(Minghui.org) De nombreux pratiquants de Falun Gong ont déposé des plaintes contre Jiang Zemin, l’ancien dictateur chinois qui a lancé la persécution du Falun Gong il y a 17 ans. Comme ils utilisaient leurs véritables noms et adresses dans leurs plaintes au pénal, ils ont subi des représailles pour avoir exercé leur droit constitutionnel en tenant Jiang Zemin responsable d’avoir enfreint leur liberté de croyance.
Dans la municipalité de Qiancao, province du Sichuan, les autorités ont trompé et menacé les pratiquants locaux pour les amener à signer des documents selon lesquels ils « se repentaient » d’avoir intenté leur plainte, l’action en justice était fausse ou ils dénonçaient le Falun Gong.
Tromperies
Les autorités de la communauté de Guangming ont appelé une pratiquante au bureau de la communauté. Ils l’ont convaincue qu’ils devaient la voir au sujet d’une compensation pour ses terres. Elle a, sans le savoir, signé une déclaration disant qu’elle se « repentait » d'avoir pratiqué Falun Gong.
Le directeur de la communauté de Jinsha a demandé à une pratiquante de signer des documents inconnus et lui a dit que, si elle le faisait, les harcèlements cesseraient. Personne ne leur a dit, à elle et sa famille, ce que disaient les documents avant ou après les avoir signés.
Une autre pratiquante de la même communauté s’est vue demander de signer une déclaration. Le document stipulait, entre autres choses, qu’elle avait été trompée et amenée à poursuivre Jiang Zemin et qu’elle avait décidé de couper tous liens avec le Falun Gong. Elle a refusé de coopérer.
Menaces
En plus de tromper les pratiquants, les autorités de la communauté de Jinsha ont tenté de les obliger à signer les fausses déclarations par d’autres moyens.
Une pratiquante était le seul soutien pour son mari qui souffrait d’un cancer et sa fille paralysée. Les autorités l’ont menacée de la jeter dans un centre de lavage de cerveau.
Les autorités ont menacé de licencier le fils d’un pratiquant qui travaillait pour les autorités municipales. Le fils a dû obliger sa mère à signer les documents.
Après que les autorités ont fréquemment pénétré par effraction au domicile d’une pratiquante et l'ont harcelée elle et sa famille, son fils et sa belle-fille étaient terrifiées. Ils ont non seulement signé les documents contre la volonté de la pratiquante, mais lui ont aussi interdit de méditer ou de quitter son domicile.
Les autorités de la communauté d'Ebaoshan ont menacé de révoquer les pensions des pratiquants locaux s’ils refusaient de signer. Ils ont aussi ordonné à un pratiquant et à sa famille de leur remettre leurs papiers d’identité personnels jusqu’à ce que le pratiquant signe.
Certaines autorités ne voulaient pas participer à la persécution des pratiquants. Ils ont expliqué aux pratiquants à plusieurs reprises qu’ils subissaient des pressions de leurs supérieurs afin d'obtenir leurs signatures. Ils devaient demander aux pratiquants de cesser la pratique du Falun Gong parce que cela leur causait « de nombreux problèmes ».
Traduit de l'anglais en Europe