(Minghui.org) Mon mari a été illégalement condamné à sept ans de prison pour avoir pratiqué le Falun Dafa (aussi appelé Falun Gong). Il a été libéré après avoir été torturé pendant plus de six cents jours. Il a failli ne pas survivre.
Les gardiens de prison sont venus le déposer à la maison. Ils l'ont mis sur le lit et sont rapidement partis. Il ressemblait à un squelette. Ses yeux étaient fermés et son corps était froid.
Ma fille a couru après les gardes en criant : « Avez-vous une conscience ? Comment pouvez-vous torturer quelqu'un de la sorte ? »
J'ai appelé mon mari par son nom plusieurs fois, mais il n'a pas réagi. J'ai demandé à ma fille de venir dans la maison et de m'aider à réciter « Falun Dafa est bon ! » Mon mari a finalement ouvert les yeux après que nous avons crié ces mots trois fois, mais il ne pouvait pas parler.
Ma fille a chauffé un peu de lait et lui en a fait boire à la cuiller. J'ai demandé l'aide du Maître. Je ne pouvais pas voir le Maître, mais je savais qu'il était à mes côtés. Je savais que tant que nous avons foi dans le Maître et le Fa, des miracles se produiront.
J'étais si soulagée que mon mari ait survécu et j'ai rapidement partagé la bonne nouvelle avec tout le monde.
J'ai remercié le Maître. J'ai tellement de chance et je suis honorée d'être une pratiquante de Dafa. Avoir le Maître et Dafa dans ma vie m'a donné de la confiance. Lorsque les gardiens de prison m'ont demandé s'ils devaient envoyer mon mari à l'hôpital ou à la maison, je n'ai pas hésité : je leur ai dit de l'amener à la maison.
Mon mari a été emprisonné et torturé pendant plus de six cents jours. Son poids a diminué de plus de la moitié, mais il a survécu à cette épreuve sous la protection du Maître et avec l'aide des pratiquants.
Regarder à l'intérieur après avoir été arrêtée
Mon mari et moi avons été arrêtés en même temps. J'ai reçu un an de travaux forcés tandis que mon mari a été condamné à sept ans de prison. Il a fait une grève de la faim, mettant sa vie en danger. Après avoir été remise en liberté, j'ai décidé d'essayer d'obtenir sa libération
Le chemin devant moi semblait très difficile, car je n'avais aucune expérience sur laquelle me baser. Mais les mots « cultiver la compassion » me sont venus à l'esprit.
Après une période de confusion, je me suis calmée pour étudier le Fa. J'ai recopié à la main les enseignements du Maître et ai continué à regarder à l'intérieur. J'ai rapidement découvert que j'avais un fort attachement à la compétition contre mon mari. J'étais aussi jalouse de lui et je voulais me venger de différentes choses. Ces attachements venaient de la sentimentalité. Des substances impures détournaient mon cœur et recouvraient ma vraie nature – ma compassion.
Après que j'ai découvert mes problèmes et ai éliminé les mauvaises pensées envers mon mari, mon cœur s'est élargi et mon côté bienveillant émergé.
J'ai compris que la situation actuelle de mon mari était directement liée à moi. J'avais autrefois des conceptions humaines très fortes à son égard lorsque j'émettais la pensée droite. Ce qui a causé davantage d'épreuves pour lui. Après que j'ai identifié mes problèmes, changé mon attitude et émis la pensée droite pour le soutenir, ses pensées droites sont aussi devenues plus fortes.
J'ai demandé au directeur de la prison de me permettre de voir mon mari. Les pratiquants ont aussi émis la pensée droite à l'extérieur du bâtiment. J'ai parlé aux agents de la bonté du Falun Dafa et ils ont approuvé ma demande de lui rendre visite.
Je n'ai pu rencontrer mon mari qu'en deux occasions. Nous avons eu une conversation ouverte alors que nous étions sous surveillance et filmés. Mon mari était si maigre et n'avait pas la force de s'asseoir mais je n'ai pas été émue par l'illusion de la maladie. Nous avons tous deux regardé à l'intérieur et dépassé les différences entre nous. Nous avons récité Hong Yin et avons partagé nos compréhensions sur la base du Fa.
Nous étions très absorbés par nos brèves conversations comme si personne d'autre n'était présent autour de nous. Je savais que les gardes, les détenus et les médecins écoutaient discrètement. L'atmosphère était remplie de paix et de compassion et c'était comme si notre conversation avait aussi l'effet de les éveiller. Les gardes ne m'ont plus autorisée à rendre visite à mon mari, mais j'ai pensé que j'avais déjà fait ce que je devais faire.
Élever mon niveau de cultivation en secourant mon mari
Le processus de secourir mon mari était aussi un processus d'élever mon niveau de cultivation. Cela me donnait une occasion de parler du Falun Dafa aux agents de la prison et cela me permettait d'éliminer les attachements au ressentiment et à la peur. Mon côté bienveillant a ainsi émergé. J'étudiais et recopiais à la main le Zhuan Falun chaque jour et partageais avec mes compagnons de cultivation. J'ai remarqué que mon niveau de xinxing s'élevait constamment.
Parfois, ma fille et moi allions nous tenir debout à l'extérieur de la prison toute la journée dans le froid de l'hiver, attendant que les gardes approuvent notre visite. Lorsque les autres visiteurs étaient tous partis, les gardes refermaient les stores. Je me tenais debout près de la prison pour émettre la pensée droite. Je savais que je n'étais pas seule là, car le Maître, les divinités droites et d'autres pratiquants étaient là aussi.
Un jour, ma fille s'est évanouie dans le métro après que les gardes ont refusé une demande de voir mon mari. Elle était épuisée – fatiguée et affamée. Je n'ai ni blâmé ni haï les gardes pour cela. Je leur ai juste demandé d'arrêter de persécuter mon mari. J'ai expliqué que ceux qui persécutent les pratiquants rencontreront un jour la rétribution karmique. Ils ont semblé comprendre.
J'ai continué à rendre visite aux agents de la prison, du bureau administratif de la prison et du bureau de la justice pour leur parler de la situation de mon mari. Je leur ai demandé de l'aider et je leur ai écrit des lettres au sujet des bienfaits générés par la pratique de Dafa.
Quelle que soit leur attitude, je suis restée calme et j'ai partagé avec eux les merveilles de la pratique.
Traduit de l'anglais en Belgique