(Minghui.org)
En décembre dernier, deux sœurs qui pratiquent le Falun Gong, une pratique spirituelle actuellement persécutée en Chine, ont été arrêtées pour avoir collé des affiches informant sur la persécution.
Les policiers sont entrés dans leur domicile pour confisquer leurs livres de Falun Gong et autres effets personnels. Le lendemain, elles ont été transférées dans un centre de détention avant que leur famille ne soit informée de leur arrestation. Toutes deux sont détenues depuis plus de trois mois au centre de détention no 2 de Shijiazhuang et leurs familles n'ont pas eu le droit de leur rendre visite ne serait-ce qu'une seule fois. Le procureur les a condamnées le 1er mars de cette année. Leurs familles ont été obligées de prendre un avocat pour les représenter.
Les membres de la famille de ces deux pratiquantes nommées Mme Chen Jinxiu (陈金秀) et Mme Chen Xiuju (陈秀菊) ont envoyé des lettres d'appel au procureur en charge de leurs dossiers et ont déposé une requête pour demander leur libération. Voici la lettre du fils de Mme Chen Jinxiu.
Ma mère, Chen Jinxiu, est détenue depuis trois mois, après avoir été arrêtée le 7 décembre 2015. L'arrestation de ma mère est illégale et sans fondement. J'ai parlé à son avocat et je sais qu'il n'y a aucune loi en Chine interdisant le Falun Gong.
Un dévouement sans faille à sa famille
Ma mère a presque 60 ans, elle a fait plusieurs petits boulots juste pour gagner assez d'argent pour faire vivre la famille. Elle a attrapé de fortes douleurs aux jambes parce qu'elle travaillait trop. Grâce à sa pratique du Falun Gong, ses jambes ont guéri sans dépenser un sou. Maintenant, elle est enfermée pour sa foi en une aussi bonne pratique.
Cette arrestation a eu de graves conséquences sur notre famille. Depuis longtemps, c'est elle qui prend soin de mon père, qui souffre de problèmes cardiaques et ne peut plus travailler depuis qu'il a eu un accident de voiture.
Une employée honnête et diligente
Ma mère et ma tante travaillaient autrefois comme concierges dans une société. La plupart des autres concierges évitaient les caméras de surveillance pour pouvoir bavarder ou autre. Ma mère et ma tante n'ont jamais fait ça. Elles faisaient leur travail en silence malgré la saleté des lieux et la pénibilité du travail, sans se plaindre. Elles étaient toujours à l'heure et ne quittaient jamais plus tôt. Elles traitaient leurs collègues avec gentillesse et quand elles le pouvaient, elles partageaient leur repas avec eux. Quand elles ont dû quitter leur emploi pour prendre soin de leurs familles, leur employeur leur a demandé plusieurs fois de rester en leur offrant une augmentation de salaire. En voyant qu'elles étaient déterminées à partir, leur employeur leur a dit qu'elles pouvaient revenir quand elles voulaient.
Libération de ma mère et de ma tante
Ma mère et ma tante n'ont violé aucune loi et je ne comprends pas comment des citoyens respectueux de la loi peuvent être persécutés en raison de leur foi. J'exige leur libération immédiate.
Je ne suis pas sûre que ma mère soit encore en bonne santé dans le centre de détention. Depuis, mon père se sent mal et est déprimé. Notre famille est pressée que ma mère revienne à la maison.
Li Gai et toute la famille
12 mars 2016
Traduit de l'anglais en France