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Fahui de Minghui | Je ferai tout ce que Dafa exige de moi

25 novembre 2016 |   Écrit par une pratiquante de la province du Heilongjiang, Chine

(Une compagne de cultivation a écrit cet article sur la base de la dictée orale de l'auteur.)

(Minghui.org) Le Maître et le Falun Dafa ont renouvelé ma vie et j'ai énormément bénéficié de Dafa. Aucun mot ne peut exprimer ma gratitude envers le Maître et le Falun Dafa. Tout ce que je peux faire est d'apporter la beauté du Falun Dafa à tout le monde. Aussi difficile que cela puisse être, je ferai de mon mieux pour sauver les êtres.

Dafa a renouvelé ma vie

J'ai 63 ans cette année. Je n'ai pas un haut niveau de scolarité, parce que j'ai quitté l'école quand j'avais 11 ans. Il y a un peu plus de deux décennies, j'ai développé de l'asthme. Tous les matins et tous les soirs, je toussais fortement. Quand c'était ensoleillé ou venteux, j'avais de la difficulté à respirer et mes jambes tremblaient. La nuit, je devais porter des vêtements et des pantalons épais.

Beaucoup d'autres maladies m'ont aussi frappée en même temps, y compris une cholécystite, de l’arthrite rhumatoïde, une maladie cardiaque et une névrose. J'avais mal partout excepté aux orteils. Je me suis rendue dans de nombreux hôpitaux au niveau du faubourg, de la ville et de la province. Aucun médicament ni aucune thérapie n'a marché.

En 1998, ma situation a atteint son maximum. J'étais incapable de marcher. Une pratiquante que je connaissais m'a apporté un exemplaire de l'enregistrement audio des enseignements du Maître. J'ai écouté les deux premières conférences à plusieurs reprises et puis j'ai senti quelque chose de différent dans mon corps.

Un après-midi, j'étais assise sur le sol coupant des légumes pour le dîner. D'habitude, je devais me tenir à quelque chose pour me lever et c'était souvent difficile. Mais ce jour là, j'ai soulevé la planche à découper et me suis levée instantanément. Après quelques pas, j'ai réalisé que la douleur dans le bas de mon dos avait disparu et ma respiration était un peu plus facile. J'ai dit à mon mari que je me sentais mieux grâce à la pratique du Falun Gong. Le Maître prenait soin de moi. Mon mari a dit : « Continue de pratiquer. »

J'ai officiellement commencé à pratiquer. Au début, je n'arrivais pas à changer mon mauvais caractère. Chaque fois que je me fâchais avec quelqu'un, je me sentais essoufflée. Je me suis alors souvenue des paroles du Maître :

« … les pratiquants ne doivent pas se mettre en colère. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa des assistants à Changchun »)

« … un pratiquant doit parvenir à ne pas rendre les coups quand on le frappe, à ne pas rétorquer quand on l’insulte, il doit exiger beaucoup de lui-même selon un critère élevé. » (Zhuan Falun)

J'ai essayé de suivre les enseignements et de continuer à étudier le Fa pour aider à élever mon xinxing. Toutes mes maladies ont été guéries peu de temps après.

Apprendre à utiliser un ordinateur pour fabriquer des documents

Je me rappelle souvent que le Maître a renouvelé ma vie alors je dois faire tout ce qui est nécessaire pour le Falun Dafa, faire tout ce qui est nécessaire pour sauver les gens et faire tout ce qui est nécessaire pour les compagnons de cultivation.

J'ai toujours voulu apprendre les compétences informatiques indispensables pour fabriquer des documents de clarification de la vérité. Mais je n'avais pas beaucoup fréquenté l'école quand j'étais plus jeune. Bien que j'aie pu lire les livres du Falun Dafa après quelques années d'efforts et avec l'aide des compagnons de cultivation, je n'étais pas capable de lire les autres livres. De plus, personne autour de moi ne savait comment utiliser un ordinateur. Que pouvais-je faire ?

Je suis allée dans un café-Internet et j'ai dit à la propriétaire : « Je peux faire le travail de concierge. Si vous m'apprenez à utiliser un ordinateur, je ne me ferai pas plus payer. » La propriétaire a accepté, mais elle m'a seulement enseigné comment mettre en marche et éteindre l'ordinateur, rien d'autre. J'ai allumé l'ordinateur, fait bouger la souris et j'ai vu une ligne de mots sur l'écran qui indiquaient : « Que voulez-vous faire ? » Je ne savais pas ce que je voulais faire. J'ai eu peur et je l'ai éteint.

Quand ma plus jeune fille est venue me rendre visite, je lui ai demandé de venir au café-Internet avec moi. Elle m'a dit : « Vous êtes si âgée et vous ne pouvez même pas lire. Personne ne peut vous enseigner. » Je l'ai traînée là-bas. Elle a ouvert le navigateur et a dit : « Tout est de la propagande attaquant le Falun Gong. » J'ai dit : « Alors je ne veux pas le lire. Tu ne devrais pas non plus. » Nous avons éteint l'ordinateur. Ainsi ma première tentative avait échoué.

Je n'ai pas abandonné. Peut-être que le Maître a vu que j'étais sincère et m'a donné une autre chance. Un jour, j'ai rencontré une compagne de cultivation d'un faubourg différent. Je lui ai demandé de m'apprendre. Elle était heureuse de le faire.

Elle est venue chez moi le jour suivant avec un ordinateur, une imprimante et une pratiquante qui connaissait les techniques nécessaires. Cette pratiquante est restée chez moi une semaine et m'a enseigné comment faire fonctionner l'ordinateur et l'imprimante et comment lire les articles sur le site Internet Minghui.

J'avais l'impression que je savais tout faire quand j'étais avec cette pratiquante, mais après son départ, je me suis retrouvée souvent perdue. Alors, j'ai commencé à aller fréquemment dans un autre faubourg et je demandais à chaque pratiquant que je pouvais rencontrer de m'enseigner. Au fil du temps, j'ai appris à imprimer des documents ; télécharger des fichiers depuis le site Minghui ; fabriquer des brochures, des calendriers et des panneaux d'information et graver des DVD.

Surmonter une tribulation

Quand j'ai commencé à étudier les compétences informatiques, mon mari travaillait dans une région reculée. Je fabriquais les documents au cours de la journée. La nuit, j'allais dans d'autres villages avec des compagnons de cultivation pour distribuer les documents. Je n'avais pas beaucoup de tribulations.

Mais mon mari est vite revenu. Je n'osais pas lui dire ce que j'avais fait. Alors j'ai caché l'imprimante sous le lit. Chaque jour, après qu'il soit parti au travail, je sortais l'imprimante et fabriquais les documents et la cachais à nouveau avant qu'il ne rentre. Une fois, il a vu un ordinateur sur le bureau et m'a demandé ce que c'était. J'ai dit qu'il appartenait à une compagne de cultivation qu'il connaissait, ainsi il n'a rien dit.

J'ai estimé plus tard que c'était trop pénible de déplacer l'imprimante tout le temps, alors je l'ai posée sur le bureau. Il m'a interrogée à son sujet. J'ai dit qu'elle était arrivée avec l'ordinateur. Il n'a rien dit mais avait des doutes. Alors un jour, il est revenu plus tôt du travail et m'a vue en train d'imprimer des documents du Falun Dafa.

Il m'a injuriée. Ma tribulation commençait. Il me maudissait chaque fois que je sortais pour distribuer les documents. Plus tard, il a même commencé à me battre. Un jour, je rentrais après avoir donné des documents dans un village, il m'a attrapée et m'a jetée au loin. Ma tête a heurté une boîte en métal et je me suis évanouie. Une autre fois quand je suis rentrée après avoir distribué des documents, il m'a frappé la tête avec un wok en métal. Je me suis évanouie. Quand je suis revenue à moi, j'ai découvert une grosse blessure sur ma tête. S'il n'y avait pas eu le Maître, mon mari aurait pu me tuer.

Je lui ai dit : « Ma vie a été renouvelée par le Falun Dafa et tant que je peux respirer, j'irai distribuer les documents, même si tu me casses les jambes. » Il a vu combien ma pensée était solide, alors il a abandonné et ne m'a plus jamais battue.

J'ai regardé à l'intérieur et j'ai réalisé que je ne devais pas me battre avec lui. Au lieu de cela je devais élever mon niveau à travers la cultivation et lui porter plus d'attention et de soin. Je ne l'avais pas traité comme un être et je ne lui avais pas clarifié la vérité. Ce qui était pire c'est que j'avais même développé de la haine envers lui. Après avoir pris conscience de cela, j'ai changé mon attitude et j'ai essayé d'élever mon xinxing.

Peu à peu mon mari est devenu plus favorable. Récemment, il a même commencé à pratiquer avec moi.

Apprendre à conduire une moto

Je conduisais une bicyclette pour distribuer les documents dans les autres villages. Mais utiliser un vélo ne marche pas si bien. Une fois, j'ai essayé de transporter un grand sac de documents jusqu'à la maison d'une compagne de cultivation à la campagne. J'ai mis le sac à l'arrière de la bicyclette. Quand j'ai traversé les voies ferrées, elle a heurté une bosse. En raison de la lourde charge à l'arrière, la bicyclette s'est cabrée. J'ai essayé de pousser l'avant vers le bas et je me suis rappelée : « Je suis une disciple de Dafa et je suis protégée par le Maître. Rien de mauvais n'arrivera. » Quand j'ai fini par arriver chez la pratiquante, elle a été très surprise que je sois arrivée à porter un sac si lourd sur un vélo !

Une idée m'est venue à l'esprit ce jour-là : « Ce serait super si j'avais une moto. » Il y a tant de villages aux environs. Avec une moto, je pourrais distribuer les documents partout. Je n'ai cessé de demander à mon mari d'acheter une moto. Un an plus tard, il a finalement accepté.

J'ai demandé à mon frère de m'apprendre à la conduire. Il s'est assis derrière moi. J'étais trop nerveuse et j'ai touché l'accélérateur et le frein en même temps. La moto a bondi dans la rue sur une roue. Mon frère est tombé et le pare-choc s'est aussi cassé. Mon frère s'est plaint : « Tu ne sais pas que tu n'as pas le bon âge pour faire fonctionner une moto ? » J'ai dit dans mon cœur : « Qu'en sais-tu ? J'ai besoin d'une moto pour sauver les êtres. »

Après de nombreuses chutes, j'ai finalement maîtrisé comment conduire la moto. L'utiliser a été d'une grande aide. J'ai emmené des compagnons de cultivation et des documents dans tous les coins de tous les villages de notre canton.

J'ai appris à envoyer automatiquement des messages SMS et passer des enregistrements audio sur un téléphone. Alors que je conduis la moto dans la campagne, quelques téléphones portables dans mon sac sont en train d'envoyer automatiquement des messages de clarification de la vérité.

Les êtres sont là pour Dafa

Le Maître a dit dans « Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa - Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de Washington DC 2011 » :

« Rien n’est par hasard, beaucoup de vies de niveaux élevés sont descendues pour se réincarner en voulant tisser un lien d’affinité avec Dafa, les hommes se réincarnent aussi dans le cycle des renaissances, mais le nombre d’hommes est limité, il n’y a qu’un certain nombre de peaux humaines, même la Terre ne pourra plus les contenir s’il y en a davantage. Donc il y a des vies des niveaux élevés qui se réincarnent en animaux ou en plantes. Beaucoup de vies chez les êtres humains ne sont pas si simples, elles ne sont pas des vies ordinaires. »

J'ai rencontré beaucoup de choses intéressantes en distribuant des documents en campagne.

Une fois, nous sommes allées dans un village et un chat nous a approchées. Il nous a conduites à chaque maison. Le chat miaulait à la porte de chaque maison et nous attendait. On aurait dit qu'il était en train de dire : « Laissez les documents là. » Nous déposions les documents et puis il se déplaçait vers la porte suivante jusqu'à ce que nous ayons fini le village entier. Le chat nous a suivies jusqu'à la périphérie du village et ne voulait pas y retourner jusqu'à ce que je le lui demande plusieurs fois.

Une autre fois, alors que nous entrions dans un village, nous avons rencontré un jeune homme. Il nous a souri et a dit quelque chose qui n'avait pas de sens. Nous avons réalisé qu'il était malade mental. Je lui ai dit : « Salut, voici un DVD sur le Falun Dafa. » Il était très heureux de le prendre. Il nous a alors accompagnées à chaque maison du village, nous disant qui avait des lecteurs DVD.

Le Maître me protège du danger

Je suis allée dans une foire avec une compagne de cultivation pour distribuer des DVD. Un homme m'a demandé : « Qu'est-ce que vous distribuez ? » Je lui ai dit ce que c'était. Il a dit : « D'accord, alors vous feriez mieux de venir avec moi au poste de police. » Je n'ai jamais levé la main sur personne, mais ce jour-là j'ai eu du courage. J'ai tapoté son épaule et j'ai dit : « Pourquoi devrais-je venir avec vous ? Tout ce que je fais et tout ce que je dis aux gens sont de bonnes choses. »

Avec cette tape, on aurait dit que l'esprit malin qui le contrôlait avait été désintégré. Son attitude a changé immédiatement. Je savais que le Maître me surveillait.

Une autre fois, une pratiquante et moi distribuions des DVD dans le village. Un homme du village vêtu d'un costume et d'une cravate, qui ressemblait à un responsable du gouvernement, a crié contre moi : « Ne distribuez pas ces choses ici. » Je n'avais pas peur : « Je suis en train de faire une bonne action. Pourquoi ne m'autorisez-vous pas à le faire ? Je suis venue ici pour vous. Ne savez-vous pas que c'est votre bonne fortune ? Combien de fois pensez-vous que je peux venir ici ? Vous avez une affinité prédestinée avec moi. »

L'homme m'a attrapé le bras et a dit : « Osez-vous dire que ce ne sont pas des choses du Falun Gong ? Trouvons un lecteur DVD et passons le DVD. Si c'est un truc du Falun Gong, je vous arrêterai. Si ça ne l'est pas, je vous laisserai partir. » J'ai pensé dans mon cœur : « Bien. Vous devriez regarder ça. Vous serez sauvé si vous le regardez. »

Nous sommes allés dans un magasin de proximité et avons demandé au propriétaire de faire passer le DVD. Le propriétaire a dit : « Le lecteur DVD a été cassé il y a quelques temps. » L'homme a alors lâché mon bras. J'ai réalisé que le Maître m'avait à nouveau protégée.

J'ai commencé à discuter avec lui. J'ai dit qu'une de mes nièces vivait dans ce village. Il m'a demandé son nom et je le lui ai dit. Il a souri. Ils étaient bons amis. Je lui ai demandé de démissionner du Parti communiste et lui ai donné un exemplaire du DVD. Il ne l'a pas pris, mais il a dit qu'il regarderait quelque chose de similaire chez ma nièce.

Une autre fois, je suis allée dans un village avec une compagne de cultivation. Juste avant que nous distribuions les DVD, un homme nous a approchées et a dit : « Ne distribuez pas ces choses ici. Partez maintenant. » Nous étions sur le point de partir de toute façon, donc je ne lui ai pas parlé. L'autre pratiquante a dit : « Regarde, Il est en train de passer un appel téléphonique. » J'ai dit : « Et alors ? N'est-ce pas normal ? » Je n'y a pas prêté beaucoup attention, ni n'ai émis une forte pensée droite pour éliminer la perversité.

Comme nous passions devant le poste de police du village, un policier en civil nous a arrêtées et a crié : « Dites moi ce que vous distribuez ! » Je lui ai donné un exemplaire du DVD de Shen Yun et je lui ai dit qu'il mettait en lumière les meilleures parties de nos 5000 ans de culture traditionnelle. Il a dit brutalement : « Quels 5000 ans de culture ? Dites-moi ce que c'est réellement. »

L'autre pratiquante a dit qu'elle avait besoin d'utiliser les toilettes et a demandé au policer où elles se trouvaient. Le policier s'est radouci un peu et lui a indiqué où elles se trouvaient.

J'avais encore quelques exemplaires du DVD dans mon sac et je voulais que cette pratiquante prenne mon sac avec elle à la salle de bains et ne revienne pas. Alors je lui ai tendu le sac. Mais elle ne l'a pas pris parce qu'elle n'a pas compris mon conseil. Elle est allée à la moto et a pris son propre sac. Je n'avais pas peur. Je lui ai dit : « Je viens avec vous. »

En allant vers la salle de bains elle a dit : « Je n'ai pas vraiment besoin d'utiliser la salle de bains. Je suis simplement terrifiée. » J'ai regardé autour et j'ai réalisé que je ne pouvais pas la laisser partir par elle-même, parce qu'il n'y avait qu'une seule sortie et que c'était trop isolé pour prendre un taxi. Elle ne pouvait pas partir sans un moyen de transport.

Je lui ai dit : « Nous avons le Maître et le Fa, nous n'avons donc pas à avoir peur. Les relations entre ce policier et nous ne sont pas celles entre un persécuteur et ses victimes : ce sont les relations entre un être qui doit être sauvé et celles qui vont le sauver. Il est l'un des êtres que nous devons sauver. Allons l’affronter et lui dire la vérité. »

Quand nous sommes revenues nous l'avons vu nous attendant devant la moto en tenant le DVD que je venais de lui donner. Il a demandé avec colère : « Parlez ! Qu'est-ce que c'est ? Vous osez dire que ce ne sont pas des choses du Falun Gong. » Nous avons dit : « D'accord, vous savez que c'est le Falun Gong. Nous n'allons pas vous mentir. Si ce n'était pas un DVD du Falun Gong, cela ne pourrait pas vous sauver. »

Puis, nous avons commencé à lui parler de ce qu'était réellement le Falun Gong, de la brutalité de la persécution, de comment le Parti communiste fabriquait des mensonges pour diffamer le Falun Gong et nous avons essayé de le convaincre de démissionner du Parti en prévision de son futur. Enfin, nous lui avons demandé de ne pas être impliqué dans la persécution, parce que cela signifierait des rétributions pour lui et sa famille.

Il a dit : « Je ne veux pas me causer des ennuis. Je peux vous laisser partir, mais vous ne pouvez pas distribuer le DVD dans les régions qui me sont assignées. » J'ai dit : « Ne soyez pas égoïste. » Il a répondu : « Comment pouvez-vous dire que je suis égoïste alors que je vous laisse partir ? » J'ai dit : « Maintenant vous avez un exemplaire du DVD du Falun Gong. Vous allez être sauvé après l'avoir regardé. Mais vous devriez laisser les gens de votre région le voir aussi. »

J'ai rencontré de nombreuses situations dangereuses comme celle-ci. Chaque fois le Maître voit ma pensée droite et me protège. Je suis vraiment reconnaissante.

Debout sur le dos d'une pratiquante

Il y avait une douzaine de pratiquants dans un faubourg voisin et tous avaient commencé la pratique en 2005. Quatre d'entre eux pratiquaient avec diligence. En octobre dernier, deux d'entre eux ont été arrêtés. Ils ont été jugés devant un tribunal, mais sont toujours emprisonnés, attendant leurs peines finales. Les policiers ont fait irruption chez eux et ont mis la pagaille.

Cela a produit une onde de choc parmi les pratiquants de ce faubourg et beaucoup de rumeurs circulaient. Un pratiquant a dit qu'un autre pratiquant avait aussi été arrêté. Un autre a dit qu'encore un autre pratiquant avait été arrêté et que la police viendrait bientôt pour emmener les autres pratiquants.

Une pratiquante qui s'était rétablie d'un grave accident vasculaire cérébral par la pratique et redevenue partiellement paralysée à cause de la peur. Une autre pratiquante, dont le carcinome naso-pharyngé avait été guéri en pratiquant, a abandonné la pratique après que son mari a exercé des pressions sur elle. Leur groupe d'étude du Fa a aussi cessé de se rencontrer.

En tant que personne ressource dans notre canton, j'ai décidé de faire un voyage dans le faubourg avec quelques autres pratiquantes. Notre but était de mettre un terme aux rumeurs, réconforter les membres de la famille des pratiquants emprisonnés, encourager les pratiquants à avoir une pensée droite et relancer leur groupe d'étude du Fa. Nous avions aussi prévu accrocher quelques banderoles de Dafa et des affiches sur le chemin du retour.

Nous avons conduit la voiture. Il pleuvait quand nous sommes arrivés. Nous sommes restés dans la voiture et avons émis une forte pensée droite. Dix minutes plus tard, la pluie s'est arrêtée. Nous avons rendu visite à la belle-mère du pratiquant emprisonné en premier et elle s'est sentie mieux après avoir parlé avec nous. Nous avons alors parlé aux pratiquants locaux et ils croyaient tous qu'ils devaient relancer leur groupe d'étude du Fa.

Sur le chemin du retour c'était ensoleillé. Deux pratiquantes et moi avons décidé de mettre des affiches dans des lieux publiques. Nous avons trouvé un panneau d'information qui était parfait pour nos affiches, mais il était trop haut pour que j'y accède. Une pratiquante s'est mise à genoux et m'a invitée à monter sur son dos. Après la pluie c'était boueux partout. J'ai hésité. Elle a dit : « Allez-y. C'est rien. Vite. »

J'avais les larmes aux yeux. L'autre pratiquante m'a tenu le bras et m'a passé l'affiche. J'ai mis l'attrayante affiche bien au centre du panneau.

À ce moment là, je me suis rappelée les paroles du Maître :

« Le divin me demande de sauver ceux qui demeurent ici. » (« Compassion » dans Hong Yin III) ;

« … chacun d’entre vous a pris en charge une importante sphère de ce monde, il représente les êtres d’un monde. » (« Enseignement de la Loi lors d'une réunion de The Epoch Times ») ;

« En tant que disciples de Dafa, pendant cette persécution, comment éliminer cette persécution que les forces anciennes nous ont imposée, nier cet arrangement des forces anciennes, comment arriver à marcher avec droiture sur le chemin des disciples de Dafa, pendant cette persécution comment apporter le salut aux êtres, tout cela c’est la responsabilité confiée par l’histoire aux disciples de Dafa. » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Washington, D.C. 2003 »)

Nous avons continué à marcher sur le chemin boueux, distribuant des documents, mettant des affiches et sauvant les gens qui résidaient là. J'ai vu l'incroyable pouvoir d'un corps entier quand nous avons bien collaboré les uns avec les autres.

Miracles dans le monde séculier

Mon travail quotidien consiste à conduire ma moto dans les alentours et vendre des produits de base. J'ai rencontré un compagnon de cultivation un jour pendant que je travaillais. Il était en train de distribuer des documents et avait besoin d'aide, je me suis donc portée volontaire. Après un moment, il a remarqué que j'étais en train de négliger mes affaires. Il a dit : « Ne devez-vous pas vendre une certaine quantité par jour ? » J'ai dit : « Ce n'est pas urgent. Sauver les êtres l'est. »

J'ai mis plus tard des documents sur ma moto. Quand des consommateurs venaient acheter des trucs, je leur donnais un exemplaire. Rapidement tous mes articles ont été vendus. J'ai dû appeler mon fournisseur pour m'en apporter plus. Ce jour-là, j'ai vendu 2000 paires de chaussettes pour un total de 5000 yuans (Près de 800 $ US). C'était un miracle. Je ne sais pas comment exprimer ma gratitude envers le Maître.

Les compagnons de cultivation sont souvent étonnés qu'une vieille femme qui n'a pas fini sa scolarité et n'a pas été capable de lire pendant de nombreuses années utilise un ordinateur pour télécharger et imprimer des documents tous les jours. N'est-ce pas un miracle ? Et qu'une dame de plus de 60 ans conduise une moto en transportant un jeune homme partout ? N'est-ce pas un miracle ?

Seuls les disciples de Falun Dafa marchant sur le chemin du divin et protégés par le Maître peuvent faire en sorte que de tels miracles deviennent une réalité.

Traduit de l'anglais en France