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Une femme du Shandong poursuit Jiang Zemin en justice après avoir été torturée presque jusqu'à la mort

27 mai 2016 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Shandong

(Minghui.org) « La persécution a également conduit ma mère âgée à être condamnée à trois ans de détention et elle s'est retrouvée dans la prison de Jinan avec moi... Les gardiens l'ont forcée à les regarder me torturer. Ils ont utilisé l'amour maternel pour torturer et abuser le cœur d'une mère dans une tentative de me faire renoncer à ma croyance... Elle a entendu mes cris de douleur encore et encore pendant que j'étais torturée, elle a entendu le bruit sourd des coups ou regardé sa fille qui perdait connaissance encore et toujours à cause de la torture, tout cela lui a causé plusieurs graves perturbations mentales. C'était comme des coups de couteaux plantés dans son cœur. »

Ce rapport de Mme Bi Jianhong de la province du Shandong a été déposé dans un dossier de plainte contre l'ancien chef du Parti communiste chinois, Jiang Zemin, en juin 2015. Jiang a initié la brutale persécution du Falun Gong en 1999 et il en est résulté que Mme Bi a été condamnée à douze ans de prison et qu'elle a été gravement torturée. 

Mme Bi Jianhong

Mme Bi a été arrêtée en octobre 2006 parce qu'elle fabriquait des documents d'information sur le Falun Gong. Elle a été secrètement condamnée à douze ans. Elle a été détenue dans la prison pour femmes de Jinan en avril 2007. Sa famille n'a pas été informée de l'endroit où elle était détenue, ni de ce qu'il lui était arrivé.

Gravement battue

Mme Bi a écrit dans sa plainte : « Tôt, un matin, en août 2007, cinq ou six détenues sont soudainement apparues et ont commencé à me battre parce que je ne voulais pas abandonner ma croyance. J'ai perdu la sensation dans mes jambes et je ne ne pouvais plus contrôler mes intestins. 

« J'ai été envoyée à l'hôpital. Quand le médecin m'a fait une électrothérapie, ils ont délibérément placé la lampe très près de mes jambes. Ma peau a été brûlée. La chaleur m'a occasionné de grosses cloques. Ils ont essayé de me faire marcher, mais je ne le pouvais pas puisque mes jambes ne répondaient plus. Je suis tombée lourdement sur le sol et les cloques ont éclaté. Ils m'ont tirée vers le haut, puis m'ont laissée tomber par terre à nouveau à plusieurs reprises.

« Une douzaine de détenues m'ont battue à nouveau parce que je ne voulais pas abandonner ma croyance. J'ai été battue jusqu'à ce que je tombe. La détenue Zhu m'a frappée sur la bouche et m'a sauté sur la tête ; la détenue Xie m'a frappée au visage avec sa chaussure ; la détenue Song m'a frappée à la poitrine ; la détenue Duan m'a pincé le cou ; une autre détenue m'a pincé les jambes, j'en avais le souffle coupé. Elles m'ont meurtri les jambes et tiré les cheveux. Une détenue a crié pendant le passage à tabac, 'Jiang Zemin a dit qu'on n'allait pas nous accuser de vous avoir battus à mort, vous, [les pratiquants de Falun Gong]. Ce sera enregistré comme un suicide. En vous battant davantage, notre sentence sera peut-être réduite et on pourra rentrer chez nous plus tôt.' »

Traînée et couverte de bleus

« J'ai été torturée jusqu'à ce que je tombe dans un état grave. Ils ont voulu m'emmener à l'hôpital, mais j'ai refusé d'y aller. Ils avaient essayé d'extorquer 6000 yuans préalablement à ma famille pour des frais d'hospitalisation. Ils m'ont alors traînée jusqu'à une voiture de police. La peau de mon dos s'est déchirée, j'avais un œil au beurre noir à gauche suite aux coups et je ne pouvais pas voir clairement.

« La peau de mon dos est devenue infectée et du sang et du pus collaient à mes vêtements. Alors, la détenue Liu Xinying m'a arraché mes vêtements et ils m'ont frappée fort sur le dos. Les vêtements ont collé à nouveau à mon corps et elle les a arrachés à nouveau et elle jurait contre moi en même temps.

Souffrir du froid glacial

« Dans le but de résister à la persécution, j'ai commencé une grève de la faim. C'était l'hiver et la température était tombée à -100 C. On m'a fait asseoir de force sans manteau sur le balcon, avec une fenêtre ouverte. J'ai été gavée de force, frappée à coups de pied et battue par les détenues. 

« Tout mon corps me faisait mal suite aux coups. Je ne pouvais pas me retourner quand je dormais. Quelques fois je criais 'Falun Dafa est bon' quand ma capacité à endurer la douleur effroyable atteignait la limite. Les détenues me versaient alors de l'eau froide dessus. Mon corps tremblait de froid. »

Mme Bi devait se lever à 5 h 30 et ensuite elle était tirée sur le balcon et devait affronter le froid glacial. On ne lui permettait pas d'aller se coucher avant minuit. Elle n'avait plus que la peau et les os. Lorsque son état est devenu critique, elle a été emmenée à l'hôpital. 

Quand son état s'est amélioré, on a obligé Mme Bi à se tenir debout toute la journée et on ne lui permettait pas d'aller dormir. Ses genoux étaient gravement enflés à un point tel qu'ils étaient plus gros que ses cuisses. 

« Quand ils étaient fatigués de me battre, ils piétinaient mes pieds. La peau sur mon orteil du milieu s'est déchirée et s'est infectée. Il a commencé à suppurer. J'ai encore une cicatrice à l'orteil. »

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo. 

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des seize dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale. 

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes contre l'ancien dictateur. 

Voir aussi :

Bi Jianhong, pratiquante de Falun Gong, est dans un état critique suite à des  mois de torture par injection de drogues dans la prison pour les femmes à Jinan

Guards and Inmates Persecute Practitioners at the Training Center in Shandong

Traduit de l'anglais au Canada