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L’ancien banquier, qui souffre de la perte prématurée de ses dents, accuse l'ancien dictateur chinois

3 mai 2016 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Sichuan, Chine

(Minghui.org) Un résident de la ville de Deyang n'a jamais réussi à se remettre des dommages subis quand il a accompli une peine de trois ans pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong, une pratique spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.

Toutes les dents de M. Wu Zengwei étaient devenues lâches au moment où il a été libéré en 2003. Maintenant à 42 ans, il ne lui reste que six dents.

M. Wu a attribué ses dents perdues aux diverses formes de torture lors de son incarcération.

Selon ses propres termes : « Les gardes ont mis la pression sur moi pour que je renonce au Falun Gong et j'ai eu des crises d'angoisse fréquentes. J'ai eu du mal à dormir ou manger. Il y avait des moments où je pensais que je ne pouvais plus respirer et étais sur le point de m'évanouir. »

Les mauvais traitements ont eu un impact négatif sur sa santé et ont fait que ses dents sont tombées peu à peu dans les années qui suivirent sa libération de la prison.

M. Wu a déposé une plainte pénale en septembre dernier contre l'ancien dirigeant chinois Jiang Zemin qui a lancé la persécution du Falun Gong il y a 16 ans. Il a détaillé ses trois arrestations au cours des années, sa souffrance en prison et sa dernière rencontre avec la police qui l'a obligé à quitter son domicile.

Puisque la police a refusé de lui rendre sa carte d'identité, il ne peut pas trouver un emploi à plein temps. Il tient Jiang Zemin responsable de sa santé endommagée et du manque d'emploi.

L’ancien banquier est contraint de quitter son emploi

M. Wu travaillait à la Banque industrielle et commerciale de la province du Hainan quand la persécution a commencé en juillet 1999. Il a été arrêté après qu'il est allé à Pékin pour pétitionner pour les droits des pratiquants de Falun Gong un jour après le début de la persécution.

Après que la police l'a arrêté, les autorités ont fait pression sur son supérieur pour lui ordonner d'écrire une « lettre de repentir ». Il a refusé de se conformer et a quitté son emploi, parce qu'il ne voulait pas que son patron soit impliqué.

Il est revenu dans sa ville natale dans la province du Sichuan peu de temps après.

Deux nouvelles arrestations en autant d'années

M. Wu est retourné à Pékin pour protester à nouveau un mois plus tard, en août 1999. Il a été arrêté et détenu au 2e centre de détention de la ville de Haikou et libéré quatre mois plus tard après avoir écrit une lettre de repentir contre son gré.

M. Wu a distribué des dépliants contenant des informations sur la persécution du Falun Gong en octobre 2000 et la police l'a arrêté. Il a été détenu et forcé à faire du travail dans des ateliers clandestins au centre de détention de Deyang pendant onze mois, même avant qu’il soit jugé.

Après son procès, le juge au tribunal du canton de Luojiang l'a condamné à trois ans. Selon sa famille, sa peine a été rapportée dans le journal local avant que le procès ait lieu.

Les mauvais traitements dans la prison conduisent aux dents desserrées

M. Wu a été surveillé vingt-quatre heures sur vingt-quatre après qu'il a été envoyé à la prison de Deyang en septembre 2001. Les gardiens et les prisonniers l'ont fréquemment battu et ont tenté de lui laver le cerveau en l'obligeant à écrire des articles diffamatoires contre le Falun Gong.

Il n'a pas été autorisé à parler ou même établir un contact visuel avec d'autres pratiquants. Lorsqu'il a refusé de chanter des chansons faisant l'éloge au régime communiste, il a été contraint de rester debout sous le soleil brûlant toute la journée et interdit d'utiliser les toilettes.

Quand les gardes ont trouvé M. Wu en train de lire les enseignements du Falun Gong en prison, ils ont ordonné aux prisonniers de le frapper.

Il a été privé de sommeil pendant trois jours et torturé avec une technique appelée « monter sur une moto ». Il fallait s’accroupir avec ses talons hors du sol et le bras tendu en avant pendant une longue période. Les gardes l'auraient battu si son attitude changeait. Ses jambes sont devenues enflées et raides par la suite.

M. Wu a été transféré à l'équipe de gestion stricte pendant cinq mois. À l'exception d'une heure pour le déjeuner, il a été placé sous la « formation » intensive de style militaire. Il a dû courir quatre-vingt tours de cercles de trois cents mètres deux fois par jour. Il recevait une quantité minimale de nourriture.

En raison du manque de nourriture, beaucoup dans l'équipe étaient émaciés et ne pouvaient pas bien courir. Quand ils tombaient, les gardes ordonnaient à certains prisonniers de les porter et de les faire courir. Parfois les prisonniers laissaient volontairement le pratiquant tomber et se heurter au mur ou à l'escalier.

Lorsque les gardes ont de nouveau trouvé M. Wu en train de lire les enseignements du Falun Gong, il a été enfermé dans une cellule d'isolement pendant huit jours avec des menottes. Deux mois après, il a été réadmis à l'entraînement militaire de torture.

Après trois ans dans la ville de Deyang, avec un manque de nourriture et des tourments physiques intenses, les dents de M. Wu sont devenues lâches. Elles sont tombées peu à peu au fil du temps. M. Wu, actuellement de 42 ans, a seulement six dents.

La dernière rencontre avec la police

La rencontre la plus récente de M. Wu avec la police fut en juillet 2013. Les policiers sont entrés de force dans sa maison, avec des armes à feu, mais M. Wu s'est échappé. La police a confisqué son numéro d'identification personnel, un ordinateur portable, des téléphones portables et d’autres effets personnels et ne les lui a jamais retournés. M. Wu a été obligé de quitter son domicile pour éviter la persécution. Sans son identification, il ne peut pas trouver un bon emploi pour se soutenir lui-même.

Voir aussi en anglais :

Traduit de l’anglais au Canada