(Minghui.org) Mme Liu Yanyi, M. Zhao Haijun et cinquante-et-un autres pratiquants de Falun Gong vivants dans la ville de Harbin, district de Shuangcheng, ont été arrêtés le 6 mai 2016. Ils avaient déposé des plaintes pénales contre Jiang Zemin, l’ancien chef du régime communiste, pour avoir lancé la violente répression du Falun Gong.
Mme Liu et M. Zhao sont illégalement détenus depuis plus de deux mois. Parce qu’ils pratiquent le Falun Gong, ni leur famille ni leurs avocats ne sont autorisés à leur rendre visite.
Leur famille est très préoccupée à propos de leur sécurité, c’est pourquoi ils ont engagé des avocats de la défense.
L’avocat de Mme Liu a présenté les documents demandant sa libération à Liu Bo, le policier responsable du dossier au département de police du district de Shuangcheng. Sa demande a été ignorée. Le dossier de Mme Liu a été envoyé au Parquet du district de Shuangcheng une semaine plus tard.
Le dossier de M. Zhao a été remis au tribunal du district de Shuangcheng. Son avocat a soumis des documents liés au tribunal. Hu Yelin, le juge en chef adjoint de la cour pénale, a refusé de voir la famille de M. Zhao par la suite.
Différentes excuses ont été données pour refuser les visites à la famille de Mme Liu
Au départ, Mme Liu a été emmenée au centre de détention de la ville de Harbin. Sa famille est allée deux fois le jour de la visite, demandant de la voir. Toutefois, cela leur a été refusé chaque fois.
« C’est un ordre de nos supérieurs que les pratiquants de Falun Gong ne sont pas autorisés à rencontrer leur famille », leur a dit le personnel.
Mme Liu a été transférée au centre de détention de Yaziquan (aussi appelé centre de détention no 2 de Harbin) le 14 mai, sans que sa famille en soit informée. Sa famille a embauché un avocat et est allée au centre de détention avec l’avocat.
« Pour rendre visite à un pratiquant de Falun Gong, vous devez obtenir la signature de la personne qui s’occupe du dossier », leur a dit le personnel du centre de détention.
La famille de Mme Liu est allée au département de police du district de Shuangcheng pour voir le policier Liu Bo, qui est en charge du dossier. Liu Bo a dit que donner la permission de visites n’était pas de sa juridiction et il leur a dit d’aller à la Division de la sécurité intérieure.
Le mari de Mme Liu a dit aux policiers de la Division de la sécurité intérieure : « Ma femme pratique le Falun Gong pour devenir une meilleure personne. Elle s’occupe de ma mère alitée depuis sept ans. Elle n’a enfreint aucune loi. Pourquoi l’arrêtez-vous ? Vous ne nous laissez pas la voir et vous la détenez. La liberté de religion est protégée par la constitution. Aucune loi ne stipule que la pratique du Falun Gong est un crime. »
Le chef de la Division de la sécurité intérieure a répondu : « Cela n'a pas d'importance. Poursuivez-moi si vous pensez que l’arrestation est injuste. Poursuivez qui vous voulez. Nous ne libérerons pas votre épouse. »
Le chef et le sous-chef ont continué à donner différentes excuses, donc la famille de Mme Liu n’a pas été en mesure de la voir depuis son arrestation.
La famille de M. Zhao n’a pas été en mesure de lui rendre visite en dépit des efforts répétés
M. Zhao Haijun est incarcéré au centre de détention de Shuangcheng depuis son arrestation. Sa famille n’a pas été autorisée à lui rendre visite. Un chef de la police a dit que seulement l’avocat pouvait le voir. Toutefois, la famille a appris plus tard que même l’avocat n’était pas autorisé à rendre visite aux pratiquants de Falun Gong détenus.
« Je ne suis pas autorisé à voir M. Zhao. Je suis en mesure de rendre visite aux défendeurs même dans les cas de meurtre, mais étant donné qu’il s’agit d’un cas de Falun Gong, il n’y a rien que je puisse faire pour aider », a dit un avocat à la famille de M. Zhao.
Plus de quatre cents villageois ont signé une pétition affirmant que M. Zhao est une bonne personne et exigeant qu’il soit libéré. La police a refusé de le libérer et a plutôt soumis son dossier au tribunal du district de Shuangcheng.
La famille de M. Zhao est allée à la Division de la sécurité intérieure pour demander sa libération. Ils ont dit aux policiers que les pratiquants de Falun Gong ne commettent pas de crimes et sont de bonnes personnes. Ils les ont également rappelés qu’on récolte ce que l'on sème.
Xiao Jitian, le chef de la Division de la sécurité intérieure, les a injuriés et a dit : « J’arrête les pratiquants de Falun Gong depuis de nombreuses années et il n’y a aucune répercussion. Qui va me punir ? Je n’ai jamais été puni. »
Arrestations massives
L’arrestation à grande échelle a été ordonnée par les autorités des niveaux supérieures, y compris Wang Xiankui, vice-gouverneur de la province du Heilongjiang, Sun Yongbo, directeur du département de police de la province du Heilongjiang et Ren Ruichen, directeur du département de police de la ville de Harbin.
Les policiers du département de police de Shuangcheng et du Bureau 610 ont arrêté cinquante-trois pratiquants le même jour. L’arrestation était une riposte contre les pratiquants de Falun Gong pour avoir déposé des plaintes pénales contre Jiang Zemin au Parquet suprême chinois.
La loi chinoise permet à ses citoyens d’être plaignants dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit en déposant des plaintes pénales contre l’ancien dictateur.
Rapports précédents :
M. Zhao Haijun de Harbin arrêté avec plus de 70 autres pratiquants
Traduit de l’anglais au Canada