(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Gong de la ville historique de Philadelphie, Pennsylvanie, ont maintenu une présence constante à Liberty Bell pour sensibiliser à ces 17 années de persécution du Falun Gong en Chine. La journée de Pâques le 27 mars dernier était une belle journée et de nombreux touristes dont beaucoup venaient de Chine continentale ont visité l’emblématique Liberty Bell.
Des touristes, dont beaucoup venaient de Chine, lisent l’information à propos du Falun Gong près du site de Liberty Bell à Philadelphie.
Une perception erronée clarifiée
Mme Zhang Guoqing, une pratiquante de Falun Gong et retraitée qui tenait une entreprise chinoise d’import-export de niveau provincial, a discuté avec M. Wang, un touriste de Chine. Il a été surpris de découvrir que Mme Wang avait 82 ans. Sa vivacité et sa bonne humeur n’étaient assurément pas celles d’une octogénaire.
Mme Zhang lui a expliqué qu’avant de commencer à pratiquer le Falun Gong en 1994, elle souffrait d’une maladie rénale, de dysfonctionnement cardiaque, d’arthrite et autres problèmes de santé. Le Falun Gong avait non seulement amélioré sa santé, mais la pratique lui avait aussi enseigné les principes essentiels Authenticité-Bienveillance-Tolérance. En vivant selon ces principes, elle avait appris à chercher ses propres fautes à l’apparition de conflits. Ses relations avec sa famille s’étaient alors améliorées et ceux qui la connaissaient l’avaient remarqué.
M. Wang a déclaré, indiquant les imprimés sur le stand du Falun Gong : « Je n’ai pas d’objections aux exercices. Mais ne je comprends pas pourquoi des gens de votre âge s’impliquent dans la politique. » Mme Zhang a souri et dit qu’on lui avait posé cette question de nombreuses fois.
Elle lui a dit que lorsque le gouvernement chinois avait interdit le Falun Gong en 1999, elle était allée faire appel à Pékin, mais avait finalement été détenue par la police pendant plus de 20 jours. Pour son refus d’abandonner sa pratique du Falun Gong, elle avait été jetée dans un camp de travail pendant un an. À 70 ans, elle avait été soumise à un travail épuisant. Elle et d’autres pratiquants dans le camp devaient courir sous un soleil brûlant en guise de punition.
Mme Zhang a ajouté : « En vivant en Chine, je suis passée par des hauts et des bas durant la plus grande partie de ma vie. Lors de la Révolution culturelle, vous étiez accusés de ne pas vous impliquer dans la politique si vous ne participiez pas aux sessions de lutte contre les ‘droitiers’ de votre famille. Mais à présent, nous faisons simplement des exercices pour être en forme et de bons citoyens. Nous sommes accusés de "faire de la politique", alors que nous essayons seulement de sauvegarder nos droits élémentaires. Qu’y a-t-il de mal à cela ? »
M. Wang l’a alors questionné sur le fait de quitter les organisations communistes : « Je vous vois souvent parler aux gens de quitter le Parti communiste chinois, la Ligue de la Jeunesse communiste et les Jeunes Pionniers. Quelle en est la signification ? »
Mme Zhang a répondu : « La Chine est aussi appelée la Terre divine. Pour qu’une personne ou une société soit bénie, elles ne doivent pas dévier d’un certain critère de moralité. Prononcer un vœu est une affaire sérieuse, ça l’était autrefois et l’est encore aujourd’hui. Il ne manque pas d’histoires sur les conséquences de rompre une promesse. Si quelqu’un jure de consacrer sa vie à un gang, que pensez-vous qu’il lui arrivera ? En d’autres termes, il faut annoncer officiellement qu’on quitte ces organisations pour annuler la promesse et regagner les bénédictions. Il s’agit ni plus ni moins d’être responsable envers sa propre vie. »
Wang hochait la tête en assentiment. Il a dit : « Mais la Chine est si grande. Je ne veux vraiment pas voir d’agitation dans la société. Ce serait mauvais pour le peuple chinois. » « Si chacun pouvait clairement voir la véritable nature du Parti communiste et quitter ces organisations », lui a répondu Mme Zhang, « le Parti disparaîtrait naturellement, toute agitation serait alors évitée, ainsi que toute souffrance causée par des mouvements politiques comme ceux du passé. Que chacun quitte le Parti serait le moyen le plus pacifique. »
M. Wang a reconnu qu’elle venait de lui apprendre beaucoup de choses. Il a aussi choisi de quitter les organisations communistes.
Soutien mondial
M. Liu et sa famille appartenaient à un groupe de touristes de Shanghai. Un pratiquant de Falun Gong lui a expliqué pourquoi ils tendaient la main au peuple chinois et la signification d’annuler leurs serments aux organisations communistes, ceci pour assurer leur sécurité à venir. M. Liu l’écoutait et hochait continuellement la tête en assentiment.
M. Liu a décidé de quitter les organisations communistes et demandé où il pouvait trouver des livres de Falun Gong. Il a pris plusieurs copies des Neuf commentaires sur le Parti communiste pour lui-même, ainsi que pour sa famille et ses amis.
Des visiteurs d’autres pays ont aussi été informés à propos du Falun Gong sur le site de Liberty Bell. Beaucoup ont signé la pétition réclamant la fin des prélèvements forcés d’organes perpétrés par le Parti communiste sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant et beaucoup ont exprimé leur soutien au Falun Gong et à la fin de la persécution.
Traduit de l'anglais en Europe