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Leçons apprises d'un conflit avec un coordinateur

22 juillet 2016 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong hors de Chine

(Minghui.org) La cultivation est compliquée. J'aimerais lister certains conflits que j'ai eus avec un coordinateur au cours de ces dernières années. Je n'avais pas une compréhension claire des choses jusqu'à récemment.

Réaffectation

J'ai été impliqué dans la promotion de Shen Yun depuis 2007 et j'ai toujours travaillé sur le même projet. J'appréciais beaucoup ce projet, car il me permettait de voir le Maître.

J'étais très enthousiaste et le considérais comme une opportunité arrangée par le Maître. Cependant, mon humeur avait des hauts et des bas. J'étais très heureux quand je pouvais voir le Maître et déçu quand je ne le pouvais pas.

Quand je ne pouvais pas voir le Maître, je pensais que c'était en raison soit de moi soit de mon équipe qui n'avions pas bien fait.

Fondamentalement, je considérais les choses en me basant sur mon attachement à vouloir voir le Maître.

Après un certain nombre d'années, la logistique étant en place, notre coordinateur local m'a dit d'arrêter de travailler sur ce projet et m'a donné d'autres affectations.

Je n'étais pas content du tout. J'ai pensé que les nouvelles responsabilités ne me convenaient pas, et encore plus contrariant, je n'avais plus la chance de voir le Maître.

En pensant aux autres choses que le coordinateur avait faites dans le passé que je n’appréciais pas, ma rancune a encore grandi.

J'étais néanmoins conscient qu'il s'agissait d'une tribulation à passer pour moi, et que je devais suivre le coordinateur inconditionnellement. Petit à petit, j'ai compris que ces affectations que je n'aimais pas étaient néanmoins très importantes, et j'ai donc décidé de faire mieux.

Une autre épreuve

Durant la tournée 2015 de Shen Yun, pour des raisons inattendues, j'ai été temporairement assigné à mon ancien projet, et j’ai pu voir le Maître de nouveau. Cela m'a aidé à reconnaître davantage d'attachements en moi-même, et j'ai commencé à m'améliorer dans ces domaines.

Lors de la tournée 2016, on m'a dit de faire de nouveau la même chose. Avec une attitude sincère et pure, je me suis concentré sur comment faire mieux les choses, et je n'étais plus attaché à si oui ou non je pourrais voir le Maître.

Comme beaucoup d'autres pratiquants, j'ai travaillé très dur. Me sentant fatigué, je savais que je devais faire les exercices plus souvent.

J'ai commencé à garder du temps pour pouvoir faire plus régulièrement les cinq exercices. En faisant la méditation, j'étais en larmes car je pouvais dire que le Maître était toujours près de moi.

Un autre pratiquant a partagé avec moi que ce n’est pas la distance physique entre nous et le Maître qui importe, mais si nous faisons bien ou non en tant que disciples de Dafa. Après tout, le Maître prend toujours soin de nous.

Le lendemain, un pratiquant m'a dit que cette fois-ci je ne pourrais pas voir le Maître. J'étais de nouveau en larmes – non parce que j’étais déçu, mais par enthousiasme et sens des responsabilités.

J'ai eu l'impression de retourner à une ancienne guerre, dans laquelle j'étais un général dirigeant les batailles. L'empereur m'accordait sa confiance et il n'était donc pas nécessaire de me rendre une visite personnelle.

Je me suis dit en mon for intérieur : « Maître, ne vous inquiétez pas pour cela. Je prendrai grand soin [des responsabilités associées à Shen Yun]. » J'ai alors eu une impression de sacré et de vertu majestueuse.

Une affectation regagnée

Quelques jours après la fin de la tournée de Shen Yun, le coordinateur m'a appelé et voulait parler de mon implication dans Shen Yun ces deux dernières années. J'avais beaucoup de réflexions à partager, mais ne savais pas par où commencer.

Avant que je ne puisse répondre, le coordinateur m'a arrêté : « Que dirais-tu de diriger ce projet à partir de maintenant ? »

J'étais surpris et ne pouvais pas en croire mes oreilles. Deux années auparavant, le même coordinateur m'avait empêché de m'occuper des principales activités, et par conséquent j'étais heureux d'aider aux tâches auxiliaires.

Comment se faisait-il qu'on me donnait soudainement une responsabilité si importante ?

Alors que nous continuions de parler, j'ai compris que c'était ma mission et que je devais bien la faire. J'ai dit au coordinateur : « Pas de problèmes, vous pouvez compter sur moi. »

En mon for intérieur, je savais que c'était également une promesse au Maître.

En continuant d'étudier le Fa et en me rappelant mes expériences de ces dernières années, j'en suis venu à comprendre que ce n'était pas le coordinateur, mais les divinités qui m'empêchaient de participer au projet. Tous ces problèmes apparaissaient en raison de mes attachements et d'un cœur impur.

Après m'être élevé, ma situation a naturellement changé.

L'importance de regarder à l'intérieur

Il peut y avoir des conflits entre pratiquants durant la cultivation et pratique, et si nous les approchons avec des conceptions humaines, ils pourraient être très difficiles à surmonter.

Cependant, si nous nous considérons nous-mêmes comme des disciples de Dafa, et pensons toujours à comment mieux faire, nous serons capables de faire de nombreuses percées.

Cela fait partie de notre cultivation et c'est une exigence du Maître pour nous. Quand nos esprits sont purs, nos paroles gagneront en force et en efficacité en parlant aux autres du Falun Gong et de la persécution en Chine.

Dans les conférences de Fa, le Maître a parlé de l'histoire de la Terre au cours des derniers 200 millions d'années. Si la durée d'une civilisation est de 5000 ans, cela veut dire que 40 000 civilisations se sont succédées au cours de l'histoire. Voyons les choses en grand, soyons clairs sur ce que nous faisons et accomplissons notre mission.

Traduit de l'anglais en Europe