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Un homme de Shenyang accusé de diffamation pour avoir poursuivi en justice l’ancien dictateur chinois

11 février 2016 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) M. Luo Guolong de la ville de Shenyang a été jugé le 25 janvier 2016 sur des accusations de diffamation, après avoir déposé une plainte au pénal contre Jiang Zemin et tenu l’ancien dictateur chinois responsable pour ses détentions répétées dans des camps de travail et pour avoir été brutalement torturé.

L’avocat de M. Luo a soutenu lors du procès que son client avait le droit constitutionnel de demander justice devant les tribunaux, Jiang ayant initié la persécution du Falun Gong qui a eu pour conséquences les épreuves subies par M. Luo.

Après l’audience, la famille de M. Luo a déclaré : « L’avocat a montré clairement que nos proches n’ont pas enfreint la loi. Le procureur n’a aucune base légale pour accuser M. Luo de quoi que ce soit. »

Cependant, sa famille s’inquiète du verdict que va rendre le juge, étant donné que les condamnations des pratiquants de Falun Gong sont habituellement prédéterminées.

Ce fermier de 62 ans est resté en détention après son arrestation le 8 septembre 2015, moins de deux mois après avoir déposé sa plainte au pénal contre Jiang.

Le tribunal enfreint les procédures légales

Le tribunal de Shenbei n’a informé la famille de M. Luo de son procès que deux jours ouvrables avant la date prévue. Le 21 janvier 2016, sa famille a reçu une note comme quoi le procès était prévu le lundi suivant. D’après la loi, ils auraient dû être avertis au moins une semaine plus tôt.

La famille de M. Luo a éprouvé des difficultés à engager un avocat de la défense pour lui. Heureusement, ils ont pu engager M. Li Jingli, un avocat de Pékin.

Bien que la loi chinoise stipule que les avocats de la défense doivent bénéficier d’au moins dix jours pour étudier les dossiers de leurs clients, le tribunal a refusé la demande de la famille de M. Luo de repousser le procès.

L’avocat ne s’est vu accorder que trente minutes pour survoler le cas avant que le procès ne commence.

Seuls trois membres de la famille autorisés dans la salle d’audience

Le procès a commencé le 25 janvier à 9 h 30 heures, seuls trois des membres de la famille de M. Luo ont été autorisés à entrer dans la salle d’audience pouvant accueillir cent personnes.

Torturé dans les camps de travaux forcés

M. Luo a témoigné avoir été torturé avec des matraques électriques, brutalement battu et forcé à porter une camisole de force lors de ses trois peines de travaux forcés. Il a dit qu’il n’aurait jamais dû avoir à payer un tel prix pour avoir refusé d’abandonner sa croyance en le Falun Gong. Il tient Jiang Zemin pour responsable de ses souffrances.

Le juge a ajourné les procédures sans émettre de verdict.

M. Luo reste en détention. Son épouse et son fils ont été si traumatisés par l’arrestation de M. Luo que son épouse souffre maintenant de perte de vision et que son fils a des problèmes d’audition. Ils demandent de l’aide pour assurer la libération de M. Luo.

Tribunal de Shenbei : +86-24-89749899

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des seize dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en Europe