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Un homme du Heilongjiang qui a frôlé la mort poursuit l'ancien chef chinois pour torture

19 mai 2016 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) M. Cheng Peiming de la province du Heilongjiang a déposé une plainte en septembre 2015 contre Jiang Zemin, l'ancien chef du Parti communiste chinois (PCC), pour avoir lancé la brutale persécution du Falun Gong.

Parce qu'il a refusé de renoncer à sa foi en le Falun Gong, une pratique spirituelle persécutée par le régime chinois, M. Cheng a été condamné à huit ans en 2001 et gravement torturé.

Il a réussi à s'échapper trois ans avant la fin de sa peine et a dû se cacher pour éviter d'être arrêté. Au cours de son errance, il a lutté pour se remettre de ses blessures causées par la torture et joindre les deux bouts sans revenu régulier.

La famille de M. Cheng n'a pas été épargnée non plus. Son fils a été expulsé de l'école quand il avait 9 ans parce que son père pratiquait le Falun Gong. Sa femme a divorcé alors qu'il était en prison, car elle ne gagnait pas assez pour elle-même et leur fils.

La mère de M. Cheng a été condamnée à un an de travaux forcés et son père a aussi été arrêté. Les deux sœurs de M. Cheng ont également été condamnées.

« Les mots ne peuvent décrire ce genre de douleur »

M. Cheng a été arrêté le 11 mai 2001, puis emmené au département de police local, où les policiers lui ont ôté ses sous-vêtements et l'ont attaché au «banc du tigre». Un groupe d'agents l'ont ensuite torturé, aucun d'entre eux n'avait de numéro d'identification de police visible.

Un agent l'a frappé plusieurs fois au visage, ce qui lui a provoqué des saignements au nez et à la bouche.

Il a écrit dans la lettre de plainte : « Deux agents ont enfoncé leurs doigts sous mes aisselles, deux autres ont mis leurs doigts sur mon aine et deux autres enfonçaient mes pieds. Ils ont alors commencé à creuser et me pincer avec leurs doigts. Je ne peux pas décrire ce genre de douleur. Ils l'ont fait à plusieurs reprises. À la fin, tout mon corps était contracté, les menottes coupaient mes poignets et j'ai perdu conscience. »

« Je ne sais pas combien de temps je suis resté inconscient, mais je me suis réveillé avec une forte douleur au visage. Ils me frappaient avec un tuyau en caoutchouc. Mon visage semblait avoir été brûlé et du sang coulait de ma bouche. »

Les agents ont mis une photo du fondateur du Falun Gong, M. Li Hongzhi, dans ses sous-vêtements pendant qu'il avait les mains attachées à la chaise. Puis, ils ont utilisé une pince en fer et une boucle de ceinture pour gratter ses mamelons pendant des heures. Ils lui ont également mis un sac en plastique sur la tête pour qu'il ne puisse pas respirer.

Il a continué : « Ensuite, ils m'ont mis un casque de métal sur la tête sur lequel ils ont frappé avec des marteaux. J'ai été torturé comme ça pendant deux jours sans dormir. Les deux côtés de ma cage thoracique étaient meurtris. On m'a emmené au centre de détention local. »

Torturé par des décharges électriques et de l'eau froide

Le garde du centre de détention a dit à d'autres détenus : « Un autre pratiquant de Falun Gong est arrivé. Donnez-lui une bonne ''éducation'' ».

M. Cheng a écrit dans la lettre : « La plupart des détenus ont vu mes blessures et n'ont pas supporté de me battre encore. Mais un détenu a pris un grand bassin rempli d'eau froide et l'a versé sur moi. Je tremblais de partout et je me suis écroulé. »

Il a continué : « J'ai commencé une grève de la faim. Le directeur du centre de détention, Zhang Yi, est venu avec cinq ou six agents. Ils m'ont ordonné de me mettre à genoux, mais j'ai refusé. Les détenus ont ensuite reçu l'ordre de m'enlever tous mes vêtements. Six ou sept détenus me retenaient afin ne je ne puisse pas bouger pendant que les gardes me donnaient des décharges électriques sur les aisselles et les parties génitales avec des matraques électriques. Les poils de ces zones ont brûlé. Ils ont également mis la matraque électrique dans ma bouche. Ma langue était toute boursouflée suite à ces chocs. Ils ne se sont arrêtés que lorsqu'il n'y avait plus de batterie. J'ai été torturé comme ça pendant trois jours. »

Cloques et peau qui suppure

Les décharges électriques ont provoqué des cloques sur tout le corps de M. Cheng. À cause de cela, il ne pouvait pas se coucher pour dormir et le carton sur son lit était recouvert de sang et de pus.

Il a écrit dans sa plainte : « Un jour, un gardien a ordonné aux détenus de me tenir au-dessus d'un évier rempli d'eau. Puis, ils ont déchiré les cloques avec de grandes pinces. Il en est sorti du sang et du pus. Ils les ont ensuite frottées avec de l'alcool médical. Ils les ont également grattées avec une lame de métal et rincées à l'eau froide. C'était une douleur atroce ! »

« Le garde a demandé si ma famille avait de l'argent. Si ma famille en avait, ils me conduiraient à l'hôpital pour me faire traiter et feraient payer ma famille. Sinon, si je mourrais, ils rempliraient tout simplement un formulaire disant que j'étais mort de causes naturelles. »

« J'ai été condamné à huit ans en 2002 et emmené à la prison. Cependant, la prison a refusé de m'accepter parce que j'étais dans un état critique. À la suite de la persécution, j'ai eu de l'anémie, ma peau suppurait et j'avais la tuberculose. Les gardes du centre de détention ont versé 2 000 yuans aux autorités de la prison qui m'ont alors admis. »

Injection de substances inconnues

M. Cheng était dans un état grave et un responsable de la prison a informé sa famille qu'ils voulaient le soigner.

« Je ne sais pas quelle injection ils m'ont fait. Après l'injection, tout mon corps a commencé à gonfler et ma température a atteint 39 degrés Celcius. Ma vision était floue, je ne pouvais pas voir clairement. Je ne pouvais même pas rester debout. J'ai été continuellement détenu dans une petite cellule avec les pieds enchaînés et les mains menottées à un anneau au sol. »

Le garde Huang Zhimin lui a dit : « Si vous n'abandonnez pas votre croyance, vous serez incinéré. Le gouvernement nous a dit que nous ne prendrions aucune responsabilité si les pratiquants de Falun Gong étaient battus à mort. »

Voir aussi :

La persécution brutale du pratiquant de Falun Dafa, Cheng Peiming

Further Information on the Inhuman Abuse Suffered by Practitioner Mr. Cheng Peiming at Daqing Prison (Photos)

Practitioner Cheng Peiming Escapes Midway through Eight-Year Prison Sentence (Photos)

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des seize dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en Suisse