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Rapport sur la persécution : le mauvais traitement des pratiquantes de Falun Gong continue à la prison pour femmes de Mongolie intérieure

1 avril 2016 |   Écrit par un correspondant de Minghui de Mongolie intérieure

(Minghui.org) La prison pour femmes de Mongolie intérieure est un endroit central pour incarcérer, pour leur foi, les résidentes locales. Depuis que le régime communiste chinois a lancé sa persécution du Falun Gong, une discipline spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, des pratiquantes respectueuses de la loi ont été incarcérées dans cette prison et soumises à une persécution intense.

Les autorités pénitentiaires ont développé de nombreuses tactiques, dont la torture physique, l'administration de substances inconnues, la manipulation psychologique et les travaux forcés, dans leurs tentatives de contraindre les pratiquantes détenues à renoncer à leur croyance dans le Falun Gong.

Beaucoup de pratiquantes ont subi des blessures graves avec des complications de longue durée et / ou ont souffert d'épisodes de traumatisme émotionnel. On sait qu'au moins une pratiquante est décédée suite à la torture dans la prison.

À ce jour, il a été confirmé qu'au moins 41 pratiquantes de la province ont été incarcérées dans la prison à un moment ou à un autre pour avoir exercé leur droit constitutionnel à la liberté de croyance. Quatre de ces pratiquantes, Mme Liu Xiurong et ses trois filles, Tian Xin, Tian Fang et Tian Miao, se sont toutes retrouvées dans cette prison. Tian Xin y a récemment été envoyée de nouveau, peu de temps après sa libération.

En raison du blocus de l'information du régime, des centaines d'autres pratiquantes auraient subi des persécutions dans cette prison.

Torture physique

Le gardien Kang Jianwei a souvent pris les devants en maltraitant les pratiquantes. Lui et d'autres gardiens ont également incité les détenues criminelles à prendre en charge la torture des pratiquantes en leur promettant de longues réductions de leurs peines.

Mme Liang Lixin meurt d'un cancer provoqué par la maltraitance

Mme Liang Lixin a été condamnée à six ans après son arrestation illégale en août 2004. Elle a développé un cancer après avoir subi diverses formes de torture. D'après la police locale, elle est morte alors qu'elle était encore en prison.

Beaucoup de pratiquantes ont été victimes des agressions de Kang

Presque toutes les pratiquantes détenues à la prison ont été agressées par le garde Kang Jianwei. Il s'est même vanté de ses atrocités : « C'EST MOI, le gardien pervers dénoncé sur le site Internet Minghui.org. Et alors ? ! »

Un jour, il a saisi les cheveux de Mme Wang Xiufang, lui infligeant des chocs sur la tête avec une matraque électrique. Il l'a frappée à la poitrine pendant des heures, brisant plusieurs de ses côtes. Lorsque Mme Wang a été libérée trois ans plus tard, sa poitrine lui faisait toujours mal et elle avait plusieurs zones chauves sur la tête.

Mme Zhai Cuixia a aussi eu les côtes cassées après les tabassages répétés de Kang Jianwei. Elle n'a pas pu marcher pendant des mois et ne pouvait se déplacer qu'en rampant.

Kang a lancé de toutes ses forces des coups de pied dans la région génitale de Mme Li Yuzhi, alors âgée de plus de 70 ans, la renversant par terre. Deux détenues l'ont relevée et traînée dans un bureau, où on l'a contrainte à rester dans une position fixe (debout ou accroupie) pendant plusieurs heures.

Après avoir poussé Mme Pang Chunxiang au sol, Kang l'a saisie par les cheveux et traînée par terre.

Administration de substances inconnues

Les gardes gavaient brutalement les pratiquantes qui entamaient des grèves de la faim en protestation contre les brutalités. Mme Wang Ying n'a pas pris de nourriture pendant près d'un an et a été soumise à des gavages punitifs forcés. Les gardiens lui donnaient souvent un liquide jaunâtre non identifié qui la rendait malade.

On a également administré des substances inconnues à Mme Shi Yumei de façon répétée. Même quand elle ne faisait pas de grève de la faim, les gardes trouvaient toujours des excuses pour lui en donner. Ils ont intentionnellement falsifié les relevés de sa pression artérielle pour faire croire qu'elle était dangereusement élevée et l'ont forcée à prendre des pilules pour traiter ses « symptômes ».

Manipulation psychologique

Afin de contraindre les pratiquantes à renoncer à leur foi, les gardiens les contraignaient à lire ou regarder une propagande diffamatoire envers le Falun Gong.

À une occasion, les gardes ont aligné quatorze pratiquantes d'une session de lavage de cerveau devant d'autres détenues et ont ordonné aux détenues de crier des insultes aux pratiquantes pendant plusieurs heures.

Les gardes ont aussi essayé de tromper les membres de la famille, les utilisant pour affaiblir la volonté des pratiquantes. Par exemple, la famille d'une pratiquante a refusé de lui rendre visite après avoir été victime de la tromperie des gardiens. Alors qu'elle était encore dévastée par la trahison de sa famille, elle a été soumise à l'isolement à la prison. Les gardes avaient ordonné à toutes les autres détenues de ne pas lui parler ni de se rapprocher d'elle. Elle s'est rappelée, des années plus tard, qu'elle avait presque vécu un effondrement mental au cours de cette période.

Travail d'esclave

Les gardes ont également soumis les pratiquantes aux travaux forcés sans salaire. Les pratiquantes ont été condamnées à travailler de longues heures pour faire divers produits. Beaucoup d'entre elles ont développé des problèmes de santé après avoir été exposées à des substances toxiques et des conditions de travail insalubres, ainsi qu'à des horaires de travail pénibles.

Liste des 41 pratiquantes détenues connues

Dai Zhenyun, Ding Yanli, Duan Xueqin, Fan Jinling, Gao Zhifan, Huang Chaoxia, Ji Shurong, Li Shilin, Li Yufen, Li Yuzhi, Liang Lixin, Liu Fengrong, Liu Fengyun, Liu Xiurong, Liu Yingchun, Liu Yuping, Meng Guilan, Pang Chunxiang, Shao Guizhen, Shi Yumei, Song Yaqin, Tian Fang, Tian Miao, Tian Sufang, Tian Xin, Wang Fenghua, Wang Guihua, Wang Jiufang, Wang Suqin, Wang Xiufang, Wang Ying, Wu Aihong, Yan Shukui, Yang Lirong, Yu Fengying, Zhai Cuixia, Zhang Cuimin, Zhang Cuiping, Zheng Guizhi, Zhou Liying, Zuo Yafen.

La prison des femmes de Mongolie intérieure, située dans le district de Xiaoheihe, ville de Hohhot, était autrefois connue sous le nom de Première prison pour femmes de Mongolie intérieure. Elle a été transférée au village de Shuaijiaying en novembre 2003 pour s'associer à la Seconde prison pour femmes de Mongolie intérieure, qui a également été déplacée là-bas depuis Baoanzhao, ville de Xing'an.

Les personnes responsables des mauvais traitements à la prison pour femmes de Mongolie intérieure :

Gardiens : Kang Jianwei, Xiao Mei, Bai Guirong, Liu Gang, Bai Guimei, Wu Rining, et Zhao Pengcheng

Détenues : Yuan Wei, Shen Bo, Li Xiaolan, and Liu Yan

Voir aussi :

Atrocities Behind the Products Made by Slave Labor in Inner Mongolia Women’s Prison

Ms. Liang Lixin Died in the Hohhot City Women's Prison

Teacher Ms. Wang Xiufang from Inner Mongolia Illegally Sentenced Again

Ms. Liu Xiurong Illegally Trie

Persécution endurée par Mme Tian Sufang, professeur retraitée, avant sa mort

Mme Wang Suqin de la région autonome de Mongolie intérieure à nouveau arrêtée

Trois membres d’une même famille dans la ville de Ulanhot, Mongolie intérieure, illégalement condamnés

La pratiquante de Falun Dafa Song Yaqin est persécutée dans la prison pour femmes de Hothot

Épouse injustement accusée et jugée, mari forcé à quitter la salle d’audience

La pratiquante Duan Xueqin de la Mongolie Intérieure subit de brutales tortures

Mme Yang Lirong de la Mongolie intérieure illégalement condamnée à huit ans d’emprisonnement

Traduit de l'anglais au Canada