(Minghui.org) Encore 151 habitants ont signé la pétition pour demander instamment la libération de M. Sun Fuyi, un pratiquant de Falun Gong âgé de 68 ans qui a été jugé récemment pour sa croyance.
Le procès de M. Sun a eu lieu le 9 décembre 2016 devant le tribunal du district de Shunyi à Pékin. Il était accusé de s'être servi « d'une organisation sectaire pour saper l'application de la loi », une accusation standard utilisée par le Parti communiste chinois pour poursuivre les pratiquants de Falun Gong en justice. Un seul membre de sa famille a été admis au procès.
M. Sun est détenu depuis près d'un an après qu'on l'a signalé à la police le 11 janvier 2016 pour avoir parlé à des gens du Falun Gong.
Précédemment, 278 habitants avaient signé la pétition pour soutenir M. Sun qui était très connu parmi la population locale pour être celui vers qui on pouvait se tourner quand on avait besoin d'aide.
Sa famille a envoyé les 278 signatures au Parquet du district de Shunyi, au département de la police et à d'autres services gouvernementaux, dans l'espoir qu'ils arrêtent de participer à la persécution et qu'ils libèrent M. Sun.
Bien que la police ait continué d'accuser M. Sun après avoir reçu les pétitions, la famille de M. Sun et ses amis ont continué à récolter des signatures, cherchant à avoir davantage de soutien au niveau des citoyens.
Plusieurs personnes ont signé les pétitions en donnant des détails personnels et en racontant des histoires sur la manière dont M. Sun les avait aidés, malgré la menace potentielle pour leur propre sécurité.
« C'était quelqu'un de tellement gentil, comment pourrions-nous ne pas faire tout ce que nous pouvons pour le sauver », a dit quelqu'un alors qu'il signait la pétition.
Un travailleur modèle
M. Sun travaillait dans une agence de télécommunications. Il était honoré chaque année à titre de travailleur modèle avant le début de la persécution. Dans son temps libre, il prêtait souvent main forte aux gens pour des travaux électriques et ceci, sans demander de compensation.
Son employeur le tenait en si haute estime qu'il l'a engagé de nouveau avec un salaire complet et tous les bénéfices après sa libération d'un camp de travaux forcés. Quand les agents du Bureau 610 ont ordonné à son employeur de le surveiller au travail, son employeur a résisté à la pression et a refusé de coopérer.
Un voisin serviable
Il y avait une rue boueuse dans le voisinage. Les gens passaient à côté chaque jour, mais personne ne prenait la peine de la réparer. M. Sun a acheté des tuyaux et a réparé la rue avec l'aide de quelques autres personnes.
Après sa retraite, M. Sun a acheté un minibus et est devenu chauffeur de taxi. Il faisait souvent des déplacements gratuits pour les villageois quand ils étaient dans le besoin.
Il vivait de façon frugale, mais quand des gens avaient besoin d'argent pour des choses comme des visites chez le médecin, il leur prêtait toujours de l'argent.
« Il ne nous parlait jamais des bonnes actions qu'il faisait à l'extérieur. Si les gens du village ne nous en avaient pas parlé au moment de signer les pétitions, nous n'en aurions jamais rien su », nous a dit un membre de la famille de M. Sun.
À un certain moment, l'administration du village a envoyé quelqu'un surveiller M. Sun en 2011. M. Sun a très bien traité cette personne et l'a aidée avec des travaux ménagers. Cette personne a été très touchée. Quand la famille de M. Sun a de nouveau récolté des signatures pour la pétition, il l'a aussi signée.
Chez lui, M. Sun prenait bien soin de ses parents et ne renvoyait jamais cette responsabilité à ses frères et sœurs.
Voir aussi en français :
Un homme de Pékin va passer en jugement pour sa croyance
Des voisins exigent la libération d'un pratiquant de Falun Gong détenu illégalement
Voir aussi en anglais :
Traduit de l'anglais en France