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Deux fonctionnaires du gouvernement se séparent du PCC

21 mars 2016 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa de Chine continentale

(Minghui.org)

Des témoins oculaires font état de ce qu'ils savent de l'appel pacifique du 25 avril

Le directeur de notre Comité d'affaires politiques et juridiques local est un bon ami à moi. Nous sommes allés en voyage avec un de ses collègues, le directeur du Congrès populaire local, ainsi qu'une jeune mère et son fils de quatre ans. Pour occuper son fils, elle l'a laissé regarder des vidéos sur la culture traditionnelle chinoise sur son iPad.

Les deux directeurs ont demandé où elle avait trouvé ces vidéos, car les écoles en Chine n'enseignent plus la culture traditionnelle aux élèves. Je leur ai parlé de comment les enfants des pratiquants de Falun Dafa reçoivent l'enseignement sur les traditions chinoises.

Le directeur du Congrès du peuple a dit : « Vous êtes une femme si gracieuse et bien informée. Vous m'avez l'air très cultivée. »

J'ai répondu : « En fait, je tire une grande partie de ma connaissance d'un seul livre, le Zhuan Falun ».

J'ai alors ouvert le livre à la première page, « Lunyu ». Mon ami m'a dit de le lire à voix haute puisqu'il conduisait.

Après avoir terminé la lecture, l'ami du directeur nous a raconté une histoire. Il était à l'intérieur du Bureau des appels près de la place Tiananmen et a vu des milliers de pratiquants de Falun Dafa qui faisaient appel pacifiquement au gouvernement le 25 avril 1999.

Il s'est souvenu qu'ils demandaient aux autorités d'arrêter le traitement illégal des pratiquants. Il a remarqué que certains pratiquants lisaient des livres et quelques-uns méditaient. Ensuite il a appris, en regardant la télévision, qui est contrôlée par le gouvernement, que les pratiquants « assiégeaient » le complexe du gouvernement central, décrivant faussement les pratiquants de Falun Gong comme une menace.

Il a dit : « Le PCC est pourri jusqu'à la moelle et il partira bientôt. »

Pas prêt à démissionner du PCC

Je lui ai demandé : « Pourquoi ne démissionnez-vous pas afin de ne pas être impliqué quand il ne sera plus là ? »

Il n'a pas répondu à ma question et a commenté : « Je n'aime pas la façon dont les pratiquants parlent toujours de démissionner du PCC. N'êtes-vous pas en train de faire de la politique ? »

Je lui ai expliqué : « Nous ne sommes pas du tout intéressés par la politique. Le PCC accélère sa destruction en massacrant des milliers de pratiquants innocents. Ils enlèvent et transplantent les organes des pratiquants encore vivants pour faire de l'argent. Tôt ou tard, ceux qui sont impliqués dans la persécution seront traduits en justice. N'avez-vous pas entendu que de nombreux fonctionnaires de haut rang ont déjà été poursuivis en justice ? »

Puis je lui ai dit : « Vous avez rejoint le PCC parce que cela aidait votre carrière. Cependant, démissionner du PCC vous apportera un bel avenir. »

Mon ami a renchéri : « C'est très bien s'il sait ce qui est bien ou mal dans son cœur. » J'ai compris qu'il était peut-être réticent à démissionner du PCC en raison de la présence de la jeune mère.

Tout en marchant sur la plage, le directeur du Congrès populaire m'a dit : « Je vais vous écrire quelque chose. » Puis il a écrit dans le sable : « Mon cœur se range du côté de la compassion. »

La confiance en Dafa défait le complot

Mon ami m'avait offert son soutien pendant les jours où j'ai été persécutée. Après, quand il est devenu directeur du Comité des affaires politiques et juridiques, je lui ai dit qu'il n'aurait pas dû accepter ce poste parce qu'il aurait à poursuivre les pratiquants, mais comme il est déjà là, il devait faire de son mieux pour protéger les pratiquants.

Environ un an plus tard, la Commission provinciale d'inspection de la discipline et la Commission municipale d'inspection de la discipline ont commencé à comploter contre lui. Il y avait aussi des articles en ligne qui l'attaquaient. Il a réalisé qu'il ne pouvait plus faire confiance à personne, alors il est venu me demander conseil. Je lui ai dit de réciter sincèrement « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », parce que Maître Li pouvait l'aider.

Il a dit : « Depuis que je vous parle, je me sens très détendu et plus stressé. » Il a ensuite tenu ses mains devant sa poitrine et a dit : « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Son calvaire a touché à sa fin après environ six mois. Il a invité chez lui quelques-uns de ses amis, y compris moi. Il m'a dit qu'il avait l'intention de démissionner de cette « position mortelle ». Il a ensuite tenu ses mains devant sa poitrine pour me montrer sa gratitude et a dit : « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Il a dit : « Je peux sentir que le nom de Falun Dafa sera bientôt réhabilité. Maintenant que vous avez m'a aidé à démissionner du PCC, vous pouvez être mon témoin dans l'avenir. »

Traduit de l'anglais au Canada