(Minghui.org) J'ai rencontré le Falun Dafa en avril 1999, mais la persécution a débuté quelques mois plus tard, avant même que j'aie l'occasion de véritablement comprendre ce qu'était la cultivation et pratique.
Bien que je n'aie jamais arrêté de pratiquer Dafa, mon manque de compréhension des principes du Fa m'a valu une importante épreuve de karma de maladie. Un cancer du sein a été diagnostiqué en mai 2005 et les médecins avaient prédit que je ne survivrais pas plus de trois ans.
Je me suis progressivement éveillée après avoir subi une opération chirurgicale pour enlever le sein affecté. Je suis arrivée à voir que je dois me comporter comme une authentique pratiquante pour passer l'épreuve. J'ai jeté tous les médicaments et arrêté la chimiothérapie et je me suis rétablie en quelques mois.
Aujourd'hui, onze ans ont passé, ma santé n'a jamais été meilleure.
Déterminée à suivre le Falun Dafa
Les premiers symptômes de cancer du sein sont apparus en mai 2005. Comme je n'avais pas totalement compris ce qu'était le Falun Dafa, j'ai pensé que si j'émettais la pensée droite, la maladie partirait. Bien sûr, cela n'a pas marché.
Je suis allée à l'hôpital et ai subi une opération. Je l'ai regretté plus tard, mais je ne savais pas pourquoi. Mon mari pensait que j'avais le cancer parce que je pratiquais le Falun Dafa et m'a demandé : « Vas-tu continuer à pratiquer ? »
« Oui », lui ai-je répondu.
Il s'est fâché. Lorsque je suis rentrée de l'hôpital, il m'a forcée à choisir entre le Falun Dafa et ma famille.
« Ce n'est pas nécessaire », ai-je dit. « Je veux les deux. »
Il a continué à insister.
« Si tu me forces, je devrai choisir le Falun Dafa. »
Il était irrité et a dit à notre fils : « Fils, tu entends ce que dit ta mère. Elle pense que le Falun Dafa est plus important que nous. »
« Ta question n'a aucun sens. Je peux certainement garder les deux. »
Il n'a plus jamais abordé le sujet.
Me considérer comme une pratiquante authentique
Avant que je sois libérée de l'hôpital, le médecin m'a dit de ne rien porter de lourd afin que mon corps puisse mieux se rétablir. À cette époque, ma mère prenait soin de moi, même si elle avait près de soixante-dix ans.
Nous vivions dans un minuscule appartement avec la machine à laver dans la cuisine. Comme le tuyau de la machine n'était pas assez long, nous devions utiliser un seau pour récolter les eaux usées et les jeter dans les toilettes.
Je ne pouvais pas supporter de voir ma mère porter tout ce poids, je pensais que c'était plutôt à moi de le faire. En même temps, je me suis rappelée de ce qu'avait dit le médecin. Je me suis battue avec cela, puis j'ai décidé. « Je suis une pratiquante de Falun Dafa. Je ne suis pas une personne normale – je devrais agir comme une vraie pratiquante. »
J'ai donc porté le seau lourd. Je me suis rappelée de suivre les principes de Dafa et tout a bien été. J'ai continué à bien me rétablir.
J'ai continué la chimiothérapie. Mais j'ai rapidement pris conscience que le Maître purifiait mon corps. Comment pouvais-je laisser mon corps être pollué par des produits chimiques ?
Cela était difficile à comprendre pour ma famille. Après le premier traitement de chimiothérapie, beaucoup de mes globules blancs ont été éliminés, mon système immunitaire s'est affaibli et j'ai perdu mes cheveux.
J'ai décidé d'arrêter les traitements. Mon médecin a dit que je ne chérissais pas ma vie. Mon mari et mon beau-frère m'ont vivement conseillé de subir deux autres traitements comme le prescrivait mon médecin.
J'étais très déterminée. « Je ne le ferai pas. Je vais pratiquer le Falun Dafa comme une vraie pratiquante. »
Apprendre à regarder à l'intérieur
Un jour, je suis allée acheter des légumes. Je me suis sentie faible et je n'arrivais même pas à soulever une livre de marchandises. Je savais que quelque chose n'allait pas et j'ai regardé à l'intérieur.
J'ai dit sincèrement au Maître : « J'ai fait quelque chose de mal. Aujourd'hui, alors que je parlais à un autre pratiquant, je ne lui ai pas parlé correctement. J'ai eu tort. »
Immédiatement, je me suis sentie beaucoup mieux. C'était une incroyable prise de conscience : « Regarder à l'intérieur est vraiment la solution ! »
C'était la première fois que j'apprenais vraiment ce que voulait dire regarder à l'intérieur et comment le faire. C'était la première fois que je comprenais vraiment comment cultiver comme le Maître l'a enseigné :
« Le Xiulian est sérieux » (« Instructions explicites », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Après ma première opération en mai 2005, mon médecin m'a demandé d'étendre les bras contre un mur chaque jour, car un de mes seins avait été complètement enlevé avec les muscles sous l'aisselle. Seuls restaient la peau et l'os. J'ai dû utiliser une serviette pour couvrir la peau jusqu'à la guérison.
Lorsque la blessure a guéri, je ne pouvais plus du tout lever le bras. Je devais étendre le bras chaque jour. C'était très douloureux et il m'était presque impossible de faire les exercices.
Je me suis dit que, quelle que soit la situation, je devais faire les exercices. Lorsque je pratiquais le deuxième exercice, qui demandait de lever les deux bras au-dessus de la tête, je devais soutenir un bras avec l'autre. Trois jours plus tard, je pouvais faire le deuxième exercice sans problème. J'étais surprise et étonnée. Je savais que tout ce que le Maître a dit est vrai et que je devrais pratiquer avec diligence.
J'ai aussi compris pourquoi j'avais eu un cancer du sein – je n'avais pas chéri Dafa ni cultivé comme une vraie pratiquante.
Avoir une foi ferme en Dafa
En octobre 2005, au cours d'un examen médical annuel, le médecin a dit : « Votre autre sein est aussi atteint du cancer et doit être enlevé dès que possible. »
Au cours des cinq mois précédents, j'avais commencé à mieux comprendre le Falun Dafa. « Cette fois, je ne ferai pas la même erreur que la dernière fois. Je suis une vraie pratiquante. Je ne devrais pas être trompée par les symptômes. » Et effectivement, rien ne s'est passé.
Un peu plus tard, une grosseur est apparue sur mon cou. Je savais que c'était l'arrangement des forces anciennes et que je devais totalement le refuser.
Ma belle-sœur l'a remarquée. « Tu as une grosseur sur le cou », a-t-elle dit alarmée.
J'ai simplement répondu : « Ce n'est rien, ne t'inquiète pas. »
Quelque temps plus tard, je suis allée à l'hôpital voir un autre proche et ai de nouveau rencontré ma belle-sœur. Elle m'a regardée avec surprise. « Où est la grosseur ? Je vois que c'est parti et tu n'as pris aucun médicament. Que s'est-il passé ? »
« Bien sûr, je n'ai pris aucun médicament. Tout ce que j'ai fait, c'est étudier le Fa et pratiquer les exercices. »
Elle était stupéfaite.
Lorsque je repense à ces jours passés, je vois que ce n'était pas du tout facile. J'étais déprimée et subissais parfois de grandes pressions. Chaque fois que je voyais ou touchais la grosseur, je m'encourageais : « Ne t'inquiète pas, j'élimine du karma. Je suis une pratiquante de Falun Dafa. »
Un jour, alors que je prenais une douche, j'ai regardé la grosseur et ai senti que je ne pouvais plus la supporter, mais je me suis dit : « Tu es une pratiquante de Dafa. Accroche-toi, n'abandonne pas. Tu finiras par traverser cette épreuve. »
Cela fait onze ans depuis que mon médecin a dit en 2005 que je ne survivrais pas plus de trois ans. Je suis en bonne santé et toutes mes maladies ont disparu. Chaque jour, j'étudie le Fa avec mes compagnons de cultivation et je parle aux gens du Falun Gong.
Traduit de l'anglais en Belgique