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Un policier enfreint la loi pour sauver sa sœur de plus amples persécutions

14 août 2016 |   Écrit par un policier dans le nord-est de la Chine

(Minghui.org) Je suis un policier du nord-est de la Chine. Ma mère et ma sœur toutes deux sont des pratiquantes de Falun Gong.

Il y avait de nombreuse et différentes pratiques de qigong dans la société avant 1999. Les gens étaient autorisés à pratiquer ce qu'ils voulaient, alors je ne prêtais pas trop attention à savoir si le Falun Gong était bon ou mauvais.

Après que Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), a interdit le Falun Gong, ma mère et ma sœur ont toujours insisté sur la pratique de leur croyance. Cela m'exaspérait absolument. J'étais dans le système d'application de la loi chinoise et je savais que les pouvoirs du Parti étaient au-dessus de la loi, laissant les civils sans libre arbitre et sous une exigence stricte d'obéir au Parti. Je pensais : « Pourquoi aller à leur encontre ? »

Le PCC excelle aux sous-entendus. Comme je craignais d'être impliqué, j'ai renié ma mère et ma sœur. Puis, il y a huit ans, ma sœur a été envoyée dans un camp de travail et je me suis inquiété pour ma mère, alors je suis rentré pour la voir. Ma mère était très heureuse de me voir à la maison.

Suite à mon retour à la maison, j'ai aussi rencontré des pratiquants de Falun Gong.

Par une journée très froide, je suis entré chez ma mère et j'ai vu des pratiquants de Falun Gong nettoyant les fenêtres de ma mère au deuxième étage. Mon cœur a chuté.

Dès que je suis entré dans la maison, je leur ai crié : « Vous n'êtes pas autorisés à nettoyer les fenêtres ! Qu'est-ce qui se passerait si vous tombiez ? »

Ils m'ont ignoré et ont tout simplement terminé le nettoyage, avec des sourires sur leurs visages.

J'ai remarqué le changement chez ma mère quand je suis rentré. Auparavant, si quelqu'un disait quoi que ce soit qu'elle n'aimait pas, il y aurait eu une guerre de mots, peu importe qui s'opposait à elle. Maintenant, peu importait ce que je disais, même des mots qui étaient blessants à ses yeux. Elle me répondait toujours avec un sourire. J'ai vraiment apprécié d'être à la maison.

Un jour, j'ai appris que ma sœur allait être libérée, et je savais que la police et les agents du Bureau 610 n'allaient pas la laisser se rendre directement à la maison.

Je suis allé au camp de travail tôt le matin, alors qu'elle était censée être libérée. Comme je l'avais prévu, de nombreux fonctionnaires étaient là et sur le point d'emmener ma sœur. Ils ont été contrecarrés, cependant, par des pratiquants de Falun Gong qui leur parlaient.

J'ai vite tiré ma sœur dans ma voiture et j'ai conduit la voiture aussi vite que possible. Les policiers m'ont poursuivi, mais j'ai pu leur échapper.

Par la suite, j'ai été surpris par mon comportement, où avais-je trouvé un tel courage ?

Ces quelques dernières années m'ont montré les vraies couleurs du PCC – à quel point il était pervers – et combien le Falun Gong était merveilleux.

Je n'avais pas une bonne santé avant mon retour pour voir ma mère pendant l'absence de ma sœur et mon teint était toujours blême. Même si je pouvais contrôler mon poids et mon alimentation, je ne pouvais pas améliorer ma santé.

Mais maintenant, je me sens toujours léger. Chaque fois que je rencontre des difficultés, je pense au sourire de ma mère et aux sourires de ces pratiquants de Falun Gong et cela me rappelle ce qu'il faut faire. Je vais maintenant faire face à la vie avec honnêteté et bienveillance. Je ne rétorque pas quand on m'injurie ou qu'on m'insulte et je me conduis selon les critères du Falun Gong.

Je trouve que ma vie est maintenant remplie de soleil, d'énergie juste et de puissance.

Traduit de l'anglais au Canada