvenir du Zhuan Falun et des Points essentiels pour avancer avec diligence. J'ai aussi mémorisé Hong Yin et Hong Yin Vol. II. Même quand je ne récitais pas le Fa, je me concentrais sur une pensée : « Croire en le Maître, croire en le Fa. » Je répétais cette phrase des dizaines de milliers de fois jusqu'à ce que mon cerveau devienne engourdi.
Le Maître a vu que j'avais encore le cœur à cultiver, donc il m'a renforcée et m'a donné la sagesse. Il m'a montré beaucoup de principes du Fa.
Le Maître a dit dans le Zhuan Falun :
« Nous vous avons tant donné, et à condition que vous cultiviez réellement et que vous soyez exigeant envers vous-même selon la Grande Loi, je considérerai et guiderai chacun de vous comme un disciple ; tant que vous cultiverez et pratiquerez le Falun Dafa, nous allons vous considérer et vous guider comme un disciple... Si vous ne cultivez pas et ne pratiquez pas, ils ne s’occuperont pas de vous ; si vous cultivez et pratiquez, ils vous aideront jusqu’au bout. »
Le Maître a aussi dit :
« Notre Falun Dafa protégera les élèves des déviations. Comment vous protégera-t-il ? Si vous êtes quelqu’un qui cultive et pratique véritablement, notre Falun vous protégera. Je suis enraciné au plus profond de l’univers ; si quelqu’un était capable de s’en prendre à vous, c’est à moi qu’il s’en prendrait et pour le dire carrément, il s’en prendrait à l’univers. » (Zhuan Falun)
Cette partie du Fa me touche toujours aux larmes. J'ai compris que le fashen du Maître est toujours avec moi et me protège. Je ne suis pas morte, parce que je ne serais pas en mesure de cultiver à nouveau si j'avais perdu mon corps humain.
Il semblait à la surface que la douleur était trop grande à surmonter, j'ai fait un compromis avec la perversité, mais, en fait, ce n'était rien par rapport à la quantité indescriptible que le Maître avait endurée pour moi. La compassion du Maître et la grâce du grand Bouddha ne peuvent être décrites en langage humain et ne peuvent être imaginées avec la pensée humaine.
Trouver mes conceptions humaines en étudiant le Fa
Alors que je récitais une grande quantité de Fa, beaucoup de mes conceptions humaines ont surgi. Par exemple, j'avais la peur, je craignais d'être torturée si je parlais aux gens à propos de Dafa, je craignais d'être attachée au lit et d'endurer à nouveau la douleur et je craignais d'être « transformée ».
Quand j'ai résisté au lavage de cerveau et ai dit aux gardiens et aux détenus qu'ils avaient tort, j'étais plus ou moins concurrentielle et argumentative. Dans mon cœur, je les détestais et n'étais ni calme ni assez bienveillante.
Je les poussais dans le sens contraire, sans le vouloir. Je ne les traitais pas comme des êtres qui avaient besoin d'être sauvés. Au lieu de cela, je les ai placés sur le côté opposé de Dafa. Les forces anciennes ont exploité cette lacune. Non seulement je ne pouvais pas les sauver, mais je me suis aussi causé des problèmes.
Comme je devenais claire sur les principes du Fa et trouvais mes lacunes, je me suis décidée à me débarrasser de mes conceptions humaines. Le Maître a vu que mon xinxing s'était élevé, alors il a organisé des occasions pour que je m'en débarrasse.
Les autorités essayaient désespérément d'empêcher les pratiquants de mettre en commun leur énergie juste à l'intérieur de la prison. Nous n'étions pas autorisés à se parler les uns les autres. Si jamais nous le faisions, nous étions torturés. Qu'on ose valider ou non le Fa – dire que Dafa est bon, clarifier la vérité – est devenu le test ultime pour voir si un pratiquant emprisonné pourrait survivre cet environnement pervers.
Au cours d'une conversation avec une garde, j'ai mentionné ma sœur qui pratique également dans Dafa. Quand la garde m'a demandé comment la maladie de ma sœur avait guéri, je me suis arrêtée - la peur m'a envahie. Mais quand elle me l'a demandé à nouveau, j'ai tout simplement laissé échapper : « Grâce à la pratique du Falun Dafa. » Et à ma grande surprise, elle ne s'est pas fâchée. Elle a répété tout doucement ce que j'avais dit et c'était tout.
Cette nuit-là, j'ai fait un rêve. J'ai vu beaucoup de gens qui étaient très enthousiastes et parlaient tous de quelque chose. Ils ont montré mon nom du doigt en disant : « Elle est revenue. Elle est de retour », signifiant que j'avais prouvé que j'étais une vraie pratiquante à nouveau. Ils étaient si heureux et en ont parlé à tous.
Quand je me suis réveillée, je me suis rendu compte qu'il s'agissait des êtres vivants dans mon monde qui avaient vu que je m'étais relevée à nouveau après une chute et que je validais le Fa en clarifiant la vérité dans un tel environnement pervers. Ils ont connu l'espoir et savaient qu'ils pouvaient être sauvés, ils étaient heureux et diffusaient la bonne nouvelle.
L'encouragement du Maître a augmenté ma confiance dans la validation du Fa. J'ai fermement résisté aux mensonges et au lavage de cerveau qu'on me faisait subir chaque jour et n'ai pas écrit des rapports de pensée comme on l'ordonnait. Je ne portais pas une étiquette portant mon nom et ne coopérais avec aucune règle spécialement conçue pour « transformer » les pratiquants.
Les êtres pervers me surveillaient de près étant prêts à m'attaquer à tout moment. Outre l'émission de la pensée droite pour les éliminer, j'ai aussi essayé de me débarrasser de mon attachement à la peur et j'essayais d'utiliser chaque occasion pour clarifier la vérité.
Quand j'ai entendu qu'un pratiquant avait été torturé à mort, je ne pouvais pas arrêter de pleurer. J'ai entamé une grève de la faim pour protester. Lorsque les détenues affectées à ma surveillance ont demandé pourquoi je ne mangeais pas, j'ai répondu : « Mon compagnon de cultivation a été battu à mort, comme si la vie d'un pratiquant ne valait rien. Les responsables n'ont même pas à faire face aux conséquences. Je ne peux pas manger. »
Cela a été rapporté à la directrice de la division et elle a eu un entretien avec moi dans son bureau. Elle a essayé d'abord de savoir de qui je l'avais entendu. J'ai dit : « Je ne peux pas vous dévoiler qui me l'a dit. Si je le faisais, elle serait en grande difficulté. Je ne peux pas vous le dire. » Puis, elle a nié que le pratiquant était mort. J'ai demandé à voir le pratiquant et c'est alors qu'elle a gardé le silence. J'ai saisi l'occasion et lui en ai dit davantage sur Dafa.
Elle a écouté tranquillement pendant une longue période. Je lui ai dit : « Le bien sera récompensé par le bien et le mal sera puni par le mal. Il y aura une rétribution karmique pour celui qui est responsable. » Elle a admis à la fin qu'elle avait fait une erreur. « C'est de ma faute. Je ne fais pas un bon travail et ai causé l'incident », a-t-elle dit. J'ai fini mes trois jours de grève de la faim sans être gavée de force.
La directrice de la division a changé après notre conversation. Elle rendait souvent visite aux pratiquants dans chaque cellule et disait aux détenus de ne pas les maltraiter. Quand je lui ai dit que certains détenus torturaient les pratiquants pendant la nuit, elle a commencé à faire un tour la nuit quand elle était en service.
Quand j'ai abandonné mes conceptions humaines et ai fait les choses avec compassion, les êtres pervers dans d'autres dimensions n'ont plus pu intervenir. C'est seulement quand j'avais des lacunes dans ma cultivation que la perversité osait me persécuter.
Puisqu'il y a une telle concentration de perversité en prison, clarifier la vérité là-bas est plus difficile que tout autre endroit. Il faut choisir le bon moment et le bon endroit et nous espérons saisir les gardes quand ils sont de bonne humeur. On veut éviter d'autres gardiens et détenus de sorte qu'ils ne s'inquiètent pas d'être dénoncés ou d'avoir des ennuis.
Si l'on a pris en compte tous les aspects et les saisissons au bon moment, ils vont probablement prendre une lettre clarifiant la vérité. Le contenu de la lettre ne devrait pas évoquer quelque chose de négatif chez eux. Il faut leur faire comprendre la vérité sans affecter leur réputation ni leurs intérêts personnels.
Il faut aussi éliminer les interférences et les êtres pervers qui les empêchent de lire ces lettres. La première fois que j'ai écrit une lettre à la directrice de la division, elle était très prudente et a pris la lettre d'une manière qui donnait l'impression qu'elle me la confisquait. Je ne savais pas ce qu'elle pensait et j'étais un peu inquiète. J'ai commencé à réciter le Fa et émettre la pensée droite pour éliminer tous les éléments pervers qui l'empêchaient d'être sauvée.
Le Maître a dit :
« Clarifier la vérité et sauver les êtres, les forces anciennes n'osent pas s’y opposer, l’important est que l'état d'esprit au moment de faire des choses ne leur permette pas de pénétrer par une faille. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Boston en 2002 » dans Enseignement de Fa dans les conférences (II))
Le Maître a également dit :
« La plume divine fait trembler les démons à peau humaine
Le sabre tranchant supprime les diables pourris
Les forces anciennes ne respectent pas la Loi
Manier la plume élimine la vague frénétique » (« Faire trembler et effrayer » dans Hong Yin (II))
Ma pensée droite est devenue de plus en plus forte alors que je continuais à réciter le Fa, et mes conceptions humaines et davantage de facteurs pervers ont été éliminés. Je suis devenue très calme et confiante. Je n'ai pas eu d'ennuis à cause de la lettre, et la directrice de la division est devenue plus réceptive à la vérité.
Chacune de mes lettres à cette directrice de la division particulière n'était pas moins d'une trentaine de pages et je lui ai écrit au moins six fois. J'ai couvert tous les aspects et lui ai bien clarifié la vérité. Un jour, elle m'a dit : « Vous avez écrit tout un livre avec ces lettres » et a ajouté qu'elle aimait les lire. Tant qu'elle était prête à les lire, je continuais à lui écrire.
Je me souviens d'une autre directrice de division avec laquelle je n'ai pas fait un aussi bon travail clarifiant la vérité. J'ai été torturée à la suite. « Si seulement j'avais eu un cœur pur comme je l'ai maintenant, peut-être que je l'aurais sauvée », ai-je pensé. Mais elle avait été transférée ailleurs.
Cependant, puisque j'ai eu cette pensée, le Maître a fait des arrangements. La directrice de la division actuelle a été transférée après avoir appris la vérité et la directrice de la division précédente est revenue. J'ai saisi l'occasion arrangée par le Maître et lui ai écrit des lettres clarifiant la vérité.
Après avoir reçu les sept ou huit lettres de trente pages, elle m'a dit d'aller dans son bureau. Je lui ai expliqué ce qu'est Dafa et comment la persécution était perverse. Je lui ai dit sincèrement à la fin : « S'il vous plaît, croyez-moi. » Elle m'a demandé de quoi je parlais. J'ai répondu : « Que le Falun Dafa est bon. » Elle a été très émue.
J'ai poursuivi en lui disant qu'il y avait eu beaucoup de miracles parmi les pratiquants. « Si ce n'était que le vrai Bouddha est descendu dans le monde humain, qui serait assez fou de risquer sa vie pour rester ferme et refuser d'y renoncer ? » Je lui ai raconté l'histoire du jour où des chaînes qui me causaient tellement de douleur se sont simplement déverrouillées et ont tombé au sol devant mes yeux.
« Vous êtes la bienvenue de parler à ceux qui sont restés fermes dans Dafa. Ils ont probablement tous connu de telles choses miraculeuses », ai-je dit. Elle a répondu : « Je n'ai pas besoin de faire davantage de recherches. Dites-leur que nous aurons une réunion dans quelques jours. » Elle y a réfléchi en disant :« Nous allons l'appeler une réunion de partages de miracles. Vous pouvez partager tous les miracles que vous avez vécus dans le passé. » J'étais d'accord.
Bien que cette réunion n'ait jamais eu lieu, elle avait eu une pensée très droite.
Les détenus n'osaient pas accepter une lettre clarifiant la vérité si elle leur était donnée directement. Je cherchais des occasions pour leur remettre pendant que nous étions seuls. Parfois, je leur demandais de lire mes brouillons et les ai permis de lire les lettres de cette façon. Bon nombre de détenues affectées à ma surveillance avaient appris la vérité et elles ne me surveillaient pas d'aussi près.
J'ai écrit des lettres clarifiant la vérité au directeur, au directeur adjoint, à cinq chefs de division, à six gardes, au chef du secteur de l'éducation, aux médecins de la prison et à de nombreux détenus. Les lettres étaient presque toujours plus d'une trentaine de pages.
Le Maître a dit :
« Clarifier la vérité est la clé aux dix mille pouvoirs. » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à Atlanta 2003 » dans Enseignement de Fa dans les conférences (IV))
Le Maître a ausi dit :
« Clarifier la vérité, chasser les diables » (« Aider le monde » dans Hong Yin III)
Les gens autour de moi ont peu à peu appris la vérité et j'ai commencé à profiter d'un peu de liberté au sein de la division. Je pouvais aller n'importe où dans la division sans être interrogée. Un chef de division a dit à tout le monde : « Elle peut aller en haut et en bas, et même aller dans le bureau. Ne l'arrêtez pas tant qu'elle est accompagnée d'une détenue.
Je suis très reconnaissante que le Maître ait arrangé un tel environnement pour moi où je pouvais livrer des lettres clarifiant la vérité aux gens en personne.
Quand j'ai d'abord repris les exercices, les détenus me suivaient à chaque étape du chemin. Je leur ai dit qu'ils n'avaient pas à me suivre de si près. Je leur ai assuré que je prendrais l'entière responsabilité si quelque chose se produisait et que je ne leur causerais aucune difficulté. Ils avaient tous appris la vérité, ils ont arrêté de me suivre et m'ont juste rappelé de ne pas rester dans la pièce où je faisais les exercices pendant trop longtemps.
Je cherchais une occasion de faire les exercices chaque jour. Alors qu'un jour je suspendais une serviette, l'une des détenus a dit : « Oh, tu n'es plus obligée de te tenir debout sur la pointe des pieds pour accrocher la serviette ! Tu peux rejoindre le cintre ! » Je n'avais pas été en mesure de lever les bras complètement après avoir été attachée à un lit et torturée. Grâce à la pratique des exercices du Falun Dafa, j'avais récupéré.
Après avoir été témoin de mon rétablissement, cette détenue spécifique ne me surveillait plus du tout. Si quelqu'un me voyait faire la pratique des exercices, elle aidait à le camoufler. Elle m'a dit avant qu'elle ne soit libérée : « Prends bien soin de toi. Je crains seulement pour toi. »
De nouvelles détenues ont été assignées à ma surveillance quand les anciennes quittaient. J'ai clarifié la vérité à chacune d'elles et aidé certaines d'entre elles à démissionner du Parti communiste. L'une d'elles a volontairement gardé la porte pour moi chaque fois que je faisais les exercices.
Un jour, je méditais sur le lit. Un gardien qui passait a demandé : « Est-ce qu'elle pratique le Falun Gong ? » La détenue a répondu : « Non. Elle ne fait que prendre un repos. » Le gardien n'a rien dit et est parti. Elle m'a dit un jour : « Les os ne sortent plus de tes épaules. Tu as l'air bien. »
Certains détenus ont découvert que je faisais les exercices et m'ont signalée aux gardiens de prison. Mais la détenue qui me surveillait l'a nié. Les gardiens ne voulaient pas en faire une grosse affaire et m'ont dit de ne pas utiliser la pièce. Je me suis dit : « J'ai commencé à faire les exercices et je ne vais pas arrêter. »
Alors que je marchais dans le couloir un jour, j'ai remarqué qu'une détenue me suivait. Quelques autres me regardaient à l'intérieur de leurs cellules à travers les portes ouvertes. Je pensais : « Je ne vais pas arrêter de faire les exercices simplement parce que des gens me regardent. Je vais faire mes exercices tout de même. » Je me suis arrêtée et j'ai dit à haute voix, mais calmement :« Ne voulez-vous pas tous me voir faire les exercices ? Venez, je vais vous montrer. »
Après que j'ai dit cela, la seule détenue qui me suivait a couru vers sa cellule et a fermé la porte. Toutes les autres portes ont fermé, également. Personne ne se souciait si je faisais les exercices après cela.
Un jour, je faisais les exercices sous la caméra de surveillance. Juste comme je « suivais le mécanisme » et que je descendais mes mains, j'ai vu une gardienne qui s'approchait de mois. Elle m'a demandé ce que je faisais. Je le lui ai dit. Elle a dit : « Faire les exercices juste sous la caméra ? Est-ce que tu essaies de nous faire tous renvoyer ? »
Je lui ai dit : « C'est impossible. Faire les exercices bénéficie à tout le monde, mais je ne vais pas créer d'ennuis à personne. C'est mon idée et mes affaires. Ne punissez pas les détenus. Ils veulent tous obtenir une libération anticipée. » Elle a vu que j'étais très respectueuse envers les autres et était touchée.
Elle m'a laissé utiliser la salle à nouveau après cette conversation et a affecté une détenue à la surveillance de la pièce pour moi. Vers la fin de ma peine, je pouvais faire les exercices librement. Que ce soit la directrice de la division ou les gardiens, s'ils me voyaient faire les exercices, ils s'en retournaient et continuaient comme s'ils n'avaient rien vu.
Je n'avais que le désir de clarifier la vérité et d'avoir un environnement pour faire les exercices. Le Maître a arrangé tout cela. Dans un tel établissement pervers du PCC, si ce n'était de la compassion du Maître, comment aurais-je pu le faire moi-même ?
Je me suis encore une fois éveillée au sens profond des paroles du Maître :
« Je suis enraciné au plus profond de l’univers ; si quelqu’un était capable de s’en prendre à vous, c’est à moi qu’il s’en prendrait et pour le dire carrément, il s’en prendrait à l’univers. » (Zhuan Falun)
Les mots ne peuvent exprimer ma reconnaissance envers le Maître.
(Treizième conférence de partage d'expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)
Traduit de l'anglais au Canada