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Un documentaire sur les prélèvements forcés d'organes en Chine a été projeté au Parlement britannique

27 novembre 2016 |   Écrit par Tang Xiuming

(Minghui.org) La commission des droits de l'homme du Parti conservateur au Parlement britannique a présenté le 22 novembre la projection du documentaire Hard to Believe, un film qui révèle les prélèvements d'organes validés par l'appareil du Parti communiste chinois (PCC) sur des pratiquants de Falun Gong et d'autres prisonniers de conscience en Chine.

La présidente et la vice-présidente de la commission, Fiona Bruce (Députée) et Bénédicte Rogers ont présenté la projection du documentaire Hard to Believe au Parlement britannique.

Ethan Gutmann, expert de la Chine, auteur et journaliste qui a passé des années à enquêter sur les prélèvements forcés d'organes sur des prisonniers de conscience perpétrés par le régime, a discuté des résultats actualisés de l'enquête après la projection. Il a fait ressortir les caractéristiques de ce vaste crime, à savoir, que c'est à grande échelle, que c'est validé par l'appareil du PCC et correspond à des meurtres sur ordre. Il a rappelé aux participants que le Parti communiste ne va pas cesser de nier le crime ni de tromper la communauté internationale. Il a appelé à prendre des mesures pour arrêter ce fléau mondial.

Le Dr Adnan Sharif, chirurgien en transplantation rénale et consultant pour DAFOH (Médecins contre les prélèvements forcés d'organes), a exprimé sa préoccupation au sujet de l'avenir de ces équipes médicales qui ont été impliquées dans les prélèvements d'organes.

Le Dr Enver Tohti a témoigné au sujet d'un cas de prélèvement d'organe auquel il a participé en Chine en 1995.

Enver Tohti, qui est Ouïgour et qui était auparavant médecin en Chine, est l'un des témoins interviewés dans le documentaire. Il a parlé de sa motivation pour venir à la projection : « Je veux exprimer mon soutien [pour révéler les crimes des prélèvements d'organes]. Je veux aussi encourager plus de témoins à se lever et dire la vérité. Si vous laissez la vérité mourir dans vos cœur, ce désastre ne finira jamais. »

Jerald, assistant de la députée Fiona Bruce, a aidé à organiser la projection. Jerald est heureux de prendre la parole pour ceux qui ont perdu leur vie et en conséquence ne peuvent pas parler pour eux-même. Il est fier de ce que la députée Bruce a fait pour dénoncer ce crime.

Cédric, un chercheur chinois, parle avec Ethan Gutmann après la projection.

Cédric, chercheur spécialisé dans les affaires chinoises, a travaillé en Chine pendant sept ans. Il connaissait bien les prélèvements forcés d'organes en Chine. « C'est difficile à croire », a-t-il dit, « mais c'est une machine à tuer, une machine fasciste. Les gens n'ont pas voulu croire aux crimes nazis quand ils ont été révélés. »

Profondément préoccupé par ces atrocités, Cédric croit que la projection est importante parce qu'elle incite les gens à prendre des mesures pour arrêter les prélèvements forcés d'organes. Il estime que le documentaire rend le crime moins abstrait, permet de comprendre que c'est quelque chose qui se passe réellement. Il espère que plus de gens vont prêter attention à ces prélèvements d'organes et que le gouvernement britannique prendra plus de mesures concrètes pour exercer une pression sur le PCC pour arrêter cette pratique.

Ahmed (À droite) parle avec une autre participante à la projection.

Ahmed, étudiant en médecine au Collège impérial de Londres, s'est spécialisé dans la transplantation d'organes. Il a vu le documentaire deux fois. Il ne comprend pas pourquoi la communauté médicale internationale continue à se laisser berner par le Parti communiste.

Ahmed a été surpris de voir un ancien responsable du Département chinois de la santé prendre la parole au 26e congrès international de la Société de Transplantation cet été. Pour lui, il semblerait que la Société de Transplantation a encore des illusions sur le Parti communiste. « Mais les faits montrent que les promesses du Parti communiste [concernant l'arrêt des prélèvements d'organes sur les prisonniers exécutés] sont des mensonges », a-t-il dit.

« Je porterai une attention particulière aux mesures prises par DAFOH. La Société de Transplantation a [aussi] la responsabilité d'aider », a-dit Ahmed.

La Commission des droits de l'homme du Parti conservateur a publié un rapport sur ce problème le mois dernier. La projection est une suite, visant à sensibiliser le public à ce qui se passe en Chine.

Traduit de l'anglais en France