(Minghui.org) « Une maladie grave m'a poussé au bord du désespoir quand j'avais dix-neuf ans. J'avais un fort désir de survivre et cela m'a conduit à pratiquer le Falun Gong. J'ai rapidement retrouvé la santé et un nouvel espoir dans la vie. »
C'est ce que M. Zhang Guoliang a dit quand il a commencé à pratiquer le Falun Gong.
Lorsque la persécution du Falun Gong a commencé en juillet 1999, M. Zhang a été arrêté et condamné à trois ans et demi de prison où il a subi des tortures horribles. Sa poitrine a été gravement touchée et il a souffert d'hydrocéphalie. La réputation de sa famille a été souillée par des accusations sans fondement.
Voici le compte-rendu de l'expérience de M. Zhang.
Une grave maladie des reins disparaît après qu'il a appris le Falun Gong
En 1996, j'étais dans l'armée dans la ville de Yantai, province du Shandong. J'avais 19 ans.
Mon unité organisait une grande fête le 1er octobre. Le jour suivant, nous avons mangé les restes de fruits de mer. Mauvaise idée. Presque tout le monde, moi y compris, a subi une intoxication alimentaire et a été emmené à l'hôpital. J'urinais du sang et je me sentais épuisé. Après un examen médical à l'Hôpital militaire général de Jinan, on m'a diagnostiqué une néphropathie et j'ai été considéré comme invalide.
J'ai reçu un traitement aux hormones et j'ai commencé à prendre beaucoup de comprimés. Un médecin militaire m'a dit qu'il n'existait nulle part au monde de remède à une telle maladie. Ce qui m'a le plus horrifié est qu'il m'a averti que cela se transformerait finalement en urémie et que je mourrais plus rapidement si je me mariais et fondais une famille.
Je me sentais désespéré et déprimé. J'étais au bord du désespoir. Comment cela pouvait-il arriver ? Je n'avais que dix-neuf ans !
Ces jours-là, le commandant me rendait souvent visite à l'hôpital. Il essayait de me réconforter. « N'aie pas peur. Si la médecine occidentale ne peut pas soigner ta maladie, nous t'emmènerons voir un docteur en médecine chinoise. Si le docteur en médecine chinoise ne peut pas te soigner, nous essaierons des traitements spéciaux. Si ceux-là ne marchent pas, tu pourras essayer de pratiquer le Falun Gong. »
J'ai suivi son conseil et j'ai essayé la médecine occidentale, puis la médecine chinoise. Aucune des deux n'a fonctionné. Je suis ensuite rentré chez moi chercher un traitement spécial. Au bout de trois mois de traitement, je suis retourné à mon unité. Dès la première nuit, la maladie a repris.
J'ai alors pensé au Falun Gong. J'ai rencontré mon commandant pour en apprendre plus à ce sujet. À cette époque, des dizaines de millions de Chinois de tous les milieux pratiquaient le Falun Gong. Beaucoup d'entre eux étaient des intellectuels et des autorités dans leur domaine.
Je me suis interrogé à ce sujet. Ce sont des gens sages et réfléchis. Il est improbable qu'ils croient en quelque chose sans bonne raison. J'étais déterminé à essayer le Falun Gong.
J'ai arrêté de prendre des comprimés. Après trois mois de pratique, j'ai arrêté d'uriner du sang. C'est alors que j'ai décidé de pratiquer le Falun Gong pour le reste de ma vie.
J'ai quitté l'armée fin 1997 et me suis marié en 1999. L'année suivante, mon épouse a donné naissance à notre fille.
Un autre miracle s'est produit pour moi après que j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong. J'avais contracté une maladie de la peau ; mon visage était squameux et me démangeait. J'avais l'impression que ma peau brûlait quand je suais en été.
Cet état dérangeant durait depuis plusieurs années et je n'avais pas trouvé de traitement adéquat. Moins de deux semaines après que j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong, il a disparu. Un jour vers midi, j'ai lavé mon visage après une sieste. Une couche de peau est partie, puis cela a été fini.
Mes souffrances
Menacé de mort, ma mère supplie des gens pour que je sois libéré
Le 31 décembre 2001, une personne qui avait été trompée par la propagande du Parti communiste m'a dénoncé auprès de la police lorsqu'il m'a vu avec d'autres pratiquants suspendre des banderoles au sujet de la persécution du Falun Gong. J'ai été arrêté et emmené dans un poste de police le 5 janvier 2002.
Le surintendant m'a interrogé sous la torture toute la nuit. « Nous vous tuerons si vous ne vous confessez pas », a-t-il dit. « Votre site Internet Minghui ne rapporte-t-il pas que plus de mille pratiquants de Falun Gong [en 2001] ont été persécutés à mort par la police ? Vous ne voulez pas faire partie de ce nombre, si ? Je peux vous frapper jusqu'à vous briser les jambes. Personne ne s'occupera de votre cas même si votre mère rampait jusqu'à Pékin pour implorer que je sois poursuivi. Personne n'oserait s'occuper de votre cas.
À ce moment-là, ma mère était réellement en train d'implorer ma libération devant les grilles, mais ils l'ont ignorée et m'ont battu. Un policier m'a agrippé les cheveux et m'a cogné la tête contre le mur. Ma tête a immédiatement commencé à saigner.
Condamné à trois ans et demi de prison
J'ai de nouveau été arrêté le 6 janvier 2002 et emmené au poste de police du canton. Ils m'ont placé en détention criminelle le jour suivant et formellement arrêté deux semaines plus tard.
Le tribunal m'a condamné à trois ans et demi en juillet 2002 sans aucune preuve légale. Après neuf mois de détention, deux policiers m'ont emmené à la prison de Hongshan dans la ville de Wuhan à la mi-septembre 2002.
Un gardien de prison ordonne que tous les pratiquants de Falun Gong soient acceptés malgré leurs maladies
Selon les règlements de la prison, les responsables peuvent refuser de recevoir quiconque est gravement malade.
Le médecin en service ce jour-là a refusé de me recevoir après avoir étudié mon dossier médical. Il a aussi refusé d'accepter un autre pratiquant qui avait été amené là le même jour, parce que ce pratiquant souffrait d'une maladie cardiaque.
Malgré cela, le policier qui m'avait amené a dit : « Ce sont des pratiquants de Falun Gong, ils n'ont donc pas de maladies et sont en très bonne santé. Prends-les simplement. »
Le médecin en service ne savait pas quoi faire et allait adresser un rapport au directeur de l'hôpital de la prison. Un policier haut gradé est arrivé et a appris que nous étions des pratiquants de Falun Gong. « Falun Gong ? Vous n'avez pas besoin de demander la permission. Prenez-les. »
Un lourd tonneau d'eau suspendu à mon cou
Un jour après mon arrivée à la prison de Hongshan, j'ai été transféré à la prison de Qinduankou dans la province du Hubei.
Les gardes ont poussé les prisonniers à me torturer à volonté. Ils me menaçaient et me frappaient, essayaient de me laver le cerveau et me forçaient à accomplir de lourdes tâches. Ils m'ont privé de sommeil, m'ont cogné la tête contre un mur et m'ont donné des coups de pied dans la poitrine avec de grosses bottes militaires.
J'ai dû endurer une méthode de torture appelée « creuser le mur ». Les détenus criminels m'ont attaché les mains derrière le dos, m'ont poussé la tête contre un mur et ont placé le haut de mon corps parallèle au sol. J'ai reçu l'ordre de me tenir à un mètre du mur de façon à ce que tout mon poids repose sur ma tête et mes orteils.
Ils m'ont forcé à accomplir de lourdes tâches pendant de longues heures de 5 h du matin à 21 h. Je n'avais droit qu'à cinq minutes pour chaque repas et cinq minutes pour aller aux toilettes. J'ai reçu l'ordre de rédiger des « rapports de pensée » la nuit. Ils me forçaient à lire les règlements de la prison jusqu'à minuit ou plus tard.
Une torture encore plus cruelle a été trouvée : deux détenus criminels ont préparé un tonneau d'eau de vingt-cinq kilos attaché à une corde en plastique et l'ont suspendu autour de mon cou. Si de l'eau se versait, ils me frappaient.
De temps en temps, le détenu criminel Wang Wei vérifiait de combien la corde avait pénétré dans mon cou. « Pour les pratiquants de Falun Gong comme toi, nous avons reçu des ordres d'en haut. Personne ne nous tiendra responsables si vous êtes battu à mort. Votre décès sera rapporté comme une mort de cause naturelle en prison. »
Il a essayé de me faire rédiger une déclaration selon laquelle j'abandonnais ma croyance et dénonçais le Falun Gong. « Tu as servi dans l'armée », a-t-il dit, « tu devrais donc savoir ce qui se passera si la circulation sanguine est bloquée là. Tu seras vite en état de choc. »
« Fais-le. Je retirerai le tonneau de ton cou si tu promets de rédiger les déclarations. »
J'ai refusé et ils ont laissé le tonneau autour de mon cou pendant deux heures.
Plus tard, ils m'ont forcé à m'accroupir sans bouger comme un soldat pendant un long moment. Je n'étais pas autorisé à déplacer mon poids. J'ai pensé que j'allais m'écrouler.
Le jour suivant, je ne pouvais plus relever la tête. Mon cou me faisait atrocement souffrir.
Après avoir effectué de lourdes tâches pendant une journée entière, j'ai été forcé à porter le tonneau d'eau pendant la nuit. Mes tortionnaires ajoutaient de l'eau dans le tonneau et ont apporté un pratiquant âgé près de moi. Ils lui ont ordonné de porter tout son poids contre le tonneau que je portais ce qui m'a rendu la chose encore plus difficile.
Ce pratiquant a refusé, disant qu'il ne voulait pas me faire de mal. Ils l'ont lourdement frappé parce qu'il n'obéissait pas. Il s'est tenu debout près de moi et a posé légèrement la tête sur le tonneau pour réduire le poids sur mon cou.
Le criminel Wang lui a ordonné de se tenir plus loin de moi. Lorsque le pratiquant a refusé, Wang l'a violemment frappé. Le pratiquant âgé est tombé et s'est relevé avec beaucoup de difficulté. Lorsqu'il a fini par arriver à se relever, ils l'ont forcé à reprendre la position pendant une heure.
Pendant près d'un mois après cela, je ne pouvais pas relever la tête.
Des examens médicaux suspects
J'ai dû passer plusieurs examens médicaux pendant mon emprisonnement. J'étais suspicieux et ai pensé aux prélèvements d'organes sur les pratiquants de Falun Gong à chaque fois qu'ils prélevaient du sang. Une fois, ils m'ont prélevé deux tubes.
Les examens couvraient aussi mon cœur, mon cerveau, ma poitrine, mes yeux, mes urines et d'autres fonctions.
Une fois, j'ai demandé à un policier : « Pourquoi seuls les pratiquants de Falun Gong passent ces examens médicaux ? »
« C'est parce que les autorités prennent soin des pratiquants de Falun Gong », a-t-il répondu. « Alors ne va plus te plaindre auprès des autorités. » J'ai trouvé cela difficile à croire.
Hydrocéphalie causée par les coups violents
Un détenu criminel appelé Huang Zhijian a reçu l'ordre des gardes de battre les pratiquants de Falun Gong. Chaque fois qu'il était de mauvaise humeur, il m'ordonnait de me tenir debout contre le mur et me frappait avec une chaise en bois. Parfois, il me privait de repas ou m'empêchait de dormir toute la nuit. D'autres fois, il me forçait à m'accroupir comme un soldat pendant plus de deux heures d'affilée.
Un jour, alors qu'il m'avait forcé à « creuser le mur », il m'a soudainement donné un coup de pied dans l'estomac. C'était si douloureux que je n'arrivais plus à respirer. La douleur a duré plus d'un mois, accompagnée d'une respiration difficile.
Alors que j'étais torturé, j'étais aussi forcé à accomplir de lourdes tâches jusqu'à ce que je sois trop faible pour continuer. J'ai été emmené dans la clinique de la prison ou le médecin de service a diagnostiqué la tuberculose, une pleurite et de l'hydrocéphalie. Il a dit que j'étais dans un état grave et que je devrais être envoyé à l'hôpital immédiatement.
Le garde Qiu Fan a semblé rester indifférent lorsque je lui ai montré le diagnostic du médecin. « Je n'approuverai pas votre séjour à l'hôpital », a-t-il dit. « Les cas des pratiquants de Falun Gong doivent être rapportés au commissaire politique de la prison avant toute action. Je suis désolé, mais comme il est en voyage d'affaires, vous allez devoir attendre. »
Lorsque je lui ai dit que j'étais dans un état grave, il m'a crié : « Votre mort ne me concerne en rien ! »
Je suis allé à l'hôpital le lendemain après-midi et y suis resté pendant trois mois. Lorsque je suis retourné en prison, le médecin chef de l'hôpital m'a conseillé de prendre soin de moi car je n'étais pas totalement guéri.
Ma famille souffre de la persécution
Ma famille et mes proches ont aussi souffert. La persécution nous a causé d'immenses douleurs à tous.
Ma famille était régulièrement surveillée par des agents du tristement célèbre Bureau 610. Ils surveillaient nos appels téléphoniques, nous suivaient et nous menaçaient. Ma belle-famille était aussi surveillée.
Des agents de police, des responsables des autorités et des cadres de la communauté résidentielle venaient sans cesse chez nous pour nous harceler. Ils ont fouillé mon domicile et confisqué nos biens personnels. Un policier appelé Cao Jingbo m'a un jour frappé devant mon propre domicile.
Après que j'ai été arrêté, mon magasin de chaussures a été fermé. Mon épouse et ma fille ont dû aller vivre avec ma belle-famille qui avait déjà des difficultés financières. Ma mère a grandement souffert et a enduré d'immenses pressions.
Mon épouse et moi avons quitté la ville pour trouver du travail. Entretemps, des agents du Bureau 610 local continuent de harceler ma belle-famille.
Traduit de l'anglais en Belgique