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Les pratiquants doivent faire bonne impression auprès des agents de police

14 août 2016 |   Écrit par une pratiquante de Falun Gong de la province du Hainan, en Chine

(Minghui.org) Le 22 janvier, la police de quartier a découvert que j’étais une pratiquante de Falun Gong et des agents ont débarqué dans mon appartement. Ils ont frappé à la porte et exigé que j'ouvre la porte, mais j'ai refusé. Les policiers sont restés dans le hall d'entrée.

Lorsque mon enfant est arrivé, j’ai ouvert la porte. Environ huit agents de police sont entrés précipitamment, m’ont montré un mandat de perquisition et ont fouillé mon logement. Ils ont confisqué mon iPad, mon téléphone cellulaire, une photo de Maître Li Hongzhi (le fondateur du Falun Gong) et d’autres objets personnels.

Ensuite, ils ont voulu m’emmener au centre de lavage de cerveau, mais j’ai refusé parce que je n’avais commis aucun crime. Je leur ai dit que je pratique le Falun Gong pour être une bonne personne et que c’était Jiang Zemin, l’ancien président du régime communiste chinois, qui était un criminel.

Frustrés, ils ont appelé une ambulance. Le docteur a dit que je faisais de l'hypertension et m’a proposé un traitement ainsi qu’une piqûre. Il a ensuite rédigé une déclaration disant que je souffrais d'hypertension et a demandé aux policiers de signer leurs noms.

Ils sont alors tous partis, mais ils m’ont menacée de revenir. Dès le lendemain, ils ont stationné quelqu’un à l’extérieur de chez moi et m’ont ainsi placée en résidence surveillée.

Les membres de ma famille m’ont recommandé de coopérer avec les agents de police. Je n’ai toutefois pas fléchi, chaque fois que mon enfant sortait pour faire les courses, je parlais à l'agent stationné à l’extérieur de ma porte.

Des idées fausses engendrent l’incompréhension

Les agents étaient surpris, mais n’étaient pas contre que je leur parle. Certains avaient le même âge que mes enfants, et certains avaient le même âge que mes petits-enfants.

Ils ont dit qu’ils avaient rencontré des pratiquants, mais qu’ils ne connaissaient rien sur notre méthode de cultivation et pratique. Ils savaient uniquement que le gouvernement avait banni la pratique. Ils étaient aussi intimidés par les pratiquants et croyaient que les pratiquants les méprisaient.

Je leur ai dit : « C’est parce que vous avez rencontré les pratiquants seulement brièvement. Ils n’ont sûrement pas eu la chance de vous parler en profondeur du Falun Gong, ce qui a dû causer des malentendus. »

J’ai parlé en détail à chacun des agents, mais jamais trop en profondeur la première fois.

De retour dans mon appartement, je me rappelais que si les pratiquants laissaient une mauvaise impression derrière eux, cela pouvait ruiner la chance des gens d’être sauvés. Je dois donc parler à tout le monde impliqué dans la surveillance du Falun Gong, ainsi qu’à ma famille, pour m’assurer qu’ils aient une bonne impression.

L’importance de démissionner du PCC

J’ai parlé à chacun des agents. J'ai commencé par leur expliquer le concept simple, à savoir, que le Falun Gong demande à ses pratiquants de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Ensuite, j'ai mentionné que les gens pratiquent le Falun Gong dans plus de cent pays.

Je leur ai également suggéré de me poser des questions. Ils m’ont questionnée à propos de l’incident des « auto-immolations place Tiananmen » ; j’ai soulevé plusieurs points importants qui démontraient que c’était un coup monté par le gouvernement.

Ils voulaient savoir pourquoi le Falun Gong s’opposait au Parti communiste chinois (PCC). Je leur ai répondu que c’était plutôt l’inverse. Le PCC avait déclaré depuis le début de la persécution qu’il allait détruire le Falun Gong.

Ensuite, je leur ai demandé de faire une recherche Internet sur leurs cellulaires concernant le rocher du Guizhou sur lequel s’étaient formés naturellement des caractères déclarants « Le ciel élimine le Parti communiste chinois ». J’ai suggéré que c’était un indice envoyé par le ciel.

Cela m’a aidée à expliquer l’importance de démissionner du PCC et de ses organisations associées. Ils ont démissionné après que je leur ai donné un pseudonyme.

De bonnes relations

Il y avait un agent à qui j’avais donné les informations de base à propos du Falun Gong. Ensuite, je lui ai donné plus de détails, prenant le christianisme en exemple. Les pratiquants qui sont persécutés aujourd’hui ne sont aucunement différents des chrétiens qui ont été persécutés il y a des milliers d’années. C’était simplement une période différente et les méthodes adoptées par le PCC ont été développées après avoir persécuté des gens pendant des décennies.

Il a dit : « J’aime beaucoup t’écouter. J’espère que tu ne vas pas nous traiter comme des gardes de prison. Nous sommes ici pour former une bonne relation. J’espère que tu peux nous traiter comme tes enfants. S’il te plaît, pardonne-nous si nous avons fait de mauvaises choses. »

En lui répondant, j’avais des larmes aux yeux. Je lui ai dit qu’il était très gentil, que je croyais que nous avions une relation prédestinée et je lui ai demandé de se retirer du PCC, ce qu’il a fait.

Il n’est plus revenu. Un autre agent m’a dit qu’il était conducteur d’une fourgonnette de police et qu’il avait été transféré à un autre endroit. Il avait appris les faits sur le Falun Gong, juste avant d’être transféré.

Les compliments sont un test

Un des agents avait été dans l’armée avant d’être dans la police. Il était extraverti, et j’ai passé quatre heures à discuter avec lui.

Au début, il ne voulait rien entendre à propos du Falun Gong, bien qu’il semblait être une bonne personne. Mes paroles l’ont touché et il a commencé à m’écouter. Je faisais attention à ne pas réveiller ses mauvaises pensées et à laisser sa bienveillance conduire sa pensée.

Je lui ai dit que les gens partout dans le monde ont une bonne opinion du Falun Gong et sont impressionnés par la façon dont les pratiquants suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Pour ouvrir son esprit sur la vérité concernant le Falun Gong, je lui ai aussi parlé du rocher avec les caractères chinois « Le ciel élimine le Parti communiste chinois ».

« Nous avons parlé de toi. Et nous croyons que tu es différente des autres pratiquants. Tu es gentille et tu ne nous méprises pas. Tu es ouverte d’esprit et nous t'aimons tous. »

Je savais que ses compliments étaient un test pour moi, et je me suis assurée de ne pas éveiller la vanité en moi. Finalement, il a aussi démissionné du PCC.

« Que tu écoutes ou pas, c’est ton choix »

Un agent qui était dans la vingtaine semblait se croire supérieur à ses autres collègues. Lorsque je suis sortie de chez moi, il m’a avisée : « Ne me parle pas. Je ne vais pas écouter. Tu peux retourner chez toi. »

J’ai été bouleversée, mais j’ai senti de la compassion pour lui. Comme à l’habitude, il y avait deux agents de service, et l’autre agent ne disait rien.

Je lui ai dit : « J’ai trois fois ton âge. Pourquoi une personne âgée te met tant en colère ? Est-ce que c’est parce que je pratique le Falun Gong, ou parce que tu as été profondément empoisonné par les mensonges que tu as entendus dans les médias ? Peu importe la raison, aujourd’hui, je dois parler. Que tu écoutes ou pas, c’est ton choix. »

Ensuite, je leur ai parlé du Falun Gong et que les êtres divins savent certainement qui persécute le Falun Gong. « Nous, les pratiquants de Falun Gong, nous vous parlons alors même que nous sommes persécutés, nous courons le risque d’être arrêtés et détenus. Ce que nous voulons, c'est que vous ayez un bon avenir. »

Finalement j’ai dit : « Mon enfant, s’il-te plaît, souviens-toi : 'Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon et Falun Dafa est bon.' Souviens-toi de cela et tu seras béni. »

L’assignation à résidence offre des possibilités de clarification de la vérité

Cela fait 48 jours que j’ai été placée en résidence surveillée. Les événements mentionnés ci-dessus sont seulement quelques-unes des expériences durant cette captivité.

J’ai fait ce que Maître Li a demandé à ses pratiquants de faire, qui est d’éveiller la conscience des gens. Près de 20 agents ont quitté le PCC.

Quatre agents de la Division de la sécurité intérieure de la ville de Qionghai sont venus chez moi et m’ont interrogée deux fois.

Je suis encore sous surveillance policière et en résidence surveillée. Peu importe combien de temps cette situation va durer, je vais me souvenir des mots du Maître.

« Votre corps se trouve en prison, ne soyez pas tristes

Avec des pensées droites et des comportements droits, la Loi est là

Réfléchissez calmement, combien d’attachements avez-vous encore

En abandonnant la mentalité humaine, la perversité sera vaincue naturellement »

(« Ne soyez pas tristes » Hong Yin Vol. II)

Traduit de l’anglais au Canada