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Fahui de Minghui | Cinquante jours qui ont changé ma vie

23 novembre 2016 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J'ai décidé d'écrire un article après avoir reçu un appel à partages pour le 13e Fahui de Minghui le 25 février. Le lendemain, j'ai reçu la nouvelle que je devais déménager de mon appartement parce que le propriétaire allait le vendre.

Une semaine plus tard, mon mari, qui vivait chez ses parents à l'époque, m'a téléphoné pour dire qu'il était très malade et pouvait à peine marcher. J'avais le même problème - mes genoux me faisaient mal et ont commencé à enfler. J'ai réussi à trouver un appartement et j'ai déménagé en deux semaines.

En prenant soin de mon mari dans mon nouvel appartement, j'ai vécu de sérieuses interférences, mais j'ai réussi à finir mon article de partage d'expérience le 13 avril. En regardant en arrière, ce que j'ai vécu pendant ces 50 jours m'a permis de me défaire de nombreux attachements et d'arriver à comprendre le Fa plus en profondeur.

Passer le test de vie ou de mort

Après avoir déménagé, j’ai demandé à un taxi d'amener mon mari. Il était déjà cloué au lit et incontinent. Il a refusé d'aller à l'hôpital ou qu'un médecin vienne le voir. C'était une situation chaotique. Je devais prendre soin de lui alors que mes jambes étaient très enflées et douloureuses.

Ma sœur, qui est également pratiquante, est venue m'aider. Soudain, elle a eu des problèmes avec le Bureau 610 parce qu'elle refusait de renoncer au Falun Dafa. Son mari, qui d'habitude me respectait, m'a accusée de lui avoir attiré des ennuis parce que je lui avais présenté la pratique.

La maison était dans un grand désordre et ma situation était désespérée. C'était comme le Maître a dit : 

« Cent épreuves tombent en même temps », (« Faire souffrir le cœur et la volonté » de Hong Yin).

Le message des forces anciennes était clair : elles voulaient que je meure avec mon mari. Le lendemain, le corps de mon mari était un peu raide. Je devais être ferme et nier les arrangements des forces anciennes. Le Falun Dafa avait déjà sauvé la vie de mon mari une fois. Il avait beaucoup souffert pendant la persécution mais avait gardé une attitude positive envers Dafa. J'ai continué à vérifier comment il allait toute la nuit et je l'ai lavé et j’ai vérifié s'il respirait toujours.

Je n'ai pas eu le temps ni l'énergie d'émettre la pensée droite. J'ai demandé aux autres pratiquants de m'aider, mais la plupart étaient occupés. Il n'y en avait qu'une qui pouvait venir et quand elle était avec nous, sa nouvelle voiture a été éraflée.

Cet après-midi-là, mes jambes ont commencé à me faire horriblement mal. Ma sœur et moi, nous avons émis la pensée droite mais cela n'a pas aidé. Elle a vu qu'un problème très compliqué qui s'était passé il y a longtemps était la cause de mon mal aux jambes. Ce soir-là, la douleur était atroce.

Mon estomac a commencé à faire des spasmes, mes membres étaient engourdis, mes battements de cœur étaient accélérés et j'avais le cou raide. J'ai senti que les forces anciennes étaient déterminées à me tuer. J'ai tout nié et j'ai demandé de l'aide au Maître. J'ai appelé les autres pratiquants à l'aide.

Une douzaine de pratiquants sont venus tout droit de leur travail pour émettre la pensée droite jusque 22 h 30 cette nuit-là. Avec l'aide du Maître et des autres pratiquants, j'ai passé ce test de vie ou de mort.

« Pourquoi faillait-il que je rencontre des tribulations aussi graves ? » me suis-je demandé. Une pratiquante m'a raconté que tout s'était bien passé pour elle quand elle avait commencé à écrire un article pour le Fahui. C'était, selon moi, mon devoir, pourquoi donc étais-je si incroyablement interférée ? Regarder à l'intérieur inconditionnellement était la seule chose que je pouvais faire.

Éliminer mes attachements

La première chose que j'ai faite quand mon mari est arrivé chez nous a été de le nettoyer parce qu'il était incontinent. Toutes ces saletés et les odeurs me dégoûtaient. Je n'ai rien lavé - j'ai tout jeté. Mon mari refusait de mettre des couches.

Il me traitait de toutes sortes de noms vilains, pires que tout ce que j'avais entendu pendant toutes ces années de persécution. J'ai fermé les portes et fenêtres, parce que je ne voulais pas que les voisins les entendent. Pendant la nuit, il criait et hurlait. 

Il refusait de manger quoi que ce soit si ce n'était pas préparé comme il le voulait. J'ai continuellement fait des efforts pour éliminer ma colère qui montait et mes notions humaines et il a continué à me pousser jusqu'au bout de ma tolérance.

J'ai commencé à réciter les poèmes de Hong Yin. Quand je suis arrivée à « Cultiver dans l’égarement » :

« Cultiver jusqu’à ne pas laisser un seul attachement,

L’amertume passe, la douceur arrive, c’est le bonheur véritable. »

j'ai été réveillée. Jamais de la vie, je n'avais rencontré une occasion pareille pour éliminer ma peur de la saleté et de l'odeur et les sentiments de dégoût et d'être exaspérée. Telles étaient mes lacunes. Les forces anciennes ont exploité ces situations et m'ont causé des problèmes.

J'ai nié cet arrangement et j'ai changé mon attitude par rapport au fait de prendre soin de mon mari. Cette nuit-là, j'ai entendu mon mari m'appeler. Quand je suis entrée dans sa chambre, il était debout à côté de son lit dans une mare d'urine et de fèces.

Il a dit : « Je n'ai pas sali le lit. » J'ai immédiatement tout nettoyé et je l'ai encouragé : « Tu as bien fait. C'est beaucoup plus facile à nettoyer comme ça. Tu iras mieux et ensuite, nous pourrons essayer d'utiliser la salle de bain. » Je sais que son état s'est amélioré au moment où j'ai identifié mes lacunes. Quelques jours plus tard, il a été capable d'aller par lui-même aux toilettes. 

La jalousie

Un jour, ma sœur m'a demandé : « Éprouves-tu encore une sorte quelconque de jalousie par rapport à ton mari ? » J'en ai été abasourdie.

Ce même jour, un ami m'a appelée pour demander si mon mari et moi souhaiterions les rejoindre pour un voyage à l'étranger. Je nous imaginais voyager ensemble, baignant dans un bonheur romantique. Soudain, j'ai réalisé que ceci était une espèce de jalousie ! J'étais jalouse de quelque chose que je ne pouvais obtenir, quelque chose que j'avais voulu mais que mon mari ne pouvait me donner. J'ai toujours essayé de ne pas lui en vouloir, mais je n'avais pas vu la jalousie qui se cachait derrière cela.

J'ai continué à creuser et j'ai vu des tas de notions humaines qui étaient cachées au fond de cette jalousie. J'ai toujours voulu être très amoureuse de mon mari, que nous partagions les mêmes passions et que nous nous entendions bien. Avec l'homme auquel je me suis marié cependant, mes rêves ont constamment volé en éclats. Avant de vivre à nouveau ensemble, nous avons vécu séparés pendant quelque temps. Comme j'étais devenue frustrée, j'ai commencé à envier les autres couples et leurs vies. Au bout d'un certain temps, cette convoitise a évolué en une jalousie bien cachée.

Comme j'ai commencé à réfléchir à cela selon le Fa, j'ai compris qu'il fallait que je lui dise merci, à lui, ce type ennuyeux. Aurais-je rencontré « l'homme de mes rêves », j'aurais passé tout mon temps à vivre la vie romantique dont je rêvais. Je n'aurais probablement pas pratiqué le Falun Dafa ! Grâce à lui, j'ai arrêté d'être romantique et j'ai abandonné la plupart de mes attachements à la sentimentalité longtemps avant de devenir une pratiquante.

Être responsable des êtres

J'ai remarqué que mon mari agissait de façon bizarre dans de nombreux domaines : ce qu'il disait ne me semblait pas logique et il me regardait d'une drôle de façon. Un matin, il m'a dit qu'il s'était amusé la nuit précédente à jouer avec des dizaines de singes. J'ai été choquée et j'ai compris qu'il était possédé par des animaux. J'ai réalisé que cela était la raison pour laquelle il avait eu cette maladie et pour laquelle il ne se comportait pas normalement.

J’ai vite émis la pensée droite pour éliminer tous les éléments pervers autour de lui. Pendant le processus, j’ai compris que la perversité était en train de le persécuter afin de me persécuter. Nous avions des « symptômes » similaires, comme les jambes à la fois engourdies et douloureuses presque au même moment. J’ai vu deux fauteuils roulants et deux cercueils qui étaient prêts pour nous dans une autre dimension.

J’ai raconté aux forces anciennes : « J’ai promis au Maître de l’aider à rectifier le Fa et je dois accomplir ma mission. Toute chose qui interfère pour accomplir ma mission doit être éradiquée. Persécuter un être afin de détruire un pratiquant ne fait qu’aggraver le crime. » J’ai prolongé le temps et la fréquence d'émission de la pensée droite. J’ai également demandé aux autres pratiquants d’aider. J’ai vu que mon champ est vite devenu limpide et brillant.

J’ai commencé à écrire mon article pour le Fahui et j’étais dans un très bon état d’esprit. Pendant ce processus, j’ai compris que nos attachements et sentiments envers notre famille constituent un environnement dans lequel nous pouvons cultiver et nous élever. Nous devons être responsables de nos êtres. Je n'ai jamais tenu compte de mon mari, pensant qu’il irait bien parce qu’il avait des pensées positives envers Dafa. Les forces anciennes l’ont exploité et m’ont atteinte à travers lui. C’est par ma faute qu’il a souffert autant.

Trouver mes attachements fondamentaux

Je me souciais peu de l’argent ni de ma situation sociale, mais ce dont je me souciais, c'était de ce que les autres pensaient de moi et de ma réputation. J’ai persuadé mon mari à adopter mes valeurs et critères.

Afin d’être soi-disant une bonne épouse et d’aider mon mari dans sa carrière, j’ai abandonné tout. Je n’ai rien dépensé de ce qu’il avait gagné dans nos 35 ans de mariage – j’ai même payé ses dettes. J’ai pris soin de tout à la maison afin qu’il puisse dévouer tout son temps à son emploi. Il n’a jamais eu à se faire de souci pour les enfants.

J’ai tellement travaillé à cela jusqu’au jour où je me suis effondrée physiquement et que je ne pouvais plus me lever. J’ai tout simplement sacrifié ma vie pour mes notions ou ma réputation. Toutes mes émotions étaient construites autour de cela. Même après être devenue pratiquante, j’avais toujours ce même attachement quand je faisais du travail pour Dafa. Je n'avais jamais réalisé que c'était mon attachement fondamental.

Quand j’ai lu l’article du Maître « Aller vers la plénitude parfaite » dans Points essentiels pour avancer avec diligence (II), je n’y ai pas trop pensé, parce que je pensais que je n’étais plus attachée à la santé. Je n’ai pas commencé par penser à chercher ce qui me rendait aussi malade. C’était mon désir immense d’avoir une bonne réputation et de sauver mon image et l’effort pour que cela soit ainsi. J’ai également compris qu'une grande partie des souffrances vécues par mon mari étaient le résultat de mon attachement fondamental. Le karma que j’ai reçu en lui causant ainsi ses souffrances m’a apporté douleurs et problèmes, et cela m’a empêché de mieux clarifier la vérité.

Me défaire de la culture du PCC

La relation avec mon mari s’est détériorée ces dernières années. Nous ne pouvions rester ensemble, pour cela il est allé habiter avec ses parents.

J’aimais bien cette idée de vivre séparés et je pensais que c’était plus facile pour me cultiver. L’autre jour, pendant que je lisais un article sur le Parti communiste chinois, j’ai compris que j’allais trop à l’extrême concernant ma relation avec mon mari. Suite à cela, il était devenu déprimé et impuissant à gérer les interférences provenant des autres dimensions.

Nous avons tous les deux été persécutés. La différence était que, j’ai vu le futur parce que j’avais le Fa et lui, étant une personne ordinaire, il ne le pouvait pas. J’ai abandonné mes pensées extrêmes et j’ai essayé de réfléchir sur comment le Maître l’aurait traité. J’ai compris que le Maître l’aurait chéri et lui aurait donné des opportunités. Il fallait que je le chérisse parce qu’il était venu dans ce monde en représentant son univers. Il a tellement souffert pour ses êtres.

Par cette occasion, j’ai également vu comment j’avais considéré et géré de nombreuses choses de façon extrême. À cause de mes compréhensions et actions extrêmes, j’ai blessé mon mari.

Les larmes de compassion

Mon mari a connu une enfance horrible à cause de ses frères et sœurs. Il a eu un empoisonnement alimentaire à l’université qui lui a endommagé définitivement l'estomac. Quand il enseignait à l’université, le doyen l’a mis à la porte afin de pouvoir voler sa technologie. Il a fondé sa propre entreprise et un homme en qui il avait confiance l’a trompé.

Après que la persécution a commencé, les autorités ont soupçonné qu’il aidait les pratiquants et ils ont fermé son affaire. Il a poursuivi en justice le doyen et il a été attaqué physiquement dans la salle du tribunal. Quand nous n’avions pas de revenus, ses frères et sœurs ont vendu notre maison. Mon mari s’est retrouvé avec rien du tout et il devait prendre soin de ses parents.

J’ai pleuré en pensant à tout ce qui nous était arrivé. Je voulais vraiment qu’il soit sauvé parce tous les êtres ont tellement souffert pour être ici en ce moment de l’histoire pour entendre le Fa. J’avais tout naturellement de la compassion pour lui. Le Maître a dit :

« La compassion est l’état éternel du divin »

(« Pourquoi refuser ? » dans Hong Yin III)

« Lorsque ta nature originelle authentique réapparaîtra, ton critère de perception est alors là, ce critère est juste ton soi. » (« La nature de bouddha » dans Zhuan Falun Volume II)

J’ai toujours voulu que l’environnement change pour moi au lieu de faire l’effort de m’ajuster. Quand je m’élève, les choses autour de moi vont changer au mieux. Plus vite je m’élève, plus vite les choses autour de moi vont changer pour le mieux.

Conclusion

J’ai terminé mon article à la date limite. J’ai eu vraiment du mal à croire que j’avais traversé tant de choses en exactement 50 jours. Le lendemain, mon mari m’a dit qu’il voulait aller chez le coiffeur. J’ai été surprise, je me demandais s’il en serait capable.

Je l’ai aidé à descendre et à aller au salon de coiffure. Après que ses cheveux ont été coupés, nous avons dîné ensemble et nous avons retrouvé toute notre énergie. Quelques jours plus tard, il a été capable d’aller au tribunal pour continuer sa lutte juridique avec son ancien doyen. Les choses semblaient revenir sur les rails.

Je remercie le Maître de m’avoir tempérée pendant ces 50 jours après la lancée de l’appel aux articles. J’ai expérimenté tellement de choses que je n’avais jamais imaginées et je me suis élevée selon le Fa. J’ai été autorisée à devenir une personne qui vit pour les autres.

(Treizième conférence de partage d'expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais en Belgique